défi : body ou no body ?

défi : body ou no body ?

TU SQUATS, JE SQUATTE

Voici venu le temps des insoutenables résolutions post-hivernales. Vous savez celles que l’on balaye d’un battement de cils sans même sourciller. Pourtant le défi qui m’attend me promet des cuisses en béton et des fesses en plein rebond. 30 jours de squats, non-stop, chiche ?

C’est parti pour le «30 days squat challenge». Faites un effort, tout est dans le titre. Pour suivre la rythmique imposée, il suffit de taper le graal sur internet pour voir apparaître mille et un calendriers, avec ou sans la photo du corps de rêve que l’on brigue. Motivant ou définitivement désespérant.

SÉANCE POUR SÉANT

Perso, j’ai pris avec photo, j’ai déjà prévu la séance de fléchettes… dans un mois tout pile. Prémonition.
En élève assidue, j’ai «acquis» quelques pré-requis, et me suis exercée un peu : pieds écartés largeur du bassin, je pousse les fesses en arrière (sans l’effet Kardashian, nous n’avons pas tout à fait le même potentiel en la matière), dos droit (il ne s’agit pas de refaire la vague de Hokusai avec son corps), regard au loin, je repousse le sol avec les talons bien ancrés. Nota bene : penser qu’après chaque descente, il va falloir se relever. Cela n’a l’air de rien, je sais.

Jour 1 : 30, easy, formalité. Ça se corse gentiment, mais jusqu’au jour 10, j’ai un peu fait la maline. D’autant que ce jour-là, c’est la quille. Oui, il y a des jours de récup ! Pas de quoi paniquer. Ma fille fait la première série de 20 avec moi tous les jours. Etant entendu qu’elle descend bien plus bas que moi, mais que ceci n’est qu’une question de centre de gravité…
Jour 9 : j’arrive au palier des 100, ça tire. Et autant je faisais les premiers en apnée (pas bien !), autant là pas le choix, il faut que je respire.

REPEAT ALL

Je vais et je viens, mais pas l’ombre d’un frétillement qui pourrait me laisser entrevoir une quelconque perspective orgasmique dans l’exercice. Je n’ai décidément pas le gène du sportif accro à l’effort, va falloir s’y faire. Mon ocytocine à moi se réveille à la vue d’une terrasse, d’une sélection pimentée de tapas accompagnée de sa première gorgée de bière…
Je me mets donc en mode robotique : ne pas penser, ne pas chercher du sens, monter, descendre.
Jour 18 : 170. Heureusement, demain le curseur redescend à 50 et le jour d’après, c’est pause. Parce que là, ça commence à me chauffer les quadriceps et à me taper sur la casquette. J’agrémente les séances d’un peu de bonne musique, histoire d’y trouver un intérêt autre que d’espérer un hypothétique boule de compét’, et continue à descendre (inspirer) et remonter (expirer). Numérobis, j’en suis à combien déjà ? Nom d’une bouse, j’ai encore oublié de compter !
Bref, plus le défi se précise, plus ma conscience s’égare. Je peste comme une charretière, je suffoque, je blêmis. Il est temps que ça s’arrête. Heureusement sur la dernière semaine, il y a presque autant de répit que de jours de galère.
Jour 27 : 230. Pause.
Jour 29 : 240, l’Ave Maria a remplacé Rammstein dans ma playlist, j’avais besoin de sérénité et de faire brûler un cierge.
Jour 30 : 250. Game over.

Pour le corps de déesse, va falloir attaquer le 30 months squat challenge, mais mine de rien, je sens la Kim qui sommeille dans mon postérieur se réveiller tout doux.

mode : the rayy

mode : the rayy

HERE COMES THE SUN

Dans la chanson des Beatles, le soleil fait fondre la glace et réveille les sourires. Autour du cou, des doigts ou des poignets, sur les bijoux de cette jeune marque vaudoise, ce sont des messages secrets qu’il révèle, dans une alliance poétique entre art et technique.

