annecy : changement de look…

8 Nov 2018

Lèche -vitrines…

Deux centres commerciaux aux allures de soucoupes volantes, un haras totalement repensé, deux parcs qui s’ouvrent au public… Annecy, la belle endormie et son agglo se refont une beauté. Aperçu.

LE HARAS ON Y EST PRESQUE !

Ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué, mais soyons tout de même optimistes ! Si d’autres scuds et propos peu élégants peuvent encore tomber lors de la prochaine réunion du conseil municipal d’Annecy le 12 novembre prochain, il semble que la «nouvelle histoire» du haras puisse enfin pouvoir être entérinée. “C’est un lieu que l’on pourra visiter, où l’on pourra se détendre et vivre des expériences culinaire et culturelle. Un projet de qualité et équilibré en somme”, résume Dominique Puthod, maire délégué de la commune déléguée d’Annecy et maire adjoint de la commune nouvelle d’Annecy. Projet d’ampleur – même si pour le groupe du conseiller municipal Denis Duperthuy, il manque d’éclat – il combine trois objectifs : ouvrir le site au public en en faisant un «espace de vie attractif», créer un lieu culturel et gastronomique «emblématique» et restaurer près de 6500 m2 de bâtiments inscrits au titre de l’inventaire des monuments historiques.

THE PLACE TO BE

En 2023, date de livraison estimée, derrière un mur d’enceinte qui sera au trois-quarts détruit, le haras abritera donc un parc public paysager englobant l’actuelle carrière, mais végétalisée et un carrousel mi-œuvre d’art mi-manège pour enfants ; une salle de convivialité ; un restaurant et une halle gourmande (13000 m2 de surface commerciale, 25 professionnels). Dédiée aux produits locaux et artisanaux, celle-ci fait l’objet d’une grande attention de la part des commerçants d’Annecy qui rêvent qu’un quota d’acteurs annéciens soit imposé. Une attente pour le moins partagée par Denis Duperthuy, qui a plutôt milité pour un marché de producteurs locaux comme «Au rendez-vous du terroir», à la maison de l’agriculture.

Quant à la fameuse Cité du cinéma d’animation qui, magistral tour de force, n’est pas encore née qu’elle essuie déjà nombre de critiques, elle sera composée d’un dispositif de médiation (la Fabrique), de l’exposition permanente d’une partie des 5000 pièces de collection de l’actuel musée du film d’animation (la Galerie, 500m2), d’une salle de projection – dont les 300 à 350 fauteuils pourront être désinstallés à l’envi -, d’un espace d’exposition temporaire (1000m2) ; d’un lieu d’expérimentation des techniques de l’animation pour le grand public (l’Arène) et d’une résidence d’artistes.

Si les bureaux de Citia (Cité de l’image en mouvement, d’où une certaine confusion avec le projet de Cité de l’animation) seront accueillis sur le site du haras, il est peu probable, selon Dominique Puthod, que l’organisateur du festival international d’animation soit le gestionnaire du site du haras. D’abord parce que ce n’est ni sa vocation ni son métier, et aussi car son statut d’Etablissement public de coopération culturelle l’empêche de faire appel à du mécénat. L’argument suffira-t-il à faire taire ceux qui évoquent un conflit d’intérêts ?

16 M€ À TROUVER

Côté travaux annoncés pour 2020, mis à part une construction jugée «sans intérêt architectural particulier» (angle du boulevard du Lycée et rue Jean Jaurès), les bâtiments conserveront leur apparence et leur ordonnancement.

Parmi les réalisations espérées (espérées car elles doivent être retenues par l’équipe d’architectes lauréate) : une verrière reliant les deux anciennes écuries qui accueilleront la halle gourmande, un second manège accolé à l’actuel, un parvis entre le collège Raoul Blanchard et le haras, et une place publique donnant sur la rue de la Paix. Ambitieuse, la restauration du haras est aussi un projet coûteux.

