conte à découvert

conte à découvert

à l’usage des princes largués à plus d’un titre par un phéno(wo)men de société

Cendrillon s’est fait la malle – parfaitement astiquée comme il se doit – pour se faire un mâle dans le même état… On ne se refait pas. Un peu quand même… Un mâle pour un bien ? Stupeur et tremblements au palais… Une récente mise en quarantaine, et c’est la crise.

La belle se la jouerait-elle rebelle ? Elle a dealé son cœur de précieuse ridicule contre le dernier modèle de flambeuse noctambule. Et son carnet de bal s’emballe… Elle fait la maline, met des robes qui la boudinent. Lucide, s’affiche à contre-jour pour mieux dissimuler le compte-tours.

Elle fond comme blanche neige au soleil. Pommée ? Son entourage s’inquiète : aurait-elle croqué dans le stock de Pink Ladys avariées retrouvé dans la réserve du gang des barbus ? Sauf que les effets secondaires es’contés ont varié : le générique de la quenouille n’a pas reçu son agrément et pour cause, notre héroïne, loin d’être red stone, se sent plus vivante qu’à son manoir. Plus vibrante que son canard. La dame est piquée. Le Prince restera sur le carreau, cette fois-ci, jusqu’à la prochaine levée… Ça ne fait pas un pli.

Cendrillon ne croit plus qu’aux contes de faits. Renonce au king pour un viking, troque le blingbling pour du couchsurfing, son string pour… non, celui-là, elle le garde finalement ! Aurait-elle perdu la tête dans une de ces fêtes ? Au contraire : elle l’a trouvée ! Ça faisait si longtemps qu’elle a même failli ne pas la reconnaître… La petite fille a trop voulu plaire, s’est perdue en chemin, pâte à modeler entre tant de mains…

Cendrillon ne veut plus se déguiser, ni biaiser. Il est enfin minuit. Elle est prête pour ouvrir un nouveau conte, à découvert.

Pin It on Pinterest