Le premier jour où ils ont mis les pieds dans le laboratoire d’informatique graphique et géométrique de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), Romain Testuz et Yuliy Schwartzburg n’imaginaient probablement pas qu’ils seraient aujourd’hui à la tête d’une marque de bijoux. Ils étaient passionnés de « caustique ». Attention, rien à voir avec la soude qui attaque ou corrode les tissus, pas de lien non plus avec l’esprit qui cingle ou qui décape, leur caustique à eux est une histoire de courbe de rayons lumineux, de réflexion et d’optique. Pour faire simple : en contemplant la mer –alors que nous, on s’inquièterait de savoir si l’eau est froide, si c’est profond ou s’il y a des requins-, eux se sont demandé comment les motifs ondulant sur le fond marin pourraient être domptés et exploités.

HUIT ANS DE RÉFLEXION

Huit ans de recherches plus tard, ils ont trouvé. “Nous avons écrit un algorithme permettant de calculer la forme de surfaces tridimensionnelles capables de refléter la lumière de façon à former le motif souhaité”, expliquent-ils. La surface, façonnée à l’aide d’instruments de haute précision, oriente donc les rayons du soleil dans des zones spécifiques et les détourne d’autres zones. Les deux scientifiques commencent par l’utiliser sur des panneaux d’aluminium d’un mètre carré, qui projettent les portraits de scientifiques illustres sur la voûte en béton du Learning Center de l’EPFL, puis sur des bouteilles en verre, du plexiglas ou encore une sucette en caramel. En faisant apparaître un message invisible à l’œil nu, leur technologie révèle aussi rapidement un caractère artistique évident.

MESSAGE PERSONNEL

The Rayy est née en 2019, quand il a été possible de miniaturiser au maximum la surface traitée, et donc d’appliquer cette technologie à la joaillerie”, raconte la directrice générale Ingrid Gosselin. “La rencontre avec le style épuré de la créatrice suisse Noémie Arrigo (fondatrice des bijoux Coquette) a ensuite été un véritable coup de foudre créatif.
Fruits de cette association, deux collections verront le jour, Geometry, «graphique et minimaliste», et Facets «sculpturale et abstraite», pour laquelle des miroirs en acier inoxydable sont sertis au sein de l’or. “C’est une sorte de provocation, nous élevons le miroir au rang de pierre en le sertissant, mais il renferme presque 10 ans de recherches, et il est garanti à vie, son message traversera les époques.
Ce message peut prendre la forme d’un texte court, “Quelqu’un nous a commandé un bijou avec l’inscription « Will you marry me ? », trois semaines plus tard, il nous rappelait pour une alliance, le message avait dû passer…” -, de dates ou coordonnées GPS, d’un symbole ou d’un dessin. Pour imaginer un motif personnalisé, l’illustratrice anglaise Kit Agar met d’ailleurs son talent au service de celles et ceux qui auraient une belle idée, mais pas le coup de crayon pour la concrétiser. Une autre collaboration, avec l’artiste barcelonaise Blanca Miró Skoudy, a donné naissance à une série de quatre portraits d’inspiration surréaliste qui met en bijou la face cachée d’une personnalité «changeante comme les vagues», « sauvage comme un ouragan», «chaleureuse comme le soleil» ou «solide comme un roc». Le tout à partir d’un filtre, sur Instagram ou sur le site de la marque.

LE SOLEIL DONNE

Ludique, innovant, le projet The Rayy se veut aussi éthique. Pour cette équipe de trentenaires engagés, il s’agissait même d’une évidence : “une nouvelle marque, c’est comme une page blanche”, résume Ingrid Gosselin, “et on s’est demandé comment faire les choses le mieux possible : l’or blanc, jaune ou rose, recyclé, est collecté en Suisse (anciens bijoux, pièces de monnaie, composants électroniques…). Les diamants, de synthèse, proviennent d’un petit fabricant suisse et d’un laboratoire américain, le seul fonctionnant à l’énergie solaire et hydraulique.” Pour une production concentrée dans un rayon de “moins de 150 km autour de nos bureaux lausannois”, les miroirs, eux, sont façonnés dans le Jura par des entreprises habituées à travailler avec l’horlogerie, et les bijoux sont fabriqués par des artisans genevois et vaudois.
Un mariage entre technologie de pointe et artisanat, informatique et esthétique, nature et culture…
Avec la bénédiction du soleil qui, ici, donne vraiment, comme dirait Laurent, de l’or intelligent.

