ALLERGIES : LA CHASSE EST OUVERTE

ALLERGIES : LA CHASSE EST OUVERTE

Le cas des a k rien…

Minuscules, invisibles à l’œil nu, ils prolifèrent toute l’année, de préférence bien au chaud, pendant les mois d’hiver dans nos intérieurs, et représentent la deuxième cause d’allergie après le pollen. La priorité, c’est de s’en débarrasser. La chasse aux acariens est ouverte !

Les acariens aiment les endroits douillets, confinés. Ils se gavent, entre autres, des microparticules de peaux et des cheveux que l’on perd chaque jour. Les lits sont évidemment une aubaine pour eux. Je vous livre une info, mais je vous conseille de ne pas la lire juste avant d’aller dormir : un matelas peut contenir jusqu’à 2 millions d’acariens, ça ne fait pas rêver ! Et on peut en retrouver jusqu’à 1500 par gramme de poussière. C’est juste pour que vous soyez au top sur le sujet au cours de vos dîners mondains ! Ces petites bestioles microscopiques (moins de 0,5mm) ont 8 pattes munies aux extrémités de poils et de griffes, et provoquent des problèmes respiratoires, des dermatites, des rhinites, des conjonctivites, de l’asthme… et on en passe ! Ces types de pathologies s’expliquent par les débris de leurs dépouilles et leurs déjections tout aussi allergisantes dont ils font leurs plats de résistance. Si votre allergie redouble en hiver, les acariens en sont probablement les responsables. Un conseiller médical en environnement intérieur (association asthme et allergie à Marseille) fera un état des lieux ou un médecin allergologue posera un diagnostic et procèdera aux tests d’usage. Ces cousins des arachnides (les araignées, les scorpions) ne vivent que 2 à 3 mois, mais se reproduisent à vitesse grand V, surtout si les conditions d’hygrométrie (entre 60 et 80% d’humidité), et la température (entre 20 et 30 degrés) sont réunies. À la différence des punaises de lit (de la taille d’un pépin de pomme) qui s’installent sur le pourtour du matelas ou sur la tête de lit, et ne sortent que la nuit pour se restaurer du sang des habitants de la maison, ils ne piquent pas, ne grattent pas, ne laissent pas de traces et pourtant…

DÉCLARER LA GUERRE

Dans la chambre : optez pour un sommier à lattes ou en métal (surtout pas en tissu) et recouvrez-le d’une housse anti-acariens. Evitez les lits superposés, car le dormeur d’en dessous inhale plus d’acariens. Eliminez les radiateurs électriques soufflants. Pas d’oreillers à plumes. Aérez souvent. Installez une VMC et changez les filtres régulièrement. Balai et chiffon ne font que repousser plus loin, la poussière. Seul un bon aspirateur fait le job. Pas d’excès de chaleur. En altitude, l’air, devenant très sec, rend impossible le développement de ces petites bêtes. Exit, les moquettes, les revêtements en fibres (coco, sisal, jonc de mer), véritables «niches» pour les bestioles. Attention aux plantes vertes, elles retiennent la poussière et sont une source d’humidité. Ultime conseil : limitez l’excès de produits d’entretien. Souvent l’eau chaude suffit. Quant aux produits acaricides à pulvériser, ils ne désagrègent pas les déjections des acariens. Ce sont des produits chimiques qui peuvent aggraver certaines allergies.

©wayhome studio

On fait reset ?

On fait reset ?

Monodiète POST-FÊTES

Besoin d’un coup de booster en ce début d’année ? Pas envie de vous mettre à la diète pendant des mois ? La monodiète est faite pour vous !

En adoptant un seul aliment pendant quelques jours, vous permettez à votre organisme de faire le ménage, c’est-à-dire un nettoyage en profondeur de votre système digestif, et surtout de libérer votre foie, qui a tant besoin de récupérer après les fêtes. Le mode d’emploi ? C’est par ici !

UNE MONODIÈTE, POUR QUOI FAIRE ?

La digestion des protéines, glucides et lipides demande beaucoup d’énergie à notre organisme. Pendant que nos cellules travaillent à cette digestion, elles peuvent difficilement se concentrer sur autre chose.
L’idée est de mettre ces cellules au repos pour permettre à nos émonctoires (foie, reins, intestins, poumons et peau) de mieux évacuer les toxines qui les encombrent. Comme la détox déloge les toxines, des maux de tête passagers peuvent survenir… Si cela arrive, dites-vous que c’est plutôt bon signe, votre corps se débarrasse de ses déchets ! Elle aura un impact bénéfique sur tout notre système immunitaire. La monodiète d’hiver peut éviter des infections saisonnières, coups de froid, etc… Elle vous aidera également à retrouver un meilleur sommeil, une plus belle peau et plus d’énergie.