Car, même si “un tiers de subventions publiques déjà rassemblé, ce n’est pas si mal par les temps qui courent”, lâche-t-on à la mairie d’Annecy, il s’agit quand même de réunir 23 M€. Sauf qu’en complément de ce fameux tiers apporté par l’Etat, la Région, le Département et les Monuments historiques, selon Dominique Puthod, une rallonge de l’Etat est possible et des opérations foncières à venir sur le périmètre d’Annecy historique pourraient abonder le budget d’investissement, actuel centre des crispations. A suivre…

 

SØSTRENE GRENE & CHEZ INGALLS ENTERRENT LA GALERIE ROYALE CENTER

 

Elle a connu ses heures de gloire, mais depuis une bonne décennie, la galerie commerciale Royale center périclite. Son entrée côté rue de l’Annexion devrait(1) même être fermée pour raison de sécurité. «Cheval de bataille» du maire d’Annecy, sa requalification s’est longtemps fait attendre. Sorte d’Arlésienne made in Haute-Savoie.

On sait pourtant que la Municipalité souhaite en finir avec son organisation en croix, un modèle qui “n’a plus cours aujourd’hui” selon Jean-Luc Rigaut, plutôt intéressé par l’installation de magasins qui donneraient sur la rue. Ce dessein semble toutefois en bonne voie : l’enseigne danoise Søstrene Grene va s’installer le 16 novembre côté rue Royale (des travaux sont en cours sur plus de 400m2) et l’espace réunissant jadis plusieurs boutiques et donnant sur la rue Vaugelas est en cours de transformation pour accueillir, dans un seul et même tenant, l’extension du restaurant Chez Ingalls. Enfin, selon la Ville, le propriétaire de Franprix lorgnerait sur des mètres carrés supplémentaires.

AFFAIRES PRIVÉES

Pour le reste, c’est à dire l’axe Annexion-La Poste, il faudra attendre que “l’histoire invraisemblable de gestionnaires et sous-gestionnaires” actuelle se dissipe. “La Ville n’a pas du tout la main sur ce sujet”, rappelle Marie-Agnès Bourmault, maire adjoint de la commune nouvelle d’Annecy à l’urbanisme réglementaire. “Il s’agit de propriétaires et de locataires privés qui ont toutes les peines du monde à se mettre d’accord.” Et le droit de préemption commercial qui devrait être instauré prochainement sur le périmètre de la commune nouvelle n’y changera rien. Côté rue de la Poste ? “Cela pourrait rester comme ça, annonce Jean-Luc Rigaut. Ça va dépendre des futurs acquéreurs.”

(1) l’arrêté municipal a été pris mais pas appliqué

 

LE GRAND LIFTING DES GALERIES LAFAYETTE C’EST MAINTENANT !

On ne va pas chipoter ! Le grand chantier auquel se préparent les «nouga» ne sera pas terminé en 2019, pour les 50 ans du magasin. Mais «les premiers coups de pioche» eux, pourraient bien avoir lieu l’an prochain. Tremblez Annéciens, le nouveau visage des Galeries Lafayette va vous laisser coi. Foi de Frédéric Heulin, directeur du site.

“C’est assez exceptionnel ce qui se passera à Annecy”, annonce-t-il. Ce sera le troisième magasin de la sorte en France, après Carré Sénart et Marseille Prado. Et Frédéric Heulin d’ajouter qu’il ne s’agit pas d’une simple rénovation car le projet touche, «de manière notoire» à la fois l’extérieur et l’intérieur du bâtiment. “On va refaire le magasin du sol au plafond”, confirme celui qui est à ses commandes depuis septembre 2017. “Aujourd’hui, on a une succession de marques et de mobiliers différents. Demain, les marques viendront s’intégrer dans un concept de mobilier plus homogène, beaucoup plus épuré. Il y aura un fil conducteur d’un stand à l’autre, et d’un univers à l’autre. De sorte que nos clients vivront une expérience «un peu plus show-room»”.

OREILLES DE MICKEY

Les travaux, que les Galeries Lafayette souhaitent contenir en deux ans pour l’intérieur et autant pour l’extérieur, sans doute avec un léger décalage entre les deux, se feront sans que le magasin ferme. A la «coque» actuelle, il s’agit d’ajouter une trentaine de nouvelles cellules commerçantes, dans des constructions arrondies, accolées au bâtiment carré originel. 13545m2 de surface plancher créés porteront l’ensemble à 26 957 m2(1).

Dans cette nouvelle superficie, 450 m2 de surface de vente seront réservés au grand magasin. Que trouvera-t-on dans ces «oreilles de Mickey» ? “Il y aura de tout, annonce Frédéric Heulin. Des métiers de bouche, de la restauration, de la mode, de l’accessoire, peut-être un supermarché bio…”. Des enseignes qui ne sont peut-être pas encore présentes sur l’agglo. Mais “pas de luxe” prévient le directeur ! Même si la volonté des Galeries Lafayette est de monter en gamme ; Vuitton, Dior, Chanel and Co ne sont pas attendues. Quant au stationnement, à l’anneau déjà rénové, s’ajoute la végétalisation du parking (angle rues des Sœurs Blanches et Thomas Ruphy).