+ d’infos : therayy.com

LA BOUTIQUE POP-UP THE RAYY sera ouverte tous les jours du 28 juin au 3 juillet 2022
de 11h à 19h
Grand-Rue 25 – 1204 Genève

beauté : mes p’tits pots locaux

beauté : mes p’tits pots locaux

DES LABOS… de fortune

Les ingrédients exotiques dénichés aux confins du monde dans la fabrication de nos crèmes de beauté ne font forcément plus rêver. L’heure est au local, à l’authentique, à la saisonnalité. Le slow cosmétique se la joue terre à terre. Zoom sur des pionniers.

Dans des parcs, des potagers, des jardins à la française, dans la réserve d’une officine, dans la cuisine d’un appartement, dans des lieux improbables, ils ont joué au petit chimiste, doublé d’un talent de botaniste qui ne s’invente pas. Formés pour certains au sein de grands groupes de cosméto, ils ont pris le large dans le but d’assouvir l’appétence des consommateurs pour des formules naturelles fabriquées et sourcées en France.

POTAGER ROYAL

Pharmacien à Versailles, Charles Cracco, passionné d’histoire, a constaté, qu’au siècle des Lumières, la cosmétique s’était déjà orientée vers la nature et le végétal. Quoi de plus légitime que le Potager du Roi de Versailles pour en faire un labo de produits de beauté gorgés d’ingrédients naturels. L’apothicaire (qui habite en face, c’est pas une blague !) se propose de revisiter les recettes du XVIIIe siècle – approuvées par Marie-Antoinette et les grandes dames de la Cour –, à base de thym, de romarin (anti-âge) de roses, d’œillets, de géraniums rosat (antiseptique), de concombre blanc de Bonneuil (hautes vertus hydratantes) réintroduit par ses soins au sein du Potager du roi, et entrant dans la composition, notamment, d’un gommage au sable de Fontainebleau, devenu le produit phare de la marque (lauréat des victoires de la beauté 2020-2021). Bingo !

PARI SUR LE « TIL »

C’est en Dordogne, dans la propriété familiale de 30 hectares, où les tilleuls argentés bordent les jardins à la française, que Sylvie et Odile Polette ont décidé d’en tirer la quintessence. Le tilleul devient le pilier de leur marque. Conseillé en tisanes aux vertus apaisantes, dans lesquelles Proust trempait ses madeleines, le « Til » (en vieux français) s’est révélé un anti-âge aux vertus cosmétiques magiques. Au point que les deux sœurs ont élaboré des formules aux composants intégrés dont on commence à entendre parler.

AUTRE LIEU, AUTRE AMBIANCE

Avant de commencer les tests en laboratoire, Salim Guennoun a concocté ses premiers essais dans sa cuisine. “Nous avons ajusté la quantité d’huile, la solidité du savon Un vrai challenge ! J’ai pris beaucoup de plaisir.” Aujourd’hui, la jeune marque à l’huile d’argan est lancée après avoir passé les tests sanitaires obligatoires. Présente sur internet et dans sa boutique de la région lyonnaise. La cosméto rurale, ça marche Caroline Picard et Amandine Colle sélectionnent les actifs de leurs crèmes chez les petits producteurs cévenols, tandis que Bernard Mas, ex-président fondateur de Sothys, lance sa marque en faisant revivre le potager de sa maison de famille en Corrèze. Il a planté, transformé les produits et réalise les formulations in situ. Du « fait maison » comme on aime.

©Zolnierek

ESSAIE ENCORE : Le télémark

ESSAIE ENCORE : Le télémark

Planches au pied

Au royaume de la fondue, les excès sont rois ! Ayant déjà maintes fois concouru pour miss raclette mention supplément charcut’, l’hiver qui s’installe a de quoi faire encore certains ravages. C’est là que je l’ai vu avec son allure surannée et son charme d’antan : Le skieur de télémark. En voilà une idée…

Entre deux terrasses plein sud, j’ai pris un télésiège et fait deux descentes (des bleues) à tout casser. Ce n’est pas vraiment ce que les puristes appellent faire du ski. C’est que je me lasse vite, j’ai besoin de nouveauté, de folie, de défi ! Allez, je me la tente cette expérience de télémark, depuis le temps que je les regarde ces skieurs d’une autre époque avec leur élégance désuète.

