BON SANG DE BON SENS

BON SANG DE BON SENS

VOUS ÊTES PLUTÔT COLLES OU CRISTAUX ?

Non je ne vous convie pas à un atelier de création d’objets décoratifs, mais je voudrais vous parler des différents «acides» qui viennent encombrer notre organisme.

J’ai déjà eu l’occasion d’aborder à de nombreuses reprises les conséquences de ces toxines, déchets qui s’accumulent et provoquent différentes douleurs ou troubles, parfois chroniques, comme des troubles digestifs, migraines, douleurs articulaires, troubles cardio-vasculaires, etc… Mais il faut bien comprendre que ces symptômes n’ont pas la même origine. Ils peuvent provenir soit des déchets à colles, soit à cristaux, je m’explique !

EMBOUTEILLAGE À LA GLUE

Les aliments riches en glu(ten) en amidon ou en acides gras transformés provoquent ces déchets collants. Ingérés en trop grande quantité, ils produisent des matières collantes et visqueuses qui agglomèrent les cellules entre elles et provoquent des bouchons. Cette surcharge «col- loïdale» épaissit les liquides de l’organisme et ralentit la circulation du sang et de la lymphe qui deviennent moins liquides. Ces colles sont indolores, mais provoquent des dégâts à long terme : au niveau du système digestif, ces colles vont provoquer une inflammation qui viendra perturber la digestion en provoquant des constipations ou diarrhées, intolérances alimentaires. Ces colles sont également responsables de migraines, kystes, épaississement du sang avec ses problèmes circulatoires ou vasculaires, des glaires dans les poumons, etc…

GRIPPAGE AUX MACHINES

Les déchets à cristaux, eux, se manifestent autrement plus violemment ! Responsables d’inflammations comme l’arthrite, les tendinites, la goutte, les allergies, les calculs ou encore l’asthme ou le psoriasis, les cellules se cristallisent et provoquent des douleurs intenses. Les cristaux sont durs, coupants, irritants pour les tissus. Les aliments susceptibles de provoquer ce type de déchets sont en premier lieu ceux qui sont particulièrement riches en acide urique comme les viandes rouges, les produits laitiers, surtout le lait de vache, les crustacés et fruits de mer, les charcuteries et le sucre.

FAIRE LE MÉNAGE AVANT LES ENCOMBREMENTS

Pour lutter contre ces surcharges, on décharge ! Nettoyer son organisme pour se débarrasser de ces déchets au moins une fois par an vous aidera à éviter ces désagréments.
Pour les éliminer, il est nécessaire de solliciter vos émonctoires, en premier lieu le foie, et les reins et bien entendu le système digestif. Il existe de nombreuses plantes participant à ce grand nettoyage : le chardon-marie, l’aubier de tilleul, la sève de bouleau, le radis noir, le chrysantellum….

L’ARME FATALE CONTRE CES ACIDES ?

De l’eau et des minéraux. Buvez, éliminez ! La fameuse publicité a raison. Pour éliminer, il faut boire de l’eau ! Nos fonctions d’élimination en ont absolument besoin. Boire une eau de source ou filtrée la plus neutre possible, permettra une hydratation de vos cellules permettant de se débarrasser de ces toxines, ainsi qu’une meilleure élimination des cellules mortes. Lorsque l’organisme s’acidifie, le premier réflexe des cellules est de pomper les réserves minérales disponibles. Pour éviter l’inflammation, compensez ce mécanisme par un apport suffisant en minéraux via votre alimentation avec des légumes, des fruits, des légumineuses ou des oléagineux.

© EkaterinaJurkova

beauté : l’oxygène pulsé

beauté : l’oxygène pulsé

ÇA NE MANQUE PAS D’AIR

Sans aiguille, ni bistouri, indolore et non invasive, l’oxygène pulsé corrige les déséquilibres cutanés et sert de vecteur pour insuffler un cocktail de principes actifs cosmétiques dans l’épiderme profond pour une carnation lisse et fraîche. Traitement à la carte à te couper le souffle.

La propulsion d’oxygène est un dispositif médical initié par Lothar Bode, médecin germanique au début des années 90, à l’affût d’une méthode lui permettant de soulager ses patients atteints de névrodermite et d’eczéma. Il a l’idée d’injecter dans l’épiderme de l’oxygène concentré à effet antibactérien, refroidissant et énergisant et va mener des recherches sur la pression idéale à utiliser. Si elle est trop faible, les préparations ne pénètrent pas assez pour être efficaces. A l’inverse, si elle est excessive, les principes actifs seraient absorbés par les vaisseaux sanguins. La juste mesure est aujourd’hui parfaitement maîtrisée.

COMMENT ÇA MARCHE ?

