ESSAIE ENCORE : le bubble foot

ESSAIE ENCORE : le bubble foot

LA BUBBLE AU PIED

Ballon d’or du farniente, je signe ! Le foot à la télé ou à jurer après des mômes de 11 ans dans les gradins passe encore. De là à enfiler les protège-tibias et à se payer une tranche de gazon… C’était sans compter l’EVJ de la pote relou qui nous a embringuées dans une partie de Bubble Foot. Quoi qu’est-ce ?

Mais il est vrai qu’à force d’encourager (de brailler sur) numérouno sur le bord du terrain, j’ai la Nastase qui me démange jusqu’à sentir parfois des crampons me pousser sur le bout des pieds, mue par une furieuse pulsion d’aller enfin le shooter pleine lucarne, ce satané ballon rond.

COUP DE PIED BALAYETTE

Comme il ne s’agit là que de fantasmes inassouvis, étant entendu qu’une fois sur le terrain, je ne saurais que faire de ma guibolle de grenouille anorexique, j’ai laissé mes velléités au placard et ma tenue de Ma(ra)dona au vestiaire. Jusqu’au jour donc où Gwendo a eu l’idée saugrenue de… se marier -mais c’est un autre sujet- et de nous embarquer dans ses délires irrationnels de Bubble Foot. Cramponnée dans une énorme bulle suffocante, en 5 contre 5, c’est parti pour une première mi-temps de 5 minutes ! Coup d’envoi d’un improbable ballet de secouées du bulbe, je cours dans tous les sens sans vraiment savoir où je vais, me heurte à la bulle de droite avant de me prendre de plein fouet celle de gauche qui m’expulse en roulé-boulé à l’autre bout du terrain sans que j’aie réussi à effleurer le ballon. OK, on joue à ça ! Je renonce à toucher la baballe et prends alors un exquis plaisir à me propulser sur mes comparses pour les faire rebondir d’un bout à l’autre du terrain. Option Bubble sumo ou Bubble flipper, les options de jeu sont immenses. Enclenchée. Je m’éclate.

CARTON ÉCARLATE

Jusqu’à suffoquer. Qu’on se le dise : 5 minutes de Bubble Foot en indoor sur un terrain de 20m x 10m équivalent largement à une mi- temps au Parc des Princes, les ultras déchaînés en moins, parce question public, j’aurais apprécié plus d’euphorie ! Par contre, côté dépense calorique et flambée calorifique, je pense que j’ai atteint des sommets. J’ai sué 35 litres d’eau, respiré mon air vicié en boucle (mais ça maintenant, on est surentraînés grâce au port du masque, donc easy détente), tricoté avec mes pieds et dévissé régulièrement dans mes tentatives de dribbles manqués pour finir par m’éclater le boule en arrière et la bulle sur le flanc, turtle échouée dans le corner. Hors-jeu, hors d’air, sortez-moi de là !
3e mi-temps, enfin : je retrouve l’endroit qui me sied le mieux, le comptoir, débrief pointu de contre-performances… Je discute tactique et placement, comme si j’y connaissais quelque chose… Au prochain mercato du Bubble Foot, y’a moyen qu’on me propose un super poste de chargée de ravitaillement en eau, puis en bière, et cætera, parce qu’à défaut d’avoir le pied agile, je sais toujours comment m’y prendre quand il s’agit de motiver une équipe.

http://ludimouv.f

© Josh Rossi

COIN G

COIN G

SEXE AU LOGIS

Avec le Net, jamais nos enfants n’ont été autant exposés à la pornographie. En même temps, quel paradoxe, s’il y a un sujet largement tabou au sein des familles, c’est bien celui de la sexualité.

Laurie Nunn, la créatrice de la série «Sex Education» qui cartonne sur Netflix, le regrette : “les enfants ne doivent pas s’informer uniquement par le web ou les films pornos”. Comment, dès lors, aborder le sujet à la maison, sans être trop intrusif, et décomplexer ce moment embarrassant ?

