DESIGN AU JARDIN

DESIGN AU JARDIN

EXTÉRIEUR JOUR…

Le jardin, on le sait bien, plus qu’un espace, c’est une pièce supplémentaire, à aménager, décorer… et à ce petit jeu-là, les plus inspirés sont souvent les Transalpins.

Espace vert…ical

Pour diviser les espaces ou les scénographier, on peut imaginer des claustras, des parois de bambous, des rideaux de canisse, mais le fin du fin, c’est le mur végétal, chatoyant, luxuriant et synonyme de fraîcheur. Le «greenery slide», c’est une structure double-face de 2m de haut, en acier inoxydable, qui peut être fixée au sol, et des bacs à plantes amovibles dans lesquels on fait pousser des plantes d’ornementation ou du potager. Rien de compliqué, le tour est joué. + d’infos : http://paolalenti.it

Balance ton corps

Et bien la voilà ! Ah, ils sont forts ces Italiens… Tout ce qui passe entre les mains de leurs designers s’élèvent d’un cran sur l’échelle de la classe et du bon goût. Formes arrondies et osier acidulé, coussins rebondis et cordes assorties, la balancelle revue par Francesco Rota pour Paola Lenti donne plus qu’envie… Seule ou à deux, pour un moment en suspens, hors du temps. Modèles Swing ou Adagio, disponibles en plusieurs coloris. + d’infos : http://paolalenti.it

Harmonie en hut

Il n’y a pas d’âge pour avoir envie d’une cabane. Dans notre jardin idéal, elle ressemble plutôt à un tipi en bois, ajouré, dont les lattes de mélèze offriraient un ombrage zébré sur un immense canapé rond et des coussins moelleux… Ça tombe bien, cette cabane de rêve existe ! Où ? Je vous le donne dans le mille : en Italie ! Légère, élégante et poétique, l’Alcôve Hut d’Ethimo se déplace facilement et peut même être agrémentée d’un rideau pour plus d’intimité… + d’infos : ethimo.com

Hauts les nains !

Dans la famille des incontournables du jardin, je demande… le nain. Tantôt ringardisé, tantôt starisé, il fait toujours recette. Repensé aujourd’hui par l’atelier italien de design Plato, qui donne d’habitude dans la lampe en béton, Nino –c’est le nom de la version stylisée de cette icône du kitsch– est lui aussi en béton, 100% fait à la main. À quand la balancelle revisitée ? Disponible en 2 tailles et 4 coloris. + d’infos : platodesign.it

Tous égaux ?

Tous égaux ?

ENCORE DU TRAVAIL

Depuis 1946, l’égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes, en entreprise comme dans tous les domaines, des droits égaux à ceux des hommes. Malgré pléthore de textes législatifs sur l’égalité professionnelle venus compléter la Constitution, ce n’est pas encore gagné…

Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’objet de la législation n’est plus de protéger, mais de garantir l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. Si la loi du 22 décembre 1972 pose le principe de l’égalité de rémunération “pour un même travail ou un travail de valeur égale”, la loi Roudy, du 13 juillet 1983, réaffirme –besoin étant– le principe de l’égalité dans tout le champ professionnel : recrutement, rémunération, promotion ou formation.

ON REND LES COPIES !

Depuis 2020, toutes les entreprises de plus de 50 salariés doivent calculer et publier leur Index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Cet index prend la forme d’une note sur 100, calculée à partir de 4 critères (pour les entreprises de 50 à 250 salariés) et 5 critères (pour celles de plus de 250 salariés) :

• la suppression des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, par catégorie de postes équivalents et par tranche d’âge (40 points) ;
• la même chance d’avoir une augmentation (20 points) ;
• la même chance d’obtenir une promotion (15 points) ;
• l’augmentation de salaire garantie au retour de congé maternité (15 points) ;
• la parité parmi les 10 plus hautes rémunérations (10 points).

Ces informations doivent rester en ligne au moins jusqu’à la publication des résultats de l’année suivante.