En fonction de l’état de ton épiderme, un concentré pour l’application de l’injection pulsée est réparti sur ta peau. Il pénètre centimètre par centimètre. Un stylet relié à la machine à pression d’oxygène se promène sur ton visage pour distiller, sans aucune douleur, le «carburant» nécessaire à ta peau. Bien oxygénée, elle est mieux hydratée, plus pulpeuse, revitalisée, lissée. En vieillissant, les cellules utilisent moins bien cet oxygène disponible, d’où l’idée de leur apporter en supplément des actifs qui vont améliorer la micro circulation, et protéger les mitochondries pour qu’elles fassent correctement le job, en produisant de l’énergie.

UN BON BOL D’AIR…

Selon la formule choisie, en fonction des zones à traiter, les rides peuvent être remplies, les taches de pigmentation éclaircies, les contours du visage liftés, les imperfections atténuées, et même dans certains cas, la cellulite émoussée. Les effets anti inflammatoires accélèrent aussi la cicatrisation des plaies. Une alternative aux injections anti rides et au botox… Les pistes ne manquent pas pour reprendre son souffle avec cette dose d’oxygène pur mêlé à un savant cocktail d’ingrédients ! On peut combiner de l’acide hyaluronique repulpant, de la vitamine A pour les rides installées, de la vitamine E pour minimiser l’effet des UV, des anti-oxydants, des amino-peptides, des sérums gorgés de vitamines… L’oxygène pulsé jouant sa partition d’accompagnateur.
Il s’agit d’un traitement intense qui ne doit être pratiqué que sur une peau saine. Totalement déconseillé en cas d’inflammation aiguë ou de coup de soleil, après un gommage à l’acide de fruits, ainsi que sur des cicatrices récentes, la couperose et les peaux sensibles. Les bienfaits de ce soin sont limités dans le temps, mais des séances régulières permettent de stabiliser les effets acquis. Et, retiens ton souffle : les stars en sont folles !

© fantom_rd

Bon sang de bon sens !

Bon sang de bon sens !

La mécanique du stress

Comme si on n’en avait pas assez au quotidien, la crise sanitaire ajoute son lot de stress, « le mal du siècle », dit-on… Peu de gens y échappent, mais quand ces périodes de tensions s’allongent, elles provoquent des dégâts importants sur notre santé. A quel moment faut-il s’inquiéter ?

La peur, l’anxiété, l’inquiétude sont des réactions «saines» de notre système nerveux pour nous prémunir d’un danger. Car au départ, le stress est bien une réponse physiologique qui nous permet de survivre face à un événement extérieur. Le stress est donc utile. Lors d’un examen, un entretien d’embauche, ou même une rencontre amoureuse, il va nous servir à nous surpasser, améliorer nos performances. L’absence totale de stress (le bore-out) mène à l’ennui, l’inactivité passive. 

Chacun sa dose

Lorsque les situations de stress se multiplient et se prolongent dans le temps, nos capacités d’adaptation sont dépassées, et c’est alors que les conséquences physiologiques entrent en jeu. Le stress devient détresse. 
Il n’existe pas de niveau de stress universel au-delà duquel les effets négatifs l’emportent sur les effets positifs. Cette limite est propre à chacun, et donc à chacun d’en découvrir les siennes. Pour cela, notre organisme nous envoie des signaux que nous devrions apprendre à mieux décrypter : fatigue chronique, irritabilité, troubles digestifs, manque de concentration, angoisse, dramatisation, etc… 

La répétition mène à la confusion

Plus le stress sera fréquent, plus la dérégulation, en premier lieu le cortisol, va induire des effets délétères sur l’organisme. Le stress chronique affaiblit le système immunitaire en réduisant le nombre de globules blancs, dont le rôle principal est de nous protéger des infections bactériennes, virales ou fongiques. Le stress augmente la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires, ce qui nous expose davantage aux maladies inflammatoires ou auto-immunes. 
Le système digestif sera particulièrement impacté : ballonnements, gaz, alternance constipation/diarrhées, gastrites, le système endocrinien (résistance à l’insuline, obésité, diabète…), mais aussi le système cutané (eczéma, psoriasis), le système gynécologique (infertilité, règles irrégulières, baisse de libido…), mais aussi des douleurs musculaires peuvent compléter le tableau !

L’aliment fait ton médicament 

Plus que jamais, pour réduire son stress, une alimentation adaptée sera ultra bénéfique pour enrayer la machine du stress, avec moins de viandes rouges, de sucres ou de produits laitiers, en mettant l’accent sur les légumes, les fruits et les oméga 3 aux propriétés anti-inflammatoires, mais aussi et surtout, sur les aliments riches en vitamines du groupe B qui vont nourrir le système nerveux et permettre la fabrication des hormones comme la dopamine, la sérotonine (l’hormone du sommeil), ou l’endorphine (anti-douleur).
Au top des aliments anti-stress, les oléagineux, les légumineuses, les huiles végétales comme l’huile d’olive ou les huiles riches en oméga 3 (colza, lin, cameline, noix, noisettes…), les petits poissons des mers froides (sardines, maquereaux, harengs), la truite ou le saumon. Tous à la pêche pour moins de stress !  