LA ZONE EROS GÊNE

Parler de sexe en famille est, en effet, plutôt délicat. Parce qu’on la considère comme un espace protégé de la sexualité, étanche. Vos chérubins restent des êtres innocents qui ne se roulent pas de pelles, tandis qu’à leurs yeux, vous êtes des personnes asexuées, qui lisent en pyjama, jouent au Scrabble et pas à monte-là-dessus. Certes, ces dernières années, vous avez bien eu droit à quelques questions naïves. Mais pas de quoi chambouler vos certitudes parentales. Et, depuis que vous êtes solo, vous avez soigneusement évité d’inviter vos rencards Tinder quand votre progéniture était là. Vous parlez de temps en temps de sexualité, mais pas de la leur, ni de la vôtre. Jusqu’au jour où la réalité vous sort de cette confortable hypocrisie. Vous rentrez du taf plus tôt que prévu et vous surprenez le fiston qui joue à Onan le barbare en tirlipotant sa seringue à perruque devant YouPorn. Ou qui raconte, au dîner, détails à l’appui, que ses potes pratiquent le «Twitter Bang», et qui demande, narquois, à qui appartiennent les sous-vêtements dans le couloir et pourquoi il y avait des cris provenant de votre chambre la nuit dernière. Plus subtilement, vous pouvez aussi juste voir votre ado changer. L’année précédente, il jouait encore aux Playmobil, là, il passe des heures dans la salle de bains à soigner son look, pour, comme il le dit, “pécho de la gadji”. Et un jour, c’est votre fille qui, par sms, vous informe : “ce soir je dors chez XXX… mais ne t’inquiète pas, je sais quoi faire… je t’aime”.

COMMENT LÂCHER DU « LESTE » ?

Impossible désormais de faire l’autruche. Mais comment s’y prendre sans passer pour un boloss ? En savoir trop sur la vie sexuelle de ses parents ou de ses enfants ne s’apparente-t-il pas à de l’inceste moral ? Ne sont-ils pas assez informés par les médias, les réseaux, les films, les copains ? En fait, le rôle fondamental des daron.nes est de tordre le cou aux idées reçues, d’expliquer les préservatifs, la contraception, le consentement, le respect, et que la réalité est bien différente des vidéos de Jacquie et Michel, que tous les plombiers n’ont pas la même clef de 12 que Rocco. Gaffe à la méthode ! Eviter le copinage à la sauce boomer post 68 qui n’arrive pas à vieillir, ne pas les harceler, choisir un moment OKLM pour briser la glace et dialoguer naturellement. Et point de curiosité mal placée : inutile de savoir si votre fille pratique la charrue de Toronto ou l’aspirateur népalais avec le BG de la classe. Bref, on n’entre pas dans les détails trop intimes, les leurs, ou pire, les vôtres. Si vous manquez d’idées, allez jeter un œil sur TikTok, Insta ou Netflix. Mais aviez-vous vraiment besoin d’un prétexte pour aller reluquer Sex Education ?

© stonepic / visuel inspiré du petit manuel Sex Education de Charlotte Abramow

Santé : NÉCROSE DE HANCHE

Santé : NÉCROSE DE HANCHE

Il faut saisir ta hanche

Tu souffres en te levant. Faire quelques pas relève de l’épreuve. Pas sexy de se plaindre. Encore moins de claudiquer ! Cette douleur, si c’était une nécrose ? Pas question de laisser ton amoureux «mettre les mains sur tes hanches» en poussant une vieille rengaine.

La NH concerne une personne sur 1000. Elle touche deux fois plus les hommes que les femmes, elle peut se déclarer dès l’âge de 30 ans, l’atteinte est bilatérale dans près de la moitié des cas, et il arrive qu’elle soit héréditaire. Cette pathologie, moins fréquente que l’arthrose, aussi appelée ostéonécrose, survient à cause d’un déficit sanguin des cellules de l’articulation de la hanche, principalement de la tête du fémur qui progressivement n’est plus irriguée, se déforme et ne s’articule plus. Elle est d’autant plus affaiblie que c’est elle qui supporte le poids du corps, soumise à une forte pression. Les cellules osseuses en déficit d’oxygène et de nutriments indispensables à leur vitalité, vont mourir. Le tissu osseux n’est plus assez solide, le cartilage s’affaisse, modifiant les surfaces articulaires et causant des micro-fractures. Et aïe ! Ça fait vraiment mal. Même si tu n’es pas douillette, car dans certains cas, la NH peut se manifester par une douleur semblable à un coup de poignard. Mauvaise pioche.