LE BON CHOIX DE L’ALIMENT

La règle de base est de choisir un aliment facile à digérer. On privilégie les fruits, les légumes ou des céréales complètes, de préférence biologique pour éviter de faire une cure de conservateurs ou de pesticides ! La monodiète de fruits (pommes crues ou cuites, ou bananes) sera déconseillée aux personnes ayant tendance à être attirées par le sucre.
On peut opter pour une soupe de légumes verts (sans pommes de terre) aux épices, ou une cure de jus de légumes obtenus à l’extracteur de jus qui préserve mieux les vitamines et minéraux. D’autres préféreront une monodiète de riz complet aux épices –à condition d’avoir un système digestif qui fonctionne correctement–, ou de quinoa.

COMBIEN DE TEMPS ?

En principe une monodiète de trois jours suffit. Attention, en période de monodiète, on ne respecte plus les heures de repas. On mange un seul et unique aliment, et on le mange dès que la faim se fait ressentir, à volonté. Bien s’hydrater, surtout si on a opté pour la monodiète de riz complet, est primordial. Des tisanes, du thé vert, de l’eau de source… plus vous vous hydratez, moins vous aurez envie de craquer !

UNE MONODIÈTE POUR PERDRE DES KILOS ?

Le but de la monodiète est avant tout de se détoxifier. Si votre objectif est de perdre du poids, alors la monodiète pourra être une phase de démarrage d’un réajustement alimentaire plus durable, dans cet objectif. Si vous reprenez vos mauvaises habitudes alimentaires dès la fin des 3 jours, vous reprendrez votre poids initial très rapidement. Une chose est sûre, la monodiète, après les fêtes, vous redonnera la pêche !

©Small smiles

BON  SANG DE BON SENS

BON SANG DE BON SENS

LE FER À TOUT FAIRE

Selon l’OMS, 30% de la population mondiale serait en carence de fer. Ce métal à la couleur grise qui rouille est pourtant indispensable à notre bon fonctionnement. Si beaucoup de femmes perdent trop de fer avec des règles abondantes et sont anémiées, des problèmes digestifs peuvent être aussi la cause de cette carence. Comment y remédier ? Et d’abord, à quoi sert-il au juste ?

Le fer est avant tout indispensable à la fabrication d’hémoglobines, protéine qui permet aux globules rouges de transporter l’oxygène des poumons vers toutes nos cellules. Sans fer, les globules sont plus petits, moins colorés et fournissent difficilement de l’oxygène aux organes. Cet oligoélément est aussi impliqué dans la production d’énergie (au niveau de la thyroïde), dans le fonctionnement du système immunitaire, du foie (où il est en grande partie stocké), ainsi que dans la croissance des tissus. Le fer est particulièrement important lors de la grossesse pour favoriser la croissance de l’embryon.

La carence en fer, un enfer ?

Fatigue physique et intellectuelle, pâleur extrême, essoufflement au moindre effort, faiblesse musculaire, extrémités froides, vertiges, palpitations, maux de tête, chute de cheveux… tous ces signes doivent vous alerter, et mieux vaut faire un bilan pour en avoir le cœur net. L’assimilation du fer dépend de l’efficacité de nos sucs digestifs, particulièrement ceux de l’estomac.

Quels aliments privilégier ?

La viande rouge, les abats comme le foie, les moules, crevettes ou fruits de mer sont connus pour leur teneur en fer. Mais attention à ne pas trop en consommer à cause de leur forte teneur en acide urique également. A éviter absolument en cas de problèmes articulaires. Vous trouverez du fer plus assimilable dans des aliments végétaux comme les lentilles, les noisettes, le soja ou la spiruline. La vitamine C aide à son assimilation, notamment en augmentant les sécrétions digestives de l’estomac.
Certains compléments alimentaires proposent du fer à haute assimilation présentant l’avantage de ne pas provoquer de complications digestives, comme la constipation, les nausées ou les remontées gastriques.

Du fer, oui, mais pas trop…

L’hémochromatose est une maladie génétique qui augmente la quantité de fer dans le sang, mais une surcharge hépatique due à une mauvaise alimentation (trop riche en protéines animales ou en sucres), ou une insuffisance rénale peuvent également déclencher un taux de ferritine trop important.
Trop de fer peut s’avérer véritablement dangereux pour l’organisme et entraîner une oxydation, donc un vieillissement cellulaire prématuré, déclenchant des maladies articulaires, une cirrhose, un diabète et des dérèglements de la thyroïde. Pour palier à cet excès de fer, il est parfois proposé des saignées pour favoriser son élimination via les globules rouges, mais on peut également le combattre avec un apport en zinc, du thé noir et des plantes qui protègent et aident à l’élimination du fer stocké dans le foie, comme le desmodium ou le chardon-marie.