©stokkete

Allo maman bobo… Le syndrome de Marfan

Allo maman bobo… Le syndrome de Marfan

Des géants de papier ?

Ni un logo, ni un label. Pas plus le sigle de pratiques coquines. Le SDM est l’acronyme d’une pathologie génétique rare : le Syndrome de Marfan. Le profil du patient semble facilement reconnaissable, mais le diagnostic n’est pas toujours si évident à poser.

Peter Mayhew, acteur de 2m18 (il incarnait Chewbacca dans Star Wars), Abraham Lincoln, Jules César, le violoniste Paganini aux doigts démesurés, des basketteurs géants, le Général de Gaulle, le compositeur Sergei Rachmaninov, Frantz Liszt, le chanteur australien Troye Sivan font partie des personnalités célèbres concernées par le SDM. 

Critères hors normes

Taille exceptionnellement grande, maigreur, doigts longs et fins en «pattes d’araignée», membres graciles, étonnante souplesse des articulations sont des faisceaux d’indices d’un Syndrome de Marfan, du nom du pédiatre français qui en fit la première description en 1896. Il se caractérise par une combinaison variable de diverses manifestations musculo-squelettiques (croissance anormale des os, déformation de la colonne vertébrale), hyperlaxité ligamentaire (tendances aux luxations), ophtalmologiques (myopie, glaucome, décollement de la rétine), pulmonaires… Mais l’atteinte la plus grave est celle qui affecte le cœur.

Diagnostic difficile  

Le SDM touche un individu sur 3 000. Un enfant sur 2 risque d’être atteint si l’un de ses 2 parents l’a, mais 1/3 des cas est dû à des mutations spontanées non héréditaires. On peut être atteint d’un SDM, sans le savoir, jusqu’aux premiers signes. Le diagnostic prénatal est possible dans les familles à risque, puisque l’on connaît le gène incriminé. Si une intervention chirurgicale s’avère nécessaire pour épargner des souffrances au cœur fragilisé, mieux vaut intervenir avant une grossesse. A défaut, un accouchement sous césarienne sera préféré.

Le cœur en ligne de mire  

Le syndrome de Marfan est lié à une anomalie de la fibrilline 1 (substance protéique), une des fibres constitutives du tissu conjonctif (ciment qui maintient le corps en place). Elle est produite en trop faible quantité, et c’est pourquoi les tissus sont plus souples, plus élastiques qu’ils ne le devraient. La zone la plus surveillée est donc celle du cœur. La maladie se caractérise par une atteinte des gros vaisseaux cardiaques, en particulier l’aorte dont les parois très élastiques sont exposées à un risque d’anévrisme. Les techniques chirurgicales aortiques ont progressé (remplacement d’une partie d’aorte par une prothèse, pose de valves cardiaques) et l’arsenal thérapeutique actuel (traitement préventif de l’aorte par bêta bloquants pour soulager la pression exercée) permet une espérance de vie qui se rapproche de la population non atteinte. Nous avons gagné, ces 30 dernières années, au moins 30 ans d’espérance de vie, selon les spécialistes. Sur le plan ophtalmologique, on retire le cristallin si nécessaire, on traite la myopie et le décollement rétinien, et enfin, sur le plan squelettique, la scoliose est traitée avec un corset, voire une chirurgie. 

© Victor Zastol’skiy

Santé : l’épilepsie

Santé : l’épilepsie

Une crise peut en cacher une autre

Longtemps considérée comme une maladie psychiatrique, l’épilepsie touche en France 500 000 personnes, dont la moitié a moins de 20 ans. Depuis 2015 dans l’hexagone, le «purple day» -en référence à la lavande, sa fleur emblème- a, entre autres, pour ambition de démystifier cette pathologie neurologique chronique.

L’épilepsie a pour cause une hyper activité électrique anormale d’un groupe de cellules nerveuses du cortex cérébral. Elle touche 50 millions de patients dans le monde et ses crises peuvent être parfois très spectaculaires. A tel point qu’on l’a longtemps assimilée à une maladie psychiatrique, ou comme la résultante d’une possession démoniaque suscitant l’incompréhension et la honte. Les préjugés liés à la méconnaissance de la maladie conduisaient à vivre en permanence avec la double crainte de la crise et du regard des autres. Pourtant l’Histoire compte de très célèbres épileptiques : Jules César, Dostoïevski, Van Gogh, Molière ou Napoléon Bonaparte.

Surprise, surprise !