DÉMARQUÉE

Ça tombe bien, revenue en force il y a quelques années, il n’y a pas une station qui ne propose pas de s’initier à cette pratique. Ancêtre du ski, né au 19e siècle en Norvège, le télémark (outre quelques fiestas du côté de La Clusaz) nous rappelle forcément la photo noir et blanc d’une skieuse en jupon. Spécificités du genre : le talon n’est pas fixé à la planche et le mouvement de base s’appuie sur la génuflexion. Amen. À l’arrêt, ça passe, je m’exerce à faire de grandes fentes comme sur un tapis de gym pour intégrer la posture de base. Un pied en avant, l’autre en arrière décalé, de sorte à avoir un pied d’écart entre son talon et ses orteils. Eh oui, je vous entends : “quand même, ça fait bas tout ça et il y a un moment où il va falloir se relever…” Priez pour mes articulations !

MAIS PAS PIED AU PLANCHER

Pas de mystère, avoir déjà un bon niveau de ski est un préalable facilitant, pour le moins. Parce que côté équilibre, c’est quand même sacrément chaud. A basse vitesse -un peu plus, il faudrait que l’on me pousse– je m’élance donc un pied en avant, l’autre en amont de la piste à perpète les oies, les bras très écartés pour faire balancier (j’ai l’air d’une autruche qui essaye de décoller), et tente de glisser. En ligne droite passe encore, mais le principe du ski étant tout de même de faire des virages, il va falloir que je pense à tourner. Instabilité maximale, je relève le buste et les jambes pour tenter le transfert du poids du corps, et m’étale. Puis recommence inlassablement, frétillant du mollet, avant de parvenir à esquisser quelques courbettes qui sont loin d’avoir la grâce espérée. La position commence très vite à m’enflammer les cuisses, tandis que mes genoux grincent à chaque changement de position, suivis de micro-craquements suspects m’arrachant de petits cris de frayeur. Pourvu que ça tienne. Je glousse plus que je ne performe (vous vous en doutiez ? Etrange…), mais arrive à me satisfaire de deux ou trois enchaînements moins chaotiques que les autres. Une heure plus tard, j’ai l’impression d’avoir tout donné, je l’ai bien méritée ma fondue au soleil. Avec supplément champignons et un Apremont pour la dame de la 21. Oh joies du ski !

©DR-Coupe de France de Télémark/Passy-Mont-Blanc.com

ALLERGIES : LA CHASSE EST OUVERTE

ALLERGIES : LA CHASSE EST OUVERTE

Le cas des a k rien…

Minuscules, invisibles à l’œil nu, ils prolifèrent toute l’année, de préférence bien au chaud, pendant les mois d’hiver dans nos intérieurs, et représentent la deuxième cause d’allergie après le pollen. La priorité, c’est de s’en débarrasser. La chasse aux acariens est ouverte !

Les acariens aiment les endroits douillets, confinés. Ils se gavent, entre autres, des microparticules de peaux et des cheveux que l’on perd chaque jour. Les lits sont évidemment une aubaine pour eux. Je vous livre une info, mais je vous conseille de ne pas la lire juste avant d’aller dormir : un matelas peut contenir jusqu’à 2 millions d’acariens, ça ne fait pas rêver ! Et on peut en retrouver jusqu’à 1500 par gramme de poussière. C’est juste pour que vous soyez au top sur le sujet au cours de vos dîners mondains ! Ces petites bestioles microscopiques (moins de 0,5mm) ont 8 pattes munies aux extrémités de poils et de griffes, et provoquent des problèmes respiratoires, des dermatites, des rhinites, des conjonctivites, de l’asthme… et on en passe ! Ces types de pathologies s’expliquent par les débris de leurs dépouilles et leurs déjections tout aussi allergisantes dont ils font leurs plats de résistance. Si votre allergie redouble en hiver, les acariens en sont probablement les responsables. Un conseiller médical en environnement intérieur (association asthme et allergie à Marseille) fera un état des lieux ou un médecin allergologue posera un diagnostic et procèdera aux tests d’usage. Ces cousins des arachnides (les araignées, les scorpions) ne vivent que 2 à 3 mois, mais se reproduisent à vitesse grand V, surtout si les conditions d’hygrométrie (entre 60 et 80% d’humidité), et la température (entre 20 et 30 degrés) sont réunies. À la différence des punaises de lit (de la taille d’un pépin de pomme) qui s’installent sur le pourtour du matelas ou sur la tête de lit, et ne sortent que la nuit pour se restaurer du sang des habitants de la maison, ils ne piquent pas, ne grattent pas, ne laissent pas de traces et pourtant…

