alors, féministe : un gros mot ?

1 Mai 2017

Je dois passer à confesse : je n’étais pas la dernière à m’offusquer quand on me «traitait» de féministe. Moi ? Féministe ? Mais pas du tout !! C’est un combat d’un autre temps, m’insurgeais-je, et révolu qui plus est. Et d’en remettre une couche : pour preuve, j’ai réussi à être patronne, je ne fais aucune distinction entre mes salariés (OK, ce sont quasiment toutes des femmes, mais bon), mon mari est une perle à la maison et avec les gosses, c’est même moi qui aie parfois des scrupules en rentrant du boulot, mon ordinateur encore sous le bras… c’est pour dire… Alors, oui, je montre mes nichons, mais uniquement sur la plage ! Non, vraiment… moi féministe, ça me fait bien marrer !

Oui mais voilà, je dois me rendre à l’évidence, je vis au pays de Oui-oui ! Et j’ai parfois oublié combien j’ai dû me battre pour en trouver l’adresse, affronter les résistances, le scepticisme, toujours prouver. Oublié que j’ai surtout eu beaucoup de chance d’avoir fait les bonnes rencontres, croiser la route de personnes incroyables qui m’ont aimée, fait confiance et donné des ailes. Et force est de constater que tout le monde n’a pas cette chance. Alors oui, je suis pour l’égalité des chances ! Féministe, moi ? Oh que oui.

Mais le féminisme, c’est encore les hommes qui en parlent le mieux ! Enfin… certains ! Témoignage…

“Un ami est passé à la maison cet après-midi. Autour d’un café, on parlait sur la vie, les choses du quotidien et à un moment donné, je lui ai dit : « Attends 2 mn, je fais la vaisselle et je reviens ». Il m’a regardé comme si je venais de lui dire que j’allais construire une bombe… Alors, il m’a dit avec un ton aussi admiratif que perplexe : « Heureusement que tu aides ta femme, moi je n’aide pas la mienne parce que, quand je le fais, j’ai aucune reconnaissance de sa part, même la semaine dernière, j’ai passé la serpillière et même pas un merci ».

Je me suis assis à nouveau devant lui et je lui explique que je n’aide pas ma femme en réalité. Ma femme n’a pas besoin d’aide, elle a besoin d’un compagnon. Il ne s’agit pas d’une aide. Nos tâches sont partagées.
J’habite avec elle à la maison, donc c’est normal que je nettoie la maison car je la salis également. Je n’aide pas ma femme à cuisiner parce que moi aussi
j’ai besoin de manger donc il est nécessaire que moi aussi je cuisine. Je n’aide pas ma femme à faire la vaisselle, je la fais car moi aussi j’utilise des assiettes, des verres et des fourchettes quand je mange. Je n’aide pas ma femme avec les enfants parce qu’ils sont mes enfants aussi et c’est mon obligation de père. Je n’aide pas ma femme à laver, étendre ou plier les vêtements : je le fais car le linge est aussi le mien et celui de mes enfants. Je ne suis pas une aide à la maison, je suis une partie de cette maison.

Et en ce qui concerne la partie de la reconnaissance et du remerciement, j’ai demandé à mon ami quand était la dernière fois qu’il a remercié sa femme après qu’elle ait fini de nettoyer la maison, s’occuper du linge, changer les draps, donner le bain aux enfants, cuisiner, organiser tout le reste…

Est-ce que tu lui as dit merci ? Mais un vrai merci, du type : « WOW ma chérie !! Tu es fantastique !! ».

Ça te paraît absurde ? Bizarre ? Il y a encore beaucoup de gens qui sont toujours machos et qui croient que les femmes ont obligation de tout faire sans qu’ils lèvent le petit doigt. Remercie ta femme de la même façon que tu aimerais être remercié. Donne un coup de main, comporte-toi comme un vrai homme, un vrai compagnon et pas comme un hôte qui vient juste manger, dormir, prendre sa douche et satisfaire ses besoin sexuels… Sentez-vous à la maison. Dans votre maison ! Le véritable changement dans notre société commence dans nos foyers, par nos actions.” Andrea B.

Lara Ketterer

Lara Ketterer

Lara Ketterer meneuse de revue SURNOM: enfant, c’était Tatouille, en rapport avec mon prénom... PERSONNAGE DE FICTION: depuis toujours : la femme piège, d’Enki Bilal, une reporter mystérieuse et un peu paumée en 2025... OBJET FETICHE: mon téléphone portable, un vrai doudou que je traîne partout ! ADAGE: vivre sans folie, ce n’est pas raisonnable du tout ! JE GARDE: mes yeux et mon esprit rock, toujours provoc ! JE JETTE: mes coups de blues, ça abime les yeux ! DANS 20 ANS ? Adulte ? presse@activmag.fr

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