l’abus d’édito est dangereux pour la santé

l’abus d’édito est dangereux pour la santé

Aux grands mots, les grands remèdes, pour votre bien (et surtout le mien), nous vous offrons une page de sevrage. Vous nous remercierez plus tard !

PS : Vous avez échappé à : « Un ver, ça va, 3 vers, bonjour l’aide des gars ! Tu t’es vu quand t’as lu ? » Finalement, vous pouvez déjà nous remercier…

l’abus d’édito est dangereux pour la santé

play again !

« Alors, que veux-tu faire plus tard ?” La question s’est aussitôt mise à jouer au billard américain, rebondissant à la vitesse d’un flipper – la machine, pas le dauphin – sur les parois de ma boîte crânienne. Ça fait flipper. D’autant que cette dernière n’est pas bien grande, il faut reconnaître, quoiqu’un peu plus depuis que j’ai pris la grosse tête. C’était en Ecosse le mois dernier, lorsque j’ai réussi à formuler une phrase entière en anglais n’écoutant que mon courage et mon gosier à étancher. Pas de quoi prendre le melon!? Détrompez-vous, la performance relève de l’exploit chez moi. Devant ma requête en kit, le barman en kilt a même pris un air entendu, voire admiratif, sans doute troublé par ma syntaxe détaxée, brexit oblige, doublée d’un accent qu’Arafat n’aurait en rien renié. Quoi qu’il en soit le message est passé. L’homme est revenu avec un french coffee fumant, comprenez une cafetière bodum à presser, on n’a peut- être pas inventé l’eau chaude, mais le café à pomper, Shad’ok. Alors oui, j’avais commandé une pinte de bière, mais là n’est pas la question. C’est l’intention qui compte.

So what ? Que veux-tu faire plus tard ? J’ai toujours répondu, un peu précipitamment sans doute : Anne Sinclair. Enfiler des pulls woolite sous 40 degrés à l’ombre des projecteurs et des yeux aussi bleus que la cuisson de mes steaks, susurrer des questions indiscrètes en battant des cils et accoucher par le siège des politicards sans péridurale, c’est rudement tentant. Mais à bien y réfléchir, assurer le 7 sur 7 pendant que ton homme se tape des 5 à 7, c’est comme le mohair, ça me donne de l’urticaire.

Alors quoi ? Avocate bien mûre attachée aux barreaux d’un li’tige? Ça interpelle, je dois avouer. Ou traductrice de notices de montage de meubles do it yourself? Avec mes nouvelles compétences linguistiques, on créera à coup sûr une ligne Déco by Picasso. Et pourquoi pas écrivaine en veine depuis qu’elle a une touche avec son clavier? Une femme azerty en vaut deux, vous prêchez une Qwerty!

Ah non ! J’ai trouvé : quand je serai grande, je serai Miss Gulliver ! Mon passeport, aussi vierge que le casier de Sarkozy, ou presque, difficile de lutter, réclame la fin de l’immunité parlementaire. Il s’en tamponne de mes excuses bidons : maintenant que me voilà quasi bilingue, le monde va me faire du gringue. Et l’éconduire serait inconvenant, un con venant le confirmerait. De plus, ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse : si une place en Boeing vaut un lifting, je préfère me tirer au bout du monde, que la peau des fesses !

“Alors, chérie, que veux-tu faire plus tard, après le petit dej’ ?

Heu… La question s’est aussitôt mise à jouer au billard américain…

 

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Etes-vous prêt ?

Apéro spritz entre copines… Etats dames partagés… Au bout du 3e verre, le monde est refait et bien fait. Y a plus qu’à ! Mouais…“Le pouvoir de l’intention, tu connais?” Euh…“Quoi? #toiquisaistout, tu n’connais pas? Tu vas voir, ça va changer ta vie !” Et ça me fait mal de l’avouer, mais elle a raison. Le pouvoir de l’intention, vous connaissez? Vous allez voir, ça va changer votre vie!

