… avec une chaussure noire

4 Fév 2017

coup de jaune !

La décoratrice et peintre Véronique Lemaire a transformé un ancien appartement compartimenté et chagrin de la presqu’île lyonnaise en un intérieur solaire , lumineusement vintage. Chaussez vos verres fumés !

Véronique Lemaire est un feu follet. Un feu follet qui a un sens inné de l’harmonie et de l’ordre. Il suffit que cette peintre, devenue décoratrice, déplace quelques objets, façonne des piles de papiers, retire ceci, ajoute cela, et tout semble tomber juste. “Si vous saviez ! C’est un tel bonheur pour moi de toucher à tout”, commente-t-elle simplement. Cette diplômée des Beaux-arts et de l’école du Louvre a dessiné tous les plans de la maisonnée, y compris ceux de la cuisine, “essentiel si l’on ne veut pas voir le four depuis le salon…”

DU SENTIMENT, DE L’INSPIRATION, MAIS DE LA PRÉ-CI-SION

Il fallait bien une personne comme Véronique Lemaire pour caser et mettre en scène de manière lisible les innombrables trouvailles de la propriétaire. Cette dernière est en effet une serial-chineuse, partisane d’un certain bazar ambiant, de surcroît. Toutes deux se sont rencontrées via un ami commun. Lors d’un précédent chantier de rénovation, la première avait fait appel à la seconde. Ces femmes énergiques et enthousiastes se lient rapidement d’amitié. Et c’est tout naturellement que Marie appelle Véronique pour lui demander conseil à propos d’un appartement qu’elle hésite à acquérir pour ses enfants et elle. Véronique confirme rapidement le grand potentiel des lieux. Elle se représente déjà les futurs volumes de cette habitation dotée de hauts plafonds, dès que la distribution tarabustée et datée des pièces aura été revue. En réalité, l’habitation est “une page blanche où tout est à faire”. Autrement dit, un rêve pour la décoratrice.

Il « suffira » de casser le côté archi classique de ce logis suranné pour laisser place à un nid pur et féminin. D’abord, abattre les cloisons de l’ancienne cuisine riquiqui pour ouvrir les perspectives, et créer des déambulations traversantes. Dans la pièce à vivre, la prescription consiste à redessiner la cheminée de manière à la rendre contemporaine, à surdimensionner les portes coulissantes de la chambre attenante pour plus d’originalité, et à percer une verrière afin de diriger la lumière venue de la rue vers l’alcôve salle à manger. Puis, tout peindre en blanc.

UN BLANC PEUT EN CACHER UN AUTRE…

Il y a d’ailleurs une ruse derrière la blancheur moelleuse et chaleureuse de l’habitation : les peintures employées ne sont pas de véritables blancs. Véronique a en effet truffé les lieux de faux tons, en travaillant des jaunes cuits, notamment. Idem pour le béton, gratifié de teintes beiges afin, là aussi, d’obtenir un résultat plus doux et flatteur. Quant à la décoration, “c’est le fauteuil jaune du salon, chiné par la propriétaire, qui a donné le la. C’est le début de l’histoire”.
Une poignée de meubles neufs – la table de la salle à manger, le canapé, des tables d’appoint – tout comme deux grandes armoires chinoises, permettent d’éviter le piège du 100% vintage. L’ensemble est éclairé par les pièces uniques de Marie, d’anciens luminaires qu’elle coiffe d’abat-jour en papier artisanal ou en tissu, confectionnés par ses soins. “Il faut que tout aille ensemble, que les choses se répondent, mais sans que ce soit trop évident ou artificiel”, observe Véronique.
 

Et puis, le décor est parsemé de touches d’humour, à l’image de cette gigantesque et improbable paire de souliers masculins, un coup de cœur absolu de Marie (qui projette d’en faire un berceau pour ses futurs petits-enfants). Accessoires que Véronique a réussi à ajouter au tableau sans faire tache.

Un ancien plafonnier un peu hiératique sera plus « marrant » transformé en une boule qui se balance au bout d’un fil, dans un angle du salon, et qui attire irrésistiblement l’œil.

Au final, la demeure est un nid à bonnes idées. Car, pour Véronique Lemaire, il faut se garder de verser dans le stéréotypé. “La déco, c’est chouette quand c’est vivant, quand on s’amuse, sinon le décor paraît figé et tout devient d’une telle tristesse.”

Photos : Sabine Serrad

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