PEUT MIEUX FAIRE…

Cette année encore, les résultats progressent, mais sont loin d’être satisfaisants. Seulement 2% des entreprises concernées ont obtenu la note maximale de 100/100. Cela signifie qu’encore 98% des entreprises françaises de plus de 50 salariés doivent continuer, ou pour certaines, commencer à produire des efforts pour faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes dans leur établissement. Ainsi, sachez, qu’en matière de recrutement par exemple, il est interdit pour une entreprise de tenir compte du sexe comme critère d’embauche (ou de licenciement). Aucune offre d’emploi ne peut mentionner la situation de famille ou encore le sexe du candidat recherché. Pas de questions intrusives sur la vie personnelle pendant l’entretien et pas d’élimination de candidat en fonction de sa situation familiale (parentalité, grossesse, vie maritale n’ont rien à voir avec les compétences, la disponibilité ou la motivation de la personne). Une fois recrutée, il est strictement interdit de refuser une augmentation de salaire, une promotion, une formation à une personne en raison de son sexe. À compter de cette année, en cas d’Index inférieur à 85 points, les entreprises ont jusqu’au 1er septembre pour fixer et publier des objectifs de progression de chacun des indicateurs. Et s’il est inférieur à 75, elles ont le même délai pour publier leurs mesures de rattrapage. En cas de non publication de ses résultats de manière visible et lisible, de non mise en œuvre de mesures correctives ou d’inefficience de celles-ci, l’entreprise s’expose à une pénalité financière jusqu’à 1% de sa masse salariale annuelle.

©Anna

Styliste : marthe duval

Styliste : marthe duval

GRANDES OCCASIONS

Quand les vieux ont de beaux restes, Marthe Duval les fait basculer du côté haut-de-gamme du prêt-à-porter. Il s’agit de tissus, évidemment, que cette jeune créatrice lyonnaise, rêveuse et décalée, ré-emploie, révèle, sublime… Parce que la récup’, c’est son truc.

Hinode ©Nina Linnemann

Chiner, c’est ma passion, après la créa, les plantes et les chèvres.” Sur sa page Instagram, Marthe Duval pose le décor : fraîcheur, humour et seconde main. Derrière ses grandes lunettes écaillées et ses boucles noires, cette vivifiante trentenaire promène son large sourire, ses patrons et ses envies de mode durable Passage Thiaffait, à Lyon, au sein du Village des Créateurs. Depuis quelques mois, celle qui a su fédérer, autour de son univers «punk et minimaliste», une belle communauté d’internautes, y rencontre des gens en vrai. “Ici, il y a juste assez de passage pour moi. Parce que je ne suis pas une commerciale, je suis bien derrière mes machines, dans ma bulle, mais l’atelier est ouvert sur l’extérieur et on me voit travailler, ça me tenait à cœur.

LA FRIPE, C’EST CHIC

Valoriser ce travail, faire comprendre que derrière chaque vêtement, il y a des heures de confection, de couture et de peinture, c’est l’un des deux fils qui sous-tendent les créations «conscientes» de Marthe. L’autre, c’est la récupération. Un parti-pris familial. “Mes parents m’ont toujours traînée dans des boutiques de seconde main ou chez Emmaüs. Quand j’étais petite, je détestais ça, mais ça m’a aidée à développer certaines valeurs. Au lycée, j’étais une des seules à porter des fringues d’occasion et j’adorais me démarquer. Aujourd’hui, quand je ne vais pas chiner, je suis en manque. J’attends le week-end avec impatience pour aller fouiller dans les bacs de tissus des bric-à-brac !
Car c’est comme ça que tout a commencé, il y a 8 ans. Marthe vient alors de terminer une licence de traduction littéraire en anglais et espagnol, mais ne sait pas trop quoi en faire. Elle s’accorde donc une pause et trouve un job alimentaire. Elle en profite surtout pour acheter une machine à coudre –sur un vide-grenier, est-il nécessaire de le préciser ?–, afin de customiser ou sublimer les perles dénichées dans les friperies qu’elle écume pendant son temps libre. Une jolie photo, un post, et hop, la pièce est en ligne, la boutique vintage de Marthe aussi. Et elle y prend tellement de plaisir qu’elle décide de domestiquer officiellement la canette –la bobine, pas le volatile–. À 23 ans, n’ayant plus accès aux cursus classiques, elle enchaîne donc trois formations pro en un an : couture générale, sur-mesure féminin et modélisme. Le tout sous l’aile et l’aiguille bienveillante d’une ancienne première d’atelier de chez Lanvin et Gauthier.