Vous avez toujours rêvé de faire un tour du monde et pourtant votre passeport est aussi vierge qu’effarouché… Vous aspirez à un job plus excitant, ou soyons dingues, à créer votre boîte, mais tout ça reste en carton… Vous fantasmez sur cette femme incroyable (quoi? moi? ah… pardon), sur cet homme parfait pour vous et… Rien. Tout vous semble inaccessible. «J’peux pas, j’ai des gosses», «mon boss est cardiaque!», «mon compte bancaire a pris un méchant coup de soleil»… Alors oui, toutes ces excuses ne sont pas forcément bidons. Oui, des enfants, c’est une complexité. Avoir des finances dans le rouge, c’en est une aussi. Pour autant, une complexité n’a jamais été une impossibilité. Dites-moi : est-ce qu’il existe au moins une personne sur terre qui, avec les mêmes circonstances, l’a fait? Ne cherchez pas : la réponse est toujours «oui». Etes-vous sûr à 1000% que vous ne pouvez pas y arriver? Forcément, non, il y a toujours au moins une infime partie de vous qui croit que c’est possible. Il va juste falloir la doper. Et si le bonheur était à votre portée. S’il suffisait de le décider… Ça se tente, non?! Moi c’est tout vu.

Car malgré les excuses, vraies ou fausses, c’est moi qui choisis l’histoire que je vais me raconter. On dit souvent : «je crois ce que je vois».Et si on se disait plutôt: «je vois ce que je crois?» Je vais vivre ce que je décide de croire. Vous êtes au courant: notre pensée agit sur la matière – des études l’ont prouvé sur la structure de l’eau qui cristallise de telle ou telle façon selon qu’on lui envoie une pensée positive ou négative -, comme sur notre corps. Merci l’effet placebo qui fait 30% de la guérison! Ma pensée va attirer ma réalité. C’est mon pouvoir. Et il est énorme. Faites gaffe!

Notre inconscient nous dirige dans 99% des cas. Or, il est programmé par toute notre éducation, les conditionnements et les croyances limitatives inscrites dès l’enfance par notre entourage. En fait, on est victime de nous-mêmes. Compliqué de se reformater? Mais est-ce facile d’avoir une vie déprimante? Quitte à avoir une vie pas facile, autant s’impliquer dans ses rêves, non? Et changer de vibration pour attirer d’autres choses. Il suffit de le demander (à Dieu, à l’univers, à son inconscient, au grand Schtroumpf…), d’y croire. Et de ne pas se focaliser sur ce qui ne va pas, sur ce qu’on ne veut plus, au risque de les faire persister, comme un pilote de rallye qui, s’il se concentre sur ce qu’il veut éviter, ira droit dedans, et qui reste juste focus sur la direction à prendre.

Ainsi, notre monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur. Si je m’aime profondément, les gens vont commencer à m’aimer profondément. Si je me vois comme une opportunité, les gens vont me considérer ainsi. L’inverse est aussi facile à constater. Du coup, imaginez quelque chose qui vous met en joie, vous allez vibrer cette joie, et c’est cette vibration qui va jouer le rôle d’aimant. Le bonheur est un état d’esprit, il est en moi, en vous, ce n’est pas une acquisition. Une chose est sûre, si vous ne bougez pas, il ne se passera rien et vous n’aurez que des regrets.

Et on cherche tous la même chose, cet amour, cette plénitude, cette lumière, cette non-limite. Pour être heureux, il faut gagner en humilité, en intuition. Etre à l’écoute des signes. Il suffit de se poser et de voir qu’il n’y a rien d’autre que maintenant. Et est-ce que maintenant s’arrête quelque part? Non.

Nous ne sommes pas un monde avec 7 milliards d’individus. Nous sommes 7 milliards de mondes reliés entre eux. Nos pensées s’attirent, on rentre dans le monde des autres et inversement. Tout ce qui se passe dans mon monde, j’en suis l’auteur. Quelle bonne nouvelle! Rien n’est jamais écrit. L’avenir sera ce qu’on en fera. Vous êtes la réponse que vous cherchez. Lâchez vos certitudes! Vous ne savez pas ce qui est possible ou pas, alors décidez d’agir comme si tout était possible.

Un p’tit spritz?