QUESTION D’ADN

Si l’enjeu est de «créer un vrai pôle commercial dynamique pour ce triangle d’or qui le mérite», il s’agit aussi de lutter contre le commerce en ligne, et «d’être prêt» lorsque débarqueront l’Outlet des marques de Bellegarde-sur-Valserine et Open Sky (Grand Epagny, lire la suite de l’article). Et la solution que proposent les Galeries Lafayette est simple : “Faire vivre au client une expérience différente, plus émotionnelle que transactionnelle.”

Plus question de «faire ses courses», mais plutôt de passer du «bon temps», de lire un livre, d’écouter de la musique dans l’une des zones non marchandes qui seront créées. La «place du village» du futur en somme ! “On veut que les gens se sentent bien chez nous, qu’ils se sentent chez eux”, rappelle le directeur. Et d’ajouter : “On ne peut pas être plus ouvert que les sites en ligne, ni se battre contre leur offre. Ce qu’Internet ne peut pas proposer, c’est à nous de le faire.” Et ça tombe bien car d’après Frédéric Heulin: “Innover, c’est dans l’ADN des Galeries Lafayette.”

Magie des calendriers, s’ils sont respectés, les rénovations des Galeries Lafayette et des haras devraient être achevées à des échéances proches. Ce qui donne à réfléchir à la Ville d’Annecy sur les flux de promeneurs que ces deux «nouveaux» sites vont générer voire s’échanger. Une liaison piétonne pourrait se faire via la rue Eloi Serand admettait, il y a quatre ans déjà, Jean-Luc Rigaut. Le maire de la commune nouvelle d’Annecy fait le même constat aujourd’hui : “Cette petite rue va doucement muter. Cela se fera naturellement”. Pour l’heure, rien n’est encore défini selon lui : “Ce sera un sujet pour les mandats suivants…”. Et de préciser que de tels aménagements «accompagnent» le développement de la ville et la «recomposition commerciale» de ses quartiers plus qu’ils les conditionnent.

(1) Permis de construire du 2 mars 2018

 

TOUT LE MONDE SE LÈVE POUR OPENSKY !

7000m2 de commerces supplémentaire au Grand Epagny, c’est entre autres ce que propose la Compagnie de Phalsbourg avec Open Sky. «Novateur», ce projet n’a cependant pas été accueilli avec joie en janvier 2018, lors de la présentation faite par la Chambre de Commerce et d’Industrie Haute-Savoie, propriétaire du terrain.

Bref rappel des faits. Juin 2013, un incendie ravage un des trois bâtiments(1) construits dans les années 1980 sur un terrain de 24000m2 de la zone commerciale de Grand Epagny. Trois solutions s’offrent alors au propriétaire du tènement, la CCI : reconstruire, vendre la parcelle ou trouver un investisseur via un bail à construction. C’est la troisième voie qui est choisie et en février 2017, un appel à projet est lancé. Six offres sont reçues. Parmi elles, la lauréate Open Sky, portée par la Compagnie de Phalsbourg, «un des plus grands groupes français privés non cotés de l’immobilier», selon Mathieu Boncour, son responsable des relations institutionnelles et du mécénat.

Mises à part les données transmises lors de la présentation faite à la presse en janvier dernier – sur le site de 11000 m2 seront implantés 7000 m2 de commerces, 1700 m2 de restauration, 2300 m2 d’espace de loisirs et 1 parking en silo sur quatre niveaux-, on ne sait pas grand-chose de ce projet labellisé Minergie Eco. Et c’est bien ce qui irrite les commerçants de l’agglomération annécienne. Selon Ludovic Senet, membre des Vitrines d’Annecy, le sujet est d’ailleurs «brûlant et épineux». Ses confrères s’agacent aussi de ne pas avoir été consultés et craignent que si les élus annéciens ne s’activent pas sur la question du stationnement, la ville se vide encore un peu plus. “Bien sûr que je préférerais qu’il n’y ait pas ce projet-là. Il faut sauver les centre-ville, et ce n’est pas en construisant des mètres carrés commerciaux à l’extérieur qu’on y parviendra”, commente Frédéric Heulin, directeur des Galeries Lafayette, tout en reconnaissant que la concurrence «stimule».