CHERCHER LA CAUSE

Difficile de ne pas diagnostiquer une nécrose de la hanche tant la symptomatologie est évocatrice et spécifique. Dans un premier temps, la douleur survient la nuit lors des changements de position, avant d’apparaître dans la journée au niveau de l’aine, la fesse ou la cuisse, lors des flexions, des rotations vers l’intérieur. La NH de type mécanique se réveille en marchant, dans les escaliers et une boiterie gênante dans les activités du quotidien s’installe. La NH la plus fréquente est traumatique, due à une chute, un accident. La consommation excessive d’alcool, l’intoxication éthylique sont reconnues comme des facteurs favorisant la survenue de la nécrose, comme le tabagisme, ainsi que des maladies générant une mauvaise circulation sanguine, une surcharge pondérale, une hyperlipidémie…

REPOS !

Une radiographie de la hanche met en évidence une NH. Elle risque d’être indétectable au tout début de la pathologie. Un diagnostic précoce passe plutôt par l’IRM, voire une scintigraphie osseuse. Le repos associé à des traitements antalgiques et anti inflammatoires pendant plusieurs semaines s’avèrent efficaces en évitant «toute mise en charge» de la hanche (sports, station debout prolongée…). Si une intervention chirurgicale devient inévitable, deux techniques sont utilisées : «forage» de la tête fémorale pour diminuer la pression veineuse et permettre la disparition des douleurs, ou la pose d’une prothèse totale de la hanche.

© anetlanda

BON SANG DE BON SENS

BON SANG DE BON SENS

VOUS ÊTES PLUTÔT COLLES OU CRISTAUX ?

Non je ne vous convie pas à un atelier de création d’objets décoratifs, mais je voudrais vous parler des différents «acides» qui viennent encombrer notre organisme.

J’ai déjà eu l’occasion d’aborder à de nombreuses reprises les conséquences de ces toxines, déchets qui s’accumulent et provoquent différentes douleurs ou troubles, parfois chroniques, comme des troubles digestifs, migraines, douleurs articulaires, troubles cardio-vasculaires, etc… Mais il faut bien comprendre que ces symptômes n’ont pas la même origine. Ils peuvent provenir soit des déchets à colles, soit à cristaux, je m’explique !

EMBOUTEILLAGE À LA GLUE

Les aliments riches en glu(ten) en amidon ou en acides gras transformés provoquent ces déchets collants. Ingérés en trop grande quantité, ils produisent des matières collantes et visqueuses qui agglomèrent les cellules entre elles et provoquent des bouchons. Cette surcharge «col- loïdale» épaissit les liquides de l’organisme et ralentit la circulation du sang et de la lymphe qui deviennent moins liquides. Ces colles sont indolores, mais provoquent des dégâts à long terme : au niveau du système digestif, ces colles vont provoquer une inflammation qui viendra perturber la digestion en provoquant des constipations ou diarrhées, intolérances alimentaires. Ces colles sont également responsables de migraines, kystes, épaississement du sang avec ses problèmes circulatoires ou vasculaires, des glaires dans les poumons, etc…

GRIPPAGE AUX MACHINES

Les déchets à cristaux, eux, se manifestent autrement plus violemment ! Responsables d’inflammations comme l’arthrite, les tendinites, la goutte, les allergies, les calculs ou encore l’asthme ou le psoriasis, les cellules se cristallisent et provoquent des douleurs intenses. Les cristaux sont durs, coupants, irritants pour les tissus. Les aliments susceptibles de provoquer ce type de déchets sont en premier lieu ceux qui sont particulièrement riches en acide urique comme les viandes rouges, les produits laitiers, surtout le lait de vache, les crustacés et fruits de mer, les charcuteries et le sucre.