 

+ d’infos : voir « La puissance de l’Intention » sur youtube

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j’ai toujours préféré…

J’ai toujours préféré à l’azur la vaudoise
Dont la côte escarpée anime bien des palais
Je me suis envolée sur des notes de jazz
Des vignes de Lavaux aux portes du Valais

De mon rivage en face
J’entends la contrebasse
Et tous ces musiciens
Qui sonnent le tocsin
Pour des nuits blanches
Et quelques boutanches Estampillées

J’ai toujours préféré à l’azur la vaudoise
J’ai toujours préféré à l’azur la vaudoise

J’ai toujours préféré à l’azur la vaudoise
Qui retourne la terre comme la planche à millions
Mais des rives aux Pléiades, la bourgeoise est courtoise
Palmiers sur le Léman, le vrai luxe du canton

De mon rivage en face
J’entends la contrebasse
Et soudain ça m’démange
J’ai la vision étrange
D’un Charlie Chaplin
D’un Freddie très Queen
Que tu Vevey

J’ai toujours préféré à l’azur la vaudoise
J’ai toujours préféré à l’azur la vaudoise

J’ai toujours préféré à l’azur la vaudoise
Qui dans les pintes, le soir, fait sauter les bouchons.
Montreux-moi tes secrets, que je les apprivoise
Ton château forteresse, que je tente l’évasion.

De mon rivage en face
J’entends la contrebasse
Un carré d’chocolat
Sur un verre de Chasselas
J’monte la cadence
Puise dans la jouvence
Et à téter le goulot
Finis dans un Rousseau
La fin de l’escalade
Je reste sur la rade
Face à moi, une fourchette
S’tappe le lac en jet set
Sur un bœuf endiablé
Morceau d’une côte fêlée…

J’ai toujours préféré à l’azur la vaudoise…

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l’échappée belle

Ça vous a peut-être échappé – à moi aussi d’ailleurs-, je suis de celles qui pédalent et pas que dans la choucroute, aussi fameuse soit-elle. Le nez dans le guidon, les fesses ventousées au cuir, chevauchant ma monture cheveux au vent, je fends l’air, l’air de rien. C’est bien simple, son assistance m’électrise, ses compteurs me grisent, en somme, j’me frise! C’est fou comme l’amour donne des ailes. Et pour être sa petite reine, croyez-moi sur parole, je mouille le maillot. Pas besoin de prologue ni de roulage de patins de frein, la chambre ne manque pas d’air.

Me voilà donc en roue libre quand un semi-remorque décide d’occuper tout le lit, pour prendre la pause. Dans mon élan – c’est fou comme l’amour rend téméraire -, telle une danseuse improvisée, voire improbable, j’entreprends de contourner l’obstacle par la droite, un bateau me faisant de l’œil. Quelques centimètres à grimper, pas de quoi serrer les plaquettes pour si pneu!

Mais il semblerait que l’un de nous deux soit trop lourd pour décoller du plancher. Sans me vanter, question balance, j’en connais un rayon, c’est d’ailleurs moi qui, là, ai fait un soleil. La roue tourne…

Le dentier accroché au bitume, je me sens aussi con qu’un Pignon à dîner. Je ne vais pas me braquet pour si peu. Je ne suis pas une dégonflée, le coup de pompe, ce sera pour ce soir.
Pas le temps de dérailler, ni d’attendre la voiture balai, c’est que j’ai une choucroute au bout de la route à savourer, moi! Ma gueule sous rustines, je remballe mes quenottes, me promets un régime sans selle dès demain.

Mais là, en amuse-bouche, c’est clair, j’me suis mangée le trottoir. C’est fou comme l’amour aiguise l’appétit!

Moralité 1 : rien ne sert de mettre les gaz, l’amour, c’est comme la choucroute, plus c’est long, plus c’est bon, il faut en garder sous la pédale.
Moralité 2 : le vélo, c’est comme les hommes, il vaut mieux rouler sur du velours pour ne pas finir sur la béquille!

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les histoires d’amour finissent mal en général ?