The Pool ©Gwen Lavila

VIVRE DANS L’INSTA(NT)

À la sortie, elle tente une première aventure prêt-à-porter, avec une amie : “on était parmi les premières à se positionner sur la mode éthique et on a vu l’engouement que ça générait”, puis retravaille en free-lance pour d’autres créatrices. Au pied du mur, quand l’une d’entre elles lui propose de reprendre sa boutique, elle refuse, mais pour une bonne raison : c’est le moment de créer sa propre marque. On est en 2019 et «Marthe Duval» voit le jour. Pas étonnant qu’elle ait choisi le thème du lever du soleil, «Hinodé» en japonais, pour illustrer ce nouveau départ. Un virage négocié dans une soie aux coupes très amples et aux nuances indigo, sous l’œil complice de ses followers. “J’ai choisi de jouer la transparence, de tout montrer et d’inviter ma communauté Insta à participer au choix des couleurs ou de certains motifs. Je ne suis QUE la couturière”, sourit-elle. Cohérente jusqu’au bout du dé à coudre, elle transformera même les chutes de cette première collection en lingerie.

La Manufacture des Nuages ©Aurélie Raidon

FLEURS ET FOLLOWERS

Ses matières, Marthe continue à les récupérer dans des stocks inutilisés par de grandes maisons de couture. Pour «The Pool», la nouvelle série de créations qu’elle essaimera jusqu’au mois de juillet, et que lui a inspiré la toile «Portrait of an artist» de David Hockney, elle est donc partie de 48m de denim blanc fabriqué au Japon, éclaboussé de bleu outremer et de jaune dune –«shiborisé» serait plus précis, pour cette technique de teinture nippone proche du tie and dye–. Pour en accompagner la sortie, elle s’est offert, comme à chaque fois, un bouquet de fleurs. Cette fois-ci, c’était du mimosa.
À la croisée des générations, Marthe revendique donc à la fois son amour pour l’artisanat et son utilisation experte des réseaux sociaux, mais refuse la «start-up nation». “Je rêve d’avoir un petit atelier de production et d’embaucher, mais je n’ai jamais eu l’intention de devenir une multinationale, je veux rester une entreprise mini, locale et humaine.” Et garder un brin de candeur, de naïveté, ce sentiment de liberté qui lui a fait peindre, de ses mains finement tatouées, des nuages blancs sur du crêpe de chine bleu clair, comme un ciel dégagé, histoire de continuer à rêver sans forcément lever le nez…

+ d’infos : http://martheduval.com

AH, TU VEYRAT, TU VEYRAT…

AH, TU VEYRAT, TU VEYRAT…

à LA TABLE DES ANGES

Il est des histoires qui vous touchent en plein cœur. Celle de la Table de Marie-Ange Veyrat, nichée sur les hauteurs de Manigod est à la mesure de ceux qui l’ont bâtie, absolument authentique et inconditionnellement sincère. Un lieu, une famille et une cuisine, mais aussi et surtout l’histoire d’une Maison dont chaque génération en est à la fois le gardien et le passeur.

Pousser la porte de l’antre de la Table de Marie-Ange, c’est s’immerger dans un boudoir enveloppant, de ceux dans lesquels on se sent immédiatement comme chez soi, avec ce supplément d’âme qui vous transperce et vous remue. Et là, dans ce lieu chargé d’histoires, découvrir toute la subtilité d’une cuisine capable de vous émouvoir.