FAIRE LE MÉNAGE AVANT LES ENCOMBREMENTS

Pour lutter contre ces surcharges, on décharge ! Nettoyer son organisme pour se débarrasser de ces déchets au moins une fois par an vous aidera à éviter ces désagréments.
Pour les éliminer, il est nécessaire de solliciter vos émonctoires, en premier lieu le foie, et les reins et bien entendu le système digestif. Il existe de nombreuses plantes participant à ce grand nettoyage : le chardon-marie, l’aubier de tilleul, la sève de bouleau, le radis noir, le chrysantellum….

L’ARME FATALE CONTRE CES ACIDES ?

De l’eau et des minéraux. Buvez, éliminez ! La fameuse publicité a raison. Pour éliminer, il faut boire de l’eau ! Nos fonctions d’élimination en ont absolument besoin. Boire une eau de source ou filtrée la plus neutre possible, permettra une hydratation de vos cellules permettant de se débarrasser de ces toxines, ainsi qu’une meilleure élimination des cellules mortes. Lorsque l’organisme s’acidifie, le premier réflexe des cellules est de pomper les réserves minérales disponibles. Pour éviter l’inflammation, compensez ce mécanisme par un apport suffisant en minéraux via votre alimentation avec des légumes, des fruits, des légumineuses ou des oléagineux.

© EkaterinaJurkova

beauté : l’oxygène pulsé

beauté : l’oxygène pulsé

ÇA NE MANQUE PAS D’AIR

Sans aiguille, ni bistouri, indolore et non invasive, l’oxygène pulsé corrige les déséquilibres cutanés et sert de vecteur pour insuffler un cocktail de principes actifs cosmétiques dans l’épiderme profond pour une carnation lisse et fraîche. Traitement à la carte à te couper le souffle.

La propulsion d’oxygène est un dispositif médical initié par Lothar Bode, médecin germanique au début des années 90, à l’affût d’une méthode lui permettant de soulager ses patients atteints de névrodermite et d’eczéma. Il a l’idée d’injecter dans l’épiderme de l’oxygène concentré à effet antibactérien, refroidissant et énergisant et va mener des recherches sur la pression idéale à utiliser. Si elle est trop faible, les préparations ne pénètrent pas assez pour être efficaces. A l’inverse, si elle est excessive, les principes actifs seraient absorbés par les vaisseaux sanguins. La juste mesure est aujourd’hui parfaitement maîtrisée.

COMMENT ÇA MARCHE ?

En fonction de l’état de ton épiderme, un concentré pour l’application de l’injection pulsée est réparti sur ta peau. Il pénètre centimètre par centimètre. Un stylet relié à la machine à pression d’oxygène se promène sur ton visage pour distiller, sans aucune douleur, le «carburant» nécessaire à ta peau. Bien oxygénée, elle est mieux hydratée, plus pulpeuse, revitalisée, lissée. En vieillissant, les cellules utilisent moins bien cet oxygène disponible, d’où l’idée de leur apporter en supplément des actifs qui vont améliorer la micro circulation, et protéger les mitochondries pour qu’elles fassent correctement le job, en produisant de l’énergie.

UN BON BOL D’AIR…

Selon la formule choisie, en fonction des zones à traiter, les rides peuvent être remplies, les taches de pigmentation éclaircies, les contours du visage liftés, les imperfections atténuées, et même dans certains cas, la cellulite émoussée. Les effets anti inflammatoires accélèrent aussi la cicatrisation des plaies. Une alternative aux injections anti rides et au botox… Les pistes ne manquent pas pour reprendre son souffle avec cette dose d’oxygène pur mêlé à un savant cocktail d’ingrédients ! On peut combiner de l’acide hyaluronique repulpant, de la vitamine A pour les rides installées, de la vitamine E pour minimiser l’effet des UV, des anti-oxydants, des amino-peptides, des sérums gorgés de vitamines… L’oxygène pulsé jouant sa partition d’accompagnateur.
Il s’agit d’un traitement intense qui ne doit être pratiqué que sur une peau saine. Totalement déconseillé en cas d’inflammation aiguë ou de coup de soleil, après un gommage à l’acide de fruits, ainsi que sur des cicatrices récentes, la couperose et les peaux sensibles. Les bienfaits de ce soin sont limités dans le temps, mais des séances régulières permettent de stabiliser les effets acquis. Et, retiens ton souffle : les stars en sont folles !