Deuxième maladie neurologique chronique, après Alzheimer, l’épilepsie se déclare sous une cinquantaine de formes distinctes répertoriées, sachant que 10% de la population mondiale est susceptible de faire une crise «accidentelle» au cours de sa vie. C’est la récurrence spontanée de ces crises qui définit la maladie. Elles sont imprévisibles et prennent des formes très diverses : convulsions, secousses musculaires, pertes de connaissance… Mais les crises à répétition ne sont pas sans conséquence, chacune provoquant la mort de neurones dans le cerveau, entraînant une réorganisation des réseaux de neurone, pour former de nouvelles connexions aberrantes, qui augmentent encore l’excitabilité du réseau… Ce dysfonctionnement favorise ainsi la survenue de nouvelles crises et donne une explication scientifique au vieil adage selon lequel «la crise entraîne la crise».

La parade

Les crises peuvent désormais être évitées. 70 à 80% sont contrôlées grâce à des traitements anti épileptiques de plus en plus efficaces et adaptés, car, à chaque patient, une solution. Ils ne traitent pas la maladie, mais bloquent les crises, diminuent leur intensité et leur gravité à condition de respecter scrupuleusement les doses et les rythmes prescrits. Leur arrêt ne se fait jamais brutalement, à défaut de voir resurgir les crises, ou pire, de les empirer.
De nouvelles techniques chirurgicales se révèlent également intéressantes pour les patients pharmaco-résistants : la Gamma Knife consiste à irradier la zone du cerveau responsable des crises avec des rayons gamma de manière à ne détruire que les cellules défectueuses. On peut encore recourir à la stimulation cérébrale profonde par ultrasons, ou plus récemment à l’implantation sous la peau d’une électrode (comme un pacemaker) au niveau du nerf «vague» qui réduit la fréquence et la sévérité des crises…

Un shampoing aussi sec !

Un shampoing aussi sec !

Raplapla et cracra, plus jamais ça !

Solution d’appoint pour des cheveux propres sans les mouiller, alternative d’urgence ponctuelle entre deux lavages, retouches dans la journée, ou pschitt en douce avant un rendez-vous improvisé, le shampoing sec est de toutes les partys !

C’est le soin SOS par excellence quand le temps te manque, et que tu as les cheveux ternes et gras. Les premières formulations sur le marché de ce cosmétique en poudre à pulvériser sur les racines date de 1971. En 50 ans, on l’avait quelque peu oublié… C’est que les résidus gras qu’il laissait sur le cuir chevelu et l’effet «pellicule» sur les épaules qu’il déposait n’étaient pas forcément du plus bel effet. Mais voilà que le shampoing sec refait son apparition, et s’impose dans ta routine-beauté, avec des formules (sans silicone, sulfates, parabène, ni colorant) et des protocoles revus et corrigés pour une utilisation simple, rapide et confortable. Ces produits s’adaptent aux différentes natures de cheveux et à leur couleur. En quelques gestes, ils sont rafraîchis, gainés et boostés.

TU PEUX TE BROSSER !

En spray ou en poudre libre, le shampoing sec est un mélange de substances qui absorbent les impuretés du cuir chevelu et s’éliminent au brossage : amidon de riz, poudre de manioc, maïs, avoine, argile blanche (kaolin), régulent l’excès de sébum, purifient et assainissent. Tu saupoudres le produit à une vingtaine de centimètres des racines, tu masses le cuir chevelu du bout des doigts, tu laisses agir quelques minutes et tu brosses pour éliminer les impuretés. C’est essentiellement dans cette phase du brossage que réside le résultat «top» ou pas ! Il faut savoir pulvériser la poudre par petits coups et à bonne distance pour éliminer les résidus sur les racines que tu décolles, avant de procéder à un brossage vif, pour booster instantanément tes cheveux et pallier «l’effet carton». Un conseil : procède à ces gestes avant d’enfiler ta petite robe noire… A moins que tu ne la préfères à effets petits pois…

SHAMPOING TOUS TERRAINS

Un outil formidable pour donner du volume, texturiser les cheveux avant la réalisation d’un chignon ou pour fixer des tresses, ou dynamiser juste ta frange… Certaines marques développent des shampoings secs agrémentés d’un agent structurant… Une astuce «coup de frais» et un dépannage pour dissimuler les racines -exit les traces blanches- : essaie les poudres désormais colorées en brun ou en noir pour les cheveux foncés et châtains, en tons neutres pour les têtes blondes et en une formule transparente pour les crinières rousses. On trouve des shampoings secs aux parfums sucrés et subtils dans les pharmacies, parapharmacies, et grandes surfaces à des prix très raisonnables… Et, à glisser dans ton sac, il en existe en format «voyage»… Aucune excuse pour ne pas avoir l’air de sortir de chez le coiffeur, en toutes circonstances.

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