(En 6 playlists)

Les Playboys…

Sapés comme jamais, les playboys filent sous les jupes des filles, pourvu qu’elles soient douces !
Diego a un succès fou. Speed, comme d’habitude, l’homme pressé n’a besoin de personne. Et pourtant…
– Voilà c’est fini ! Le lion est mort ce soir !
– Déjà ? Mais tu ne m’as pas laissé le temps… !?
– C’est la vie Lily… Eteins la lumière, ça ira mieux demain !
– Oui mais c’était pas for me formidable…
– Laisse béton !
– Bidon, oui ! Juste une illusion… Et maintenant ?
– Le plastique c’est fantastique ! Je te promets…
– Rrrrr… si j’avais un marteau…
Elle a les yeux revolver, Lola. “Du rhum, des femmes… Tous les mêmes vendeurs de larmes !

Madame rêve…

Madame rêve, d’un capitaine abandonné, tombé du ciel ou d’un cargo de nuit, sans chemise, sans pantalon, tout nu et tout bronzé, sans contrefaçon : juste quelqu’un de bien. Le cœur grenadine, elle rêve de nuit magique, d’aller plus haut, un peu plus près des étoiles et mourir de plaisir en apesanteur, encore et encore…
Il est 5 heures, Paris s’éveille : Eve lève toi !

Milord…

Milord, lui, se ferait bien l’hôtesse de l’air : “Viens poupoule ! Viens, je t’emmène en voyage voyage : Manhattan-Kaboul dans ma benz, roule !”
– Oh chéri chéri, j’veux du soleil… Si tu vas à Rio, fais-moi une place, emmène- moi à bicyclette ou en Harley Davidson, toi + moi, c’est l’avventura sous les sunlights des tropiques : Sea Sex and Sun…
– Tout doucement ! On ira en week-end à Rome ou sur le lac Majeur, dès que le vent soufflera…
– J’irai où tu iras, là ou le vent nous portera, sous le soleil exactement !
Trop de bla-bla, marre de cette nana-là. La p’tite lady finira, en cloque dans son pull marine, seule sur le parking des anges… Lui, repenti ? Non, non, rien n’a changé ! Gentleman cambrioleur, il est libre Max. C’est comme ça. L’opportuniste veut juste déjeuner en paix dans la salle du bar tabac de la rue des martyrs.

Andy

Y’a d’la joie chez les bourgeois. Andy, 3 nuits par semaine, craque pour les p’tits boudins: Suzette, Lucie, Aline, Léa, Daniela ou Mme Pavoshko… Félicie aussi !
-Oh les filles ! Dieu m’a donné la foi : on ira tous au paradis !
– Juste une mise au point : c’est à toutes les filles, ton invitation ?
– Juste toi et moi, évidemment ! Vous les femmes…
– Y a quelqu’un qui m’a dit – Vanina, Nathalie ou Mélissa, j’ai la mémoire qui flanche, ça m’énerve – bref, elle m’a dit : pour un flirt avec toi, la fille du père noël te lèche-bottes blues… Ça fait mal… T’as beau pas être beau, y’a trop de gens qui t’aiment!
– N’importe quoi! Oui j’l’adore… Une super nana ! Mais confidence pour confidence, la petite Marie, à cause des garçons – aux sombres héros de l’amer -, fond désormais pour le chant des sirènes… Une femme avec une femme… Dieu que c’est beau! J’me voyais déjà tomber la chemise… Quoi? Je suis un homme… Bon, tu veux ou tu veux pas?
– Tout mais pas ça : compte pas sur moi !
Elle panique ! Dommage… Avec le temps… “Allez, viens boire un p’tit coup à la maison !”

La dame de Haute-Savoie

La dame de Haute-Savoie est une femme libérée, voire libertine : tous les garçons et les filles, les uns contre les autres… “Attention mesdames et messieurs : les copains d’abord !” Nuit de folie… Chacun fait c’qui lui plait : c’est bon pour le moral. Au suivant !

Onde sensuelle

Le monde est fou… Faudrait tourner les serviettes et l’amour à la machine ! Il est où le bonheur ? Les histoires d’A vont se casser la voix et Cupidon s’en fout ?

Et un jour une femme, de son onde sensuelle, vous met la fièvre. Ce soir, je ne dors pas : j’ai encore rêvé d’elle, mon cœur, mon amour… “Je vous trouve un charme fou” qu’elle m’a dit. J’ai demandé à la lune : “est-ce que tu me suis ?” Le jour s’est levé, auprès de ma blonde, je m’suis fait tout p’tit…

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