LES ORIGINES DU BIEN

Les valeurs familiales sont dans l’ADN des lieux à bien des égards. C’est là que depuis 1937, 4 générations se sont succédées. Charge à chacune d’apporter sa touche.
À la tête de la première, il y a Aline Burgat, la mémé Karavi, une véritable pionnière, puisqu’après avoir appris les rudiments de la cuisine à Paris, où elle part à l’âge de 12 ans en tant que femme de chambre, elle revient dans sa Haute-Savoie natale et imagine l’une des premières tables d’hôtes dans ce chalet d’alpage. Quelques années plus tard, après-guerre, inventive et visionnaire, elle ouvre les 2 premières chambres destinées à accueillir promeneurs et voyageurs, qui cohabitent alors avec le cheptel, dans la grange de la ferme. L’une de ses deux filles, Lina, reprend peu à peu le flambeau, alors que les sports d’hi- ver connaissent leur essor et que son mari, Pierre, installe le premier téléski de la vallée.
Très vite, la troisième génération marque les mémoires collectives de son sceau. Marc Veyrat fait ses premières armes dans le chalet familial, avant de prendre son envol triplement étoilé et Marie-Ange –sœur du cuisinier chapeauté– reprend définitivement les rênes de la maison en 1981. L’histoire d’une maison et de ses personnalités s’écrit et l’aura de cette lignée de femmes plane aujourd’hui encore sur les lieux. La 4e enfin, celle des enfants de Marie-Ange, Isabelle Loubet-Guelpa et Éric Guelpa, ne déroge pas à la tradition, même si un vent de modernité s’est tout naturellement insufflé.

©D.Keus

CUISINER SOUS UNE BONNE ÉTOILE

En gardiens d’une histoire à laquelle ils sont profondément attachés, Isabelle et Éric n’ont pas moins marqué l’évolution. À la disparition de leur maman Marie-Ange en 2009, Éric qui n’est alors pas vraiment de la partie et nourrit d’autres appétences –bien qu’il ait son CAP cuisine en bagage–, n’a pas le temps de réfléchir. La saison débute quelques jours plus tard et il faut passer derrière les fourneaux. Qu’à cela ne tienne. “J’ai très rapidement apporté ma vision de la cuisine pour passer la carte, sur laquelle figure alors le lapin au serpolet, à une cuisine plus innovante. Une cuisine précise en goûts, directe”. Et en effet, derrière le personnage qui se qualifie sans complexes de «fort en gueule», on perçoit l’étoffe d’un montagnard au grand cœur, féru de produits du terroir, qu’il aime travailler à sa façon, bourrée d’imagination. À tel point que certaines de ses créations sont devenues de vrais plats signatures, à l’instar de ses rissoles aux cèpes, émulsion de foie gras et rabasse fraîche (truffe parfumée) ou encore de ses ravioles de homard, écrevisses du Léman au Beaufort, jus de carcasse. “Même si je le voulais, je ne pourrais plus les supprimer de la carte, ils sont attendus !”. Celui qui confie ne pas regarder ce qui se fait ailleurs et revendiquer une totale singularité a su réussir la synthèse entre les marqueurs typés du territoire et ses envies d’exotisme. Sa truite à chair rose, gingembre, citron vert et glace à la moutarde en a été la parfaite illustration. Une vraie passion pour les champignons, des touches de reblochon, des poissons de lac et de rivière, Éric Guelpa a les pieds bien plantés dans sa terre, mais n’en a pas moins la tête pleine d’étoiles. Mais certainement pas celles sur papier, il n’en veut pas ! C’est le prix de la liberté. En découle une cuisine surprenante, mais qui ne berce pas dans l’ostentation et doit tout à la générosité de ceux qui l’élaborent. Plus que jamais, en cuisine comme au service, la famille, qui s’est agrandie avec l’arrivée des cousins Mireille et Pierre, porte les valeurs qui les ont forgés avec pour leitmotiv hérité de leur grand-mère : “tout ce que la nature nous donne, c’est ça de moins à acheter !”. Le bon sens des gens de la campagne qui n’ont pas attendu que les circuits courts et productions locales ne deviennent les égéries de la tendance pour être en harmonie avec ce qui les entoure.