Photo : natalliajolliet1

maquillée monochrome

maquillée monochrome

EN MODE COLOR BLOCK

Le maquillage monochrome est de retour et il s’annonce comme la tendance dominante en 2022. Une technique inspirée du « draping », mais tout en couleur. Juste paradoxal.

S’afficher monochrome, c’est savoir utiliser une seule couleur pour atteindre harmonie et cohésion en créant un jeu de camaïeux subtils sur tes yeux, tes lèvres et tes joues. On attribue la montée actuelle de sa popularité à l’augmentation de la demande pour des produits polyvalents.
Dans les années 50, il était de bon ton d’assortir son maquillage monochrome à sa tenue vestimentaire. Un raffinement chromatique qui laisse pantois ! Hé bien, imagine-toi, que tu risques bien de le voir à nouveau « copié-collé » imposé aujourd’hui par un dress-code «monochrome» absolument élégant… Flash back sur les 70ties, et le maquillage disco d’un «Saturday night fever», avant de le voir resurgir dans les années 90 aux nuances profondes de marron riche à l’effet charbonneux, spectaculaire et sulfureux. Un maquillage au raffinement original, très perso, à géométrie variable, opérationnel de jour comme de nuit. Et quel gain de temps pour ta routine make-up !

INNOVER DANS LA GESTUELLE

Pour réaliser un maquillage monochrome, nul besoin d’être une experte. Il est facile à créer avec quelques techniques basiques. Tu optes pour une couleur et en fais une inspiration centrale pour ton look du jour. Tu choisis les produits, chacun dans la gamme de nuances identiques, ou presque, que tu souhaites. Tu définis ton thème de prédilection et fardes, deux, voire trois des zones ciblées, pour un total look monochrome qui devient par magie uniforme. Le secret : tu commences par le rouge à lèvres, que tu vas pouvoir utiliser sur les paupières et même en guise de blush. Et inversement, tu peux appliquer le blush comme ombre à paupière. Cela implique de détourner l’un ou l’autre de ces produits sachant qu’il est plus facile de détourner son rouge à lèvres sur les paupières car on n’aime pas trop porter des textures bizarres sur la bouche ! Résultat : ton visage en fondu enchaîné.

DE L’AUDACE

Les teintes les plus utilisées : le rose et ses déclinaisons, pour un look doux, féminin et romantique. Cuivré pour les yeux, rosé neutre sur les lèvres, éclatant sur les pommettes. Le marron et le bordeaux donne un style ténébreux. Bonne mine et teint frais avec des tonalités audacieuses d’orange vitaminé et fruité, tandis que le rouge, très tendance, se la joue provoc et sexy, sans excentricité comme le violet intense, glossy et iridescent. Si tu es d’humeur aventureuse, lâche-toi sur le black and white résolument artistique, fantastique, mystérieux. Mais évite le genre «clownesque», en laissant les tons de vert et bleu de côté.

allo maman bobo

allo maman bobo

ET SI ON TAILLAIT LE BOUT DE GRAS ?

Après avoir accusé les lipides de tous les maux, les voilà réhabilités. Non, ils ne font pas toujours grossir et ils ne rendent pas forcément malades. Alors, prends du gras, mais choisis le bien. Et tu ne vas pas en faire tout un plat !

La guerre du gras est terminée ! Pour bien faire, 35% des calories fournies par notre alimentation devraient provenir des matières grasses. Elles sont le carburant cérébral et musculaire qui sert à la fabrication de la plupart de nos hormones et de plusieurs cellules de défense de l’organisme. Elles constituent une réserve d’énergie indispensable et elles véhiculent nombre de vitamines. Le gras est incontournable. Evidemment, pas celui dans lequel baignent les frites, ou qui s’insinue dans les hamburgers et la junk food. Certaines graisses, les oméga 6 notamment, apaisent les processus inflammatoires. Une supplémentation en oméga 3, ces fameux acides gras essentiels facilitent même la fonte des graisses corporelles et freinent leur stockage. Si ils sont bénéfiques pour ta silhouette, ils ont aussi le mérite de faire baisser le taux de triglycérides et de fabriquer du bon cholestérol. Bref, sans les oméga, t’es raplapla, car les graisses se faufilent partout, mais sans elles, pas de vie.