© fantom_rd

coin G

coin G

Durée de vit

«Plus c’est long, plus c’est bon», affirme l’adage populaire. Mais faut-il appliquer à la lettre cette célèbre maxime dans nos galipettes ?

S’il est vrai que les 8 minutes de Stairway to Heaven, le morceau mythique de Led Zeppelin, conduisent tout droit au paradis musical, jouer de la mandoline pendant des heures mène-t-il nécessairement à l’orgasme ?

Choper en Chopard 

Autrement dit, un coït doit-il ressembler à un marathon ou à un ultra trail pour être réussi ? Et y a-t-il une norme en dessous de laquelle votre cabriole vire au fiasco ? Evidemment, si votre cyclope s’apparente à celui d’un bonobo et crache systématiquement son venin en 14 secondes, vous souffrez probablement d’éjaculation prématurée, et il vaut mieux consulter.  N’espérez pas profiter du changement d’heure pour dépasser 60 minutes et crier victoire, ça ne compterait pas. Mais hormis ce cas particulier, la durée de la performance reste souvent (avec la taille de l’engin) une source d’interrogation pour beaucoup d’hommes, avec complexes et angoisse à la clef. Crainte de ne pas être «normal» ? Peur de susciter des rires gras ? Comme par exemple lorsqu’on évoque Chirac, «5 minutes douche comprise» (10 selon des sources plus optimistes), ou Giscard, surnommé «Atchoum», car ses saillies duraient le temps d’un éternuement. Conséquence ? En pleine action, l’œil rivé sur la montre, vous pensez à votre belle-mère, à votre boulot, ou aux pénos de France/Suisse pour jouer les prolongations. Et le lendemain, à la machine à café, devant vos collègues ébahis, vous fanfaronnez : «Je tiens toute la nuit, moi, comme le légionnaire d’Edith Piaf». 

Si tu regardes la pendule, comment veux-tu…

Comme si le sexe se réduisait à l’épreuve des poteaux de Koh Lanta, comme si vos coups de reins étaient une épreuve d’endurance comptabilisée dans Strava ! Se vanter de «tenir» est très risqué. A moins de vivre en Laponie et de prononcer votre phrase après le 21 juin, vos performances vont paraître douteuses. Parce que, d’après des études très sérieuses, la durée moyenne d’un rapport est comprise entre 3 et 13 minutes, de l’introduction à la conclusion, c’est-à-dire sans les préliminaires. Ce qui veut dire que, sur une nuit de 8 heures, vous auriez fait une cinquantaine de copulations. Même Victor Hugo et les 9 fois de sa nuit de noces sont battus à plates coutures ! Bref, personne n’y croira, ou alors vous passerez pour un peine-à-jouir, en oubliant de préciser que votre chérie s’est endormie d’ennui, ce qui n’est guère plus flatteur qu’une éjaculation précoce. Ensuite, sa craquette n’a pas vocation à accueillir votre cigare jusqu’à ce que mort s’en suive. Au bout d’un moment, lubrifié ou non, ça irrite, et ça mérite une belle noix de vaseline (ou de beurre, si vous aimez Marlon Brando), ou carrément une pause. Bref, ne pensez à rien quand vous êtes en train de gauler la mignardise et vivez pleinement l’instant, même si ça doit durer 3 minutes. Parce que le sexe, c’est comme la neige, on ne sait jamais combien de centimètres on aura, ni combien de temps ça va tenir. 

©Volodymyr 

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