© F. Ducout

D’ÂMES DE CŒUR

Que ce soit à la table ou dans les chambres et suites des chalets, bâtis de toutes pièces pour certains par Éric, les lieux pétillent d’humanité. Le feu crépite dans la cheminée, les épaisses peaux de mouton recouvrent fauteuils et canapés, les bibelots d’inspiration montagnarde ont chacun une place de choix. C’est dans cette atmosphère feutrée que l’on retrouve sans doute le plus l’esprit que lui a insufflé Marie-Ange Guelpa-Veyrat. “Ma mère avait un goût très sûr, elle passait des heures à chiner et à troquer les vestiges des années 70 hérités de sa mère contre des meubles de bois massif et objets anciens”, raconte tendrement Isabelle. En parfaite héritière, celle qui s’initie aujourd’hui à l’herboristerie n’a pas fini de raconter l’histoire de sa famille et de perpétuer la lignée de ces femmes de cœur qui ont donné à la Table de Marie-Ange toute leur vie et toute leur âme.

+ d’infos : La Table de Marie-Ange
4910 Rte du Col de la Croix Fry, Manigod – 04 50 44 90 16 Menu à partir de 75€ – http://hotelchaletcroixfry.com

sexomètre

sexomètre

DÉCHARGE MENTALE

La sexualité, à l’instar de la vie en général, est entravée par des injonctions à la pelle.
«Sois fort, sois heureux, ne jouis pas trop vite…», ou encore «sois belle, sois une bonne mère, sois chaude comme la braise…». Une obsession de la perf’ dont il faut pourtant s’affranchir.

Car le sexe devrait juste être un moment de plaisir, comme un carré de chocolat qui fond lentement dans la bouche, et pas une activité olympique avec podium et médaille à la clef.

SAUT À LA PERF

Loulou est notamment focalisé sur la durée de la pénétration, unique moyen d’après lui pour atteindre le 7e ciel. Il suffit de taper «éjaculation précoce» dans Google. Les milliers de réponses traduisent bien la prégnance de l’angoisse, comme sur les photos illustrant le problème, où l’on voit un type se prendre la tête entre les mains comme s’il venait de perdre son boulot ou un proche, et sa femme mécontente prête à demander le divorce ! D’après plusieurs sondages, 90 % des hommes aimeraient tenir plus longtemps, conformément à la fameuse «injonction Serge Gainsbourg» : «je vais et je viens entre tes reins et je me retiens», complétée par «l’amendement France Gall» : «résiste, prouve que tu existes !».
Quant à Chouchou, la crainte d’être rangée dans la catégorie des mauvais coups l’oblige à manifester (ou à simuler !) un enthou- siasme débordant à chaque home run de son keum par des vocalises dignes de la Castafiore. Une application à la lettre de la jurisprudence Juliette Armanet : «je te sens venir/en moi/sans détour, oh, mon amour dur, que ça dure toujours/toutes les nuits, tous les jours/toujours avec toi».
Bref, le sexe s’apparente de plus en plus à un sport. Mesure de la durée, du nombre de va-et-vient, appréciation des décibels connexes, tutos YouTube pour devenir un meilleur coup, exercices de musculation du périnée, voire sexe coach au cas où.