DÉCLARER LA GUERRE

Dans la chambre : optez pour un sommier à lattes ou en métal (surtout pas en tissu) et recouvrez-le d’une housse anti-acariens. Evitez les lits superposés, car le dormeur d’en dessous inhale plus d’acariens. Eliminez les radiateurs électriques soufflants. Pas d’oreillers à plumes. Aérez souvent. Installez une VMC et changez les filtres régulièrement. Balai et chiffon ne font que repousser plus loin, la poussière. Seul un bon aspirateur fait le job. Pas d’excès de chaleur. En altitude, l’air, devenant très sec, rend impossible le développement de ces petites bêtes. Exit, les moquettes, les revêtements en fibres (coco, sisal, jonc de mer), véritables «niches» pour les bestioles. Attention aux plantes vertes, elles retiennent la poussière et sont une source d’humidité. Ultime conseil : limitez l’excès de produits d’entretien. Souvent l’eau chaude suffit. Quant aux produits acaricides à pulvériser, ils ne désagrègent pas les déjections des acariens. Ce sont des produits chimiques qui peuvent aggraver certaines allergies.

©wayhome studio

On fait reset ?

On fait reset ?

Monodiète POST-FÊTES

Besoin d’un coup de booster en ce début d’année ? Pas envie de vous mettre à la diète pendant des mois ? La monodiète est faite pour vous !

En adoptant un seul aliment pendant quelques jours, vous permettez à votre organisme de faire le ménage, c’est-à-dire un nettoyage en profondeur de votre système digestif, et surtout de libérer votre foie, qui a tant besoin de récupérer après les fêtes. Le mode d’emploi ? C’est par ici !

UNE MONODIÈTE, POUR QUOI FAIRE ?

La digestion des protéines, glucides et lipides demande beaucoup d’énergie à notre organisme. Pendant que nos cellules travaillent à cette digestion, elles peuvent difficilement se concentrer sur autre chose.
L’idée est de mettre ces cellules au repos pour permettre à nos émonctoires (foie, reins, intestins, poumons et peau) de mieux évacuer les toxines qui les encombrent. Comme la détox déloge les toxines, des maux de tête passagers peuvent survenir… Si cela arrive, dites-vous que c’est plutôt bon signe, votre corps se débarrasse de ses déchets ! Elle aura un impact bénéfique sur tout notre système immunitaire. La monodiète d’hiver peut éviter des infections saisonnières, coups de froid, etc… Elle vous aidera également à retrouver un meilleur sommeil, une plus belle peau et plus d’énergie.

LE BON CHOIX DE L’ALIMENT

La règle de base est de choisir un aliment facile à digérer. On privilégie les fruits, les légumes ou des céréales complètes, de préférence biologique pour éviter de faire une cure de conservateurs ou de pesticides ! La monodiète de fruits (pommes crues ou cuites, ou bananes) sera déconseillée aux personnes ayant tendance à être attirées par le sucre.
On peut opter pour une soupe de légumes verts (sans pommes de terre) aux épices, ou une cure de jus de légumes obtenus à l’extracteur de jus qui préserve mieux les vitamines et minéraux. D’autres préféreront une monodiète de riz complet aux épices –à condition d’avoir un système digestif qui fonctionne correctement–, ou de quinoa.

COMBIEN DE TEMPS ?

En principe une monodiète de trois jours suffit. Attention, en période de monodiète, on ne respecte plus les heures de repas. On mange un seul et unique aliment, et on le mange dès que la faim se fait ressentir, à volonté. Bien s’hydrater, surtout si on a opté pour la monodiète de riz complet, est primordial. Des tisanes, du thé vert, de l’eau de source… plus vous vous hydratez, moins vous aurez envie de craquer !

UNE MONODIÈTE POUR PERDRE DES KILOS ?

Le but de la monodiète est avant tout de se détoxifier. Si votre objectif est de perdre du poids, alors la monodiète pourra être une phase de démarrage d’un réajustement alimentaire plus durable, dans cet objectif. Si vous reprenez vos mauvaises habitudes alimentaires dès la fin des 3 jours, vous reprendrez votre poids initial très rapidement. Une chose est sûre, la monodiète, après les fêtes, vous redonnera la pêche !

©Small smiles

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