ZEN, RESTONS ZEN

Du côté de la compagnie de Phalsbourg, on cultive la zénitude. “Une offre comme Open sky est moins dans la prédation que dans la complémentarité”, assure Mathieu Boncour avant d’ajouter que “la période qui va s’ouvrir va amener des discussions avec les enseignes existantes” à Epagny, jusqu’à Annecy. “Les interrogations sont légitimes et nous ferons en sorte d’établir un dialogue en temps voulu”, complète-t-il glissant au passage qu’il n’a pas été sollicité par lesdites enseignes. Et d’avertir : “Partout où nous avons des sites(2), nous avons vécu cette appréhension mais nous vivons aujourd’hui dans une relation partenariale avec les enseignes. On est dans la complémentarité avec le commerce existant, puisque notre priorité n’est pas de tuer le commerce physique mais de le faire vivre.”

Alors quoi ? Hors du flou artistique concernant le contenu concret du projet, son orientation est, elle, bien détaillée : “La vraie question aujourd’hui, c’est plutôt commerce physique contre commerce en ligne, développe Mathieu Boncour. Si le commerce physique ne se réinvente pas, il mourra. Il faut ramener l’envie de se promener, de se retrouver dans un lieu… Tout ce qui fait le charme du shopping. C’est ce qu’on trouve dans Open Sky : un projet où l’on a du commerce, un peu de restauration, du loisir, le tout dans un cadre extrêmement végétalisé, avec des miroirs d’eau, des terrasses de restaurant… On recrée un lieu de vie. Ce n’est pas juste une série de magasins posés les uns à côté des autres, sans âme, avec trois parkings. On est vraiment dans la création d’une unité cohérente de vie.”

Pour Mathieu Boncour, Open Sky illustre par ailleurs parfaitement les valeurs de la Compagnie de Phalsbourg : des modèles uniques, sur mesure qui reposent sur “une architecture exceptionnelle, une vraie qualité environnementale, un grand soin apporté au bien-être du client et un digital puissant”.

…SI LE COMMERCE PHYSIQUE NE SE RÉINVENTE PAS, IL MOURRA. IL FAUT RAMENER L’ENVIE DE SE PROMENER, DE SE RETROUVER DANS UN LIEU…

RÉUNION AU SOMMET

En attendant les travaux annoncés au printemps 2019, pour une livraison fin 2020/début 2021, une rencontre entre les représentants de la Compagnie de Phalsbourg et de Grand Annecy agglomération “est programmée pour cette fin de mois” selon Jean-Luc Rigaut. “J’attends de voir ce qu’ils veulent proposer avant de me positionner”, résume un président qui se dit lui aussi préoccupé. “Le moment venu, il y aura des autorisations à donner, notamment avec la Commission départementale d’aménagement commercial”, précise-t-il rappelant que l’Agglo n’autorise plus d’extension, mais soutient la revalorisation et de la mise en qualité des sites commerciaux existants.

(1) L’incendie a détruit le Centre régional de dédouanement laissant intact deux autres bâtiments qui hébergent encore cinq locataires.
(2) L’Atoll à Angers-Beaucouzé, Waves Actisud à Metz, The Village à Villefontaine, Nice gare Thiers…

 

LES CAPUCINS 117 LOGEMENTS, UN HÔTEL ET UN RESTAURANT ?

S’il n’y avait pas eu la mobilisation d’habitants, du conseiller municipal annécien Denis Duperthuy et de ses colistiers, les Annéciens n’auraient sans doute pas su que derrière l’ordinaire église des Capucins, avenue de Cran, se trouvent un couvent et quelque 13000 m2 de jardins. C’est autour de ces bâtiments et parc, que le projet «Révélation» doit bientôt se déployer.

La construction de l’ensemble immobilier doit comprendre 117 logements répartis sur quatre immeubles. Tandis que le jardin sera conservé, en tout cas plus de 9000m2 qui seront «restitués aux Annéciens» sous la forme d’un parc ouvert au public, un «parc habité» selon le promoteur immobilier, l’église et le couvent seront eux conservés et réhabilités. Quant au centre d’hébergement et de réinsertion sociale Saint-François d’Assise, “la Ville appuie la construction d’un nouveau bâtiment situé boulevard du Fier”, explique Marie-Agnès Bourmault, maire adjoint de la commune nouvelle d’Annecy à l’urbanisme réglementaire.