VEILLE « AU GRAS »

Ne pas manger assez gras est préjudiciable à ton équilibre métabolique : peau sèche, rides précoces, vue défaillante, tendance au stress, à la neurasthénie. Encore faut-il faire le bon choix en éliminant les mauvaises graisses qui ne te font pas du bien. Mets la pédale douce sur les acides gras saturés (beurre, charcuterie, fromage…). Ils vont avoir tendance à se stocker dans le tissu adipeux, à favoriser le surpoids, le dépôt de cholestérol dans les artères et les maladies cardio-vasculaires. Limite également le gras «trans» manufacturé dont sont gorgés les plats cuisinés, les viennoiseries…

DU PIRE AU MEILLEUR

Le gras ne fait pas forcément grossir. Tandis qu’un seul gramme de lipides représente 9Kca, à poids égal, un aliment riche en protéines sera deux fois moins calorique qu’un aliment riche en lipides. Le bon plan : mange du bon gras, tu ne grossis pas, en étant vigilante à la qualité, mais aussi à la quantité de gras contenue dans ton assiette. Consomme du gras insaturé (amandes, huile d’olive…), polyinsaturés (maquereaux, sardines…), adopte le régime cétogène (avocat, graines, œufs…).

On a cru judicieux de différencier les graisses animales et végétales. Mais ce n’est pas si simple, car certaines graisses animales sont tout à fait recommandables, tels les poissons gras, tandis que d’autres d’origine végétale : huile de palme, tournesol, coprah (provenant de la noix de coco…) sont sur la sellette, car ils favoriseraient la montée du taux de mauvais cholestérol. L’huile d’arachide riche en acide oléique est bénéfique, mais elle contient également des acides gras saturés dont l’acide laurique. Tu n’en abuseras donc pas…

Santé : NÉCROSE DE HANCHE

Santé : NÉCROSE DE HANCHE

Il faut saisir ta hanche

Tu souffres en te levant. Faire quelques pas relève de l’épreuve. Pas sexy de se plaindre. Encore moins de claudiquer ! Cette douleur, si c’était une nécrose ? Pas question de laisser ton amoureux «mettre les mains sur tes hanches» en poussant une vieille rengaine.

La NH concerne une personne sur 1000. Elle touche deux fois plus les hommes que les femmes, elle peut se déclarer dès l’âge de 30 ans, l’atteinte est bilatérale dans près de la moitié des cas, et il arrive qu’elle soit héréditaire. Cette pathologie, moins fréquente que l’arthrose, aussi appelée ostéonécrose, survient à cause d’un déficit sanguin des cellules de l’articulation de la hanche, principalement de la tête du fémur qui progressivement n’est plus irriguée, se déforme et ne s’articule plus. Elle est d’autant plus affaiblie que c’est elle qui supporte le poids du corps, soumise à une forte pression. Les cellules osseuses en déficit d’oxygène et de nutriments indispensables à leur vitalité, vont mourir. Le tissu osseux n’est plus assez solide, le cartilage s’affaisse, modifiant les surfaces articulaires et causant des micro-fractures. Et aïe ! Ça fait vraiment mal. Même si tu n’es pas douillette, car dans certains cas, la NH peut se manifester par une douleur semblable à un coup de poignard. Mauvaise pioche.

CHERCHER LA CAUSE

Difficile de ne pas diagnostiquer une nécrose de la hanche tant la symptomatologie est évocatrice et spécifique. Dans un premier temps, la douleur survient la nuit lors des changements de position, avant d’apparaître dans la journée au niveau de l’aine, la fesse ou la cuisse, lors des flexions, des rotations vers l’intérieur. La NH de type mécanique se réveille en marchant, dans les escaliers et une boiterie gênante dans les activités du quotidien s’installe. La NH la plus fréquente est traumatique, due à une chute, un accident. La consommation excessive d’alcool, l’intoxication éthylique sont reconnues comme des facteurs favorisant la survenue de la nécrose, comme le tabagisme, ainsi que des maladies générant une mauvaise circulation sanguine, une surcharge pondérale, une hyperlipidémie…

REPOS !

Une radiographie de la hanche met en évidence une NH. Elle risque d’être indétectable au tout début de la pathologie. Un diagnostic précoce passe plutôt par l’IRM, voire une scintigraphie osseuse. Le repos associé à des traitements antalgiques et anti inflammatoires pendant plusieurs semaines s’avèrent efficaces en évitant «toute mise en charge» de la hanche (sports, station debout prolongée…). Si une intervention chirurgicale devient inévitable, deux techniques sont utilisées : «forage» de la tête fémorale pour diminuer la pression veineuse et permettre la disparition des douleurs, ou la pose d’une prothèse totale de la hanche.

© anetlanda

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