activ’ à l’école

21 Nov 2017

Style haut

Adeptes de montagne et de nature, ces irlandais discrets ont dû suivre un sacré cahier des charges pour transformer l’ancienne école d’un village savoyard en résidence secondaire familiale. D’une surface de près de 200 m2 , le chalet de trois étages n’a pas été finalisé en deux coups de crayon ! Mais le résultat est classe.

Il y a longtemps déjà que ces résidents londoniens sont tombés amoureux de ce coin de Tarentaise. Dans cette station de ski à l’aura internationale, ils ont acquis en premier lieu un bel appartement central qu’ils ont entièrement structuré et décoré en collaboration avec l’antenne savoyarde du groupe d’aménagement «Réponse».

En quête de calme et de verdure, lassés de dix ans de collectif et “d’embouteillages dans le local à skis commun”, les quadragénaires se sont finalement lancés à la recherche d’un bien pour abriter leurs séjours réguliers à la montagne. “Nous voulions un chalet ancien, bien situé, dans lequel on puisse avoir des espaces spécifiques pour stocker notre matériel de ski et nos vélos. Nous avons mis longtemps à trouver celui-ci qui a un emplacement de rêve, à côté de la rivière et de la forêt, dans un vieux village à quelques kilomètres de la station. La maison, anciennement une école,appartenait à la municipalité qui y logeait des saisonniers. Elle était négligée depuis longtemps, mais offrait beaucoup de potentiel. Nous avons vraiment apprécié le travail du Groupe Réponse pour l’appartement et nous voulions à nouveau collaborer avec eux. Avant d’acheter, nous avons consulté Chantal Rolewski, l’architecte d’intérieur de l’agence pour être sûrs qu’elle ait la même vision créative que nous…

LES FENÊTRES ÉTAIENT PETITES LE FAIT DE POUVOIR CRÉER DES BAIES VITRÉES ÉTAIT IMPORTANT POUR NOUS. AVOIR DE BELLES VUES, ET REGARDER LA NATURE COMME SI CHAQUE OUVERTURE ÉTAIT UN VÉRITABLE TABLEAU.

CAS D’ÉCOLE

Impliquée à la source, l’intervenante effectue une première visite en août 2014 et le couple finalise l’acquisition en avril 2015. Chantal confie avoir été de prime abord un peu effrayée par la nature du projet : “Dès le départ, ce n’était pas facile. Dans ce hameau, vivent encore des personnes âgées qui voyaient d’un mauvais œil que l’école du village devienne la propriété privée d’un «étranger» Pour le permis de construire, il y avait beaucoup de contraintes dues à l’emplacement sur un terrain communal. Et la maison était presque insalubre, il y avait une telle humidité que les murs suintaient! Par la suite, il a fallu dévier la source qui passait sous le bâtiment pour la drainer vers le ruisseau voisin. Nous avons aussi dû décaisser pour gagner de la hauteur sur le niveau le plus bas qui plafonnait à deux mètres, et procéder à des extensions. Le chantier a nécessité beaucoup de gros œuvres et de travail de terrassement.

Quoique conscients des difficultés d’une telle entreprise, les protagonistes se lancent dans l’opération avec l’idée de conserver le toit et les murs et de restructurer intégralement l’intérieur. “Les fenêtres étaient petites et le fait de pouvoir créer des baies vitrées a été intégré dans la négociation d’achat avec la mairie. Il est important pour nous d’avoir de belles vues, et de pouvoir regarder la nature comme si chaque ouverture était un véritable tableau”.

DEGRÉ SUPÉRIEUR

Pour profiter d’une vision optimale, la pièce à vivre de 60 m2 comprenant la cuisine ouverte, un coin repas et un salon avec bibliothèque, a donc été naturellement aménagée sur le niveau le plus élevé (bordé par un large balcon). Et la mezzanine enlevée pour gagner de la hauteur sous plafond en conservant des poutres apparentes. Occupant une place centrale, la cheminée vitrée sur les quatre côtés s’appuie sur un socle en pierres sèches (en rappel au mur de l’escalier) et en Pierre Bleue du Hainaut, une sorte de granit également utilisée dans d’autres aménagements du chalet.

S’orientant au départ vers un classique parquet à chevrons, les propriétaires ont finalement opté pour un sol original, en chêne massif noir : “Ils ont fait quelques choix audacieux car ils aiment être surpris et apprécient les matériaux nouveaux. Ils ne sont pas dans le bling bling, ils aiment le beau, le massif, le naturel, l’authentique, mais aussi le contemporain associé au vintage. Ils adorent le mobilier d’esprit danois notamment Knoll®, et possédaient déjà la plupart des meubles design dans leur résidence de Londres”, reconnaît Chantal.

BONS POINTS

Des meubles de style qui, pour certains, ont trouvé leur place dans la Master du couple située en face de la porte d’entrée principale. Dans cet espace de près de 45m2 où chambre et salle de bains ne sont pas séparées, l’intime s’abrite uniquement dans la douche dont les cloisons transparentes enserrent un tissu clair légèrement occultant. Au niveau du dessous, accessible par un escalier épuré sous lequel se niche à merveille une belle cave vitrée, la chambre de la fille de la famille laisse percevoir quelques traces d’enfance, aussi bien que les goûts affirmés d’une jeune femme de 19 ans.

A quelques pas de là, les amis de passage peuvent profiter de la troisième chambre du chalet, de la douche hammam, ou du jacuzzi situé sur la terrasse voisine, tandis que skis et vélos patientent dans leurs locaux dédiés.

Au total, tous ces aménagements, parfois complexes, ont nécessité plusieurs mois de travaux. Mais depuis Noël 2016, les propriétaires ont déjà pu vivre de belles récréations… Ils sont à bonne école !

+ d’infos :
www.reponse.fr

Décoratrice : Chantal Rolewski
Architecte : Béatrice Sornicle

Photos : Rose-Marie Loisy

Béatrice Meynier

Béatrice Meynier

Journaliste SURNOM: du classique Béa au moins conventionnel Chounie. PERSONNAGE DE FICTION: une héroïne qui se baladerait de roman en roman, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre... Sinon l’inventeur de la machine à miniaturisation de voiture pour la mettre dans mon sac à main au lieu de la garer (un vieux fantasme !) OBJET FETICHE: la bague offerte par mes parents pour mes 20 ans. ADAGE: positive attitude. JE GARDE: Raiponce: mes cheveux ! Et 2 ou 3 autres bricoles... JE JETTE: en combien de lignes ? DANS 20 ANS? tout est possible... presse@activmag.fr

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