LIBÉREZ VOS ZOB’SESSIONS

Mais plus on se mine avec ces histoires de perf, plus on stresse. Et plus on stresse, moins on fait de prouesses. Le serpent se mord la queue. (En fait c’est plutôt vous, mais comme vous n’êtes pas assez souple, on utilise une image…). Arrêtez de vouloir «tenir» à tout prix. Parce que d’après le site de rencontres extra-conjugales Gleeden, 91 % des femmes auraient déjà simulé l’orgasme, et 56 % d’entre elles l’ont fait dans le but d’écourter l’acte sexuel ! Les hommes veulent plus, et les femmes moins. Cherchez l’erreur ! Vos ambitions devraient donc être raisonnables. Le «smic pénétration» est compris entre 3 et 10 minutes, avec une moyenne autour de 5. Soit, en gros, le temps de cuisson d’une pizza d’après un ami napolitain. Au-delà, non seulement vous aller manger un truc carbonisé, mais vous risquez en plus de voir débarquer les mômes, votre belle-mère ou votre voisin qui s’inquiète du goût de brulé dans l’immeuble. Pour rappel, une femme qui se masturbe atteint l’orgasme en quelques minutes à peine. Vous voyez, on est donc loin du plat mijoté pendant des heures. Acceptez aussi d’être faillible. Le sexe n’est pas une activité binaire, 0 ou 20, nulle ou torride. Le sexe moyen n’est pas forcément le signe qu’une relation s’essouffle. Mais qu’on se fait suffisamment confiance pour s’affranchir de toute idée de performance. Placez le plaisir, la découverte en tête de vos priorités. Et laissez la pression dans votre verre de bière lorsque vous regarderez les JO à la TV. La médaille et les records, c’est pour eux, pas pour vous.

© Denis Aglichev

DESIGN AU JARDIN

DESIGN AU JARDIN

ETAT DE SIEGES

Hmmm, ce soleil réconfortant, cette petite brise qui souffle et le chant des oiseaux… On irait bien se poser dans le jardin. Se poser d’accord, mais se poser bien !

Chill and hug

Et parce que sur un bain de soleil, on a aussi parfois envie de se lover, autant tout de suite opter pour la version «Californian King Size» de l’objet –encore plus grand que le King Size, quoi– : une toile sur laquelle on peut s’allonger à deux sans risquer de la faire craquer –le fabricant est spécialisé dans les trampolines, j’dis ça, j’dis rien…– et abrité d’un toit textilène pour ne pas cramer. Le pied…
Modèle Panama – Existe aussi en noir. + d’infos : ampel24.de (si vous n’êtes pas germanophone, cherchez dans l’onglet Gartenmöbel > Gartenliegen)

Chill and Fat

Votre coussin Fatboy est tout avachi dans son coin ? Faites-le tanguer ! Pour donner du mouvement et le sens du rythme à son emblématique pouf, la marque hollandaise a créé le support «Rock’n Roll», simple cadre en métal barré de 8 sangles, qui permet de le transformer en chaise à bascule. Livré avec un bloqueur, pour ceux qui n’auraient pas le pied marin… Adaptable à tout Fatboy Original. + d’infos : fatboy.com

Chill and chat

Connaissez-vous le nombre de torticolis générés par une discussion entre deux copines de transat ? Nous non plus. Mais nous connaissons le moyen de les éviter : le transat Desawaat. Ou plutôt LES transats, car ils sont deux, en bois et armature acier, reliés par une petite tablette pour poser son café, et qui se font face. Et comme ça n’était pas assez, ils sont aussi couverts d’une toile, pour protéger des UV. Plus rien ne pourra vous arrêter de papoter…

+ d’infos : Collection Unipoli – Nouveauté Maison&Objet 2022 – mom.maison-objet.com

Chill and style

Très souvent à rayures ou tout simplement unie, ce n’est pas parce que la chilienne est LE grand classique de la détente estivale qu’elle doit se la jouer classique. La marque drômoise Pôdevache lui rafraîchit donc la toile avec une gamme d’imprimés osés et des motifs colorés, inspirés de villes qui font rêver, Rio, Jaipur, Jakarta… On risque d’avoir plus envie de les contempler que de s’y reposer… Certains modèles sont également disponibles en matelas bain de soleil. + d’infos : podevache.com

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