LES RÉFRACTAIRES TOUJOURS DEBOUT

Bien que les documents officiels annoncent que le couvent accueillera des locaux d’activités dans sa partie basse (bureaux, commerces…) et huit duplex dans sa partie supérieure reconstruite ; il semble qu’un tout autre projet pourrait être réalisé : une résidence hôtelière, un restaurant et des espaces de coworking.

Annoncée pour 2019, la livraison d’une première partie de ces logements hérisse le poil de l’association «Les amis du domaine des Capucins» et d’élus annéciens, en témoignent les récentes inscriptions et autres collages que l’on peut voir sur les panneaux installés par le promoteur immobilier qui longent le site. “Ce parc est le dernier poumon vert naturel de la ville, s’agace Denis Duperthuy. Il est nécessaire de le garder dans sa totalité. Cette décision n’est pas la bonne, nous ne cesserons pas de le rappeler au maire.”

 

BALLEYDIER LE DOUBLE EFFET KISS COOL

C’est l’histoire d’un échange(1) de terrains situés côte à côte, au carrefour de la rue des Marquisats et de l’avenue du Trésum. L’un, propriété de la Ville d’Annecy ; l’autre de la congrégation des sœurs de Saint-Joseph. D’un côté un vaste terrain, un peu vague, reconverti en parking ; de l’autre, un parc dont on dit qu’il est immense, jouxtant un cloître (en cours de réhabilitation(2)) et un autre bâtiment, là même où est né l’ordre de la Visitation.

Sur ce que les Annéciens appellent le parking Balleydier, entre 80 et 100 logements sont attendus(3) ainsi que des commerces dont un supermarché (2500m2 ), et un parking. Avec le départ du commissariat (direction le quartier de la gare), la configuration du projet a évolué : le parking public souterrain de 810 places imaginé sur cinq niveaux sera finalement calibré sur les besoins de la construction.

SECTEUR STRATÉGIQUE

Profitant de cette nouvelle donne, la Ville a par ailleurs demandé à l’architecte du projet de revoir sa copie. “On a pris le temps de réfléchir car on est sur un secteur stratégique, explique Marie-Agnès Bourmault, maire adjoint de la commune nouvelle d’Annecy à l’urbanisme réglementaire. C’est une entrée de ville, face au lac, dans un quartier qui a déjà fait beaucoup parler de lui et qui va énormément bouger dans les années à venir. Il n’est pas question de se louper.” Ce projet ne serait pas aussi intéressant s’il ne se couplait pas avec l’ouverture au public du fameux parc des sœurs, prévue pour 2022. “L’un des enjeux de la construction à venir est de faire qu’il y ait un cheminement naturel vers ce parc, un lien entre l’ensemble de Christian de Portzamparc et la vieille ville”, confirme Marie-Agnès Bourmault.

(1) moyennant une soulte
(2) construction de 39 logements pour 2019, projet lauréat du «Geste d’or»
(3) 7200 m2 dans le projet initial.

 

LES TRÉSUMS ENTRACTE ?

Un premier îlot livré à l’hiver 2017, un autre en juin 2018 et le prochain avant l’été 2019. “Un îlot par an, en construction et en commercialisation, pour prendre le temps de faire les choses comme il faut”, résume Bertrand Chambon, directeur régional du Crédit Agricole Immobilier, organisme promoteur du projet «Avant-Scène» signé Chistian de Portzamparc, qui comptera au final 7 îlots sur un parc de 6 hectares. Sur la face nord, le long de l’avenue du Trésum, le gros œuvre est donc terminé, les deux dernières grues vont être démontées.

Mais depuis le 1er octobre, les opérations de terrassement ont commencé sur la partie sud, du côté de la Fédération Française de Ski : des tirs de mines 2 fois par jour, avec interruption de la circulation pour des raisons évidentes de sécurité, qui s’étireront jusqu’à la fin mars, date à laquelle reprendra la construction des bâtiments (logements, hôtel et résidence sénior). Le parc, quant à lui, avec une grande moitié des zones déjà plantées et arborées, a presque son visage définitif. Livraison finale de l’ensemble prévue pour fin 2022.

© Quentin Trillot-ville d’Annecy / © Ville d’Annecy / ©CompagnieDePhalsbourg / © Julien bruno-mattiet / © Eric Perret / © Golem Images

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