Apéro réglo, sans bobo

Apéro réglo, sans bobo

La fiesta, dans quel état ?

Enfin… Les feux sont au vert ! A nous les terrasses ! Et on ne va pas se faire prier pour fêter ça. Soyons clairs, la période s’annonce intense en sorties, et pour certains, suivez mon regard, ça rime avec excès en tous genres, alimentation bien riche et alcool… Des apéros à gogo, ok, mais si on testait les apéros réglo ?

Ah l’apéro ! Zone ultra risquée avec ces petites choses à grignoter qui vous remplissent l’estomac bien avant d’attaquer le dîner… Dans l’hypothèse où vous auriez la main sur sa préparation, je vous conseille d’éviter les petits gâteaux apéritifs, chips et autres tortillas, au profit de morceaux de pain au levain, pourquoi pas grillés.
Pour régaler vos convives, préparez des légumes comme du chou-rave ou des carottes que vous coupez en bâtonnets avec du citron et un peu de sel, des poivrons grillés au basilic, du guacamole maison qui apportera du bon gras, du caviar d’aubergines, ou quelques morceaux de fromages de chèvre ou de brebis.
Si vous êtes invité et que, sur la table, trônent des chips, du saucisson ou des cacahuètes salées, asseyez-vous le plus loin possible et lancez-vous dans une conversation passionnante avec votre voisin ! Vous verrez qu’en un rien de temps, vous passerez à table le ventre léger.

L’ART DE BOIRE

Pour l’alcool, un truc pour éviter d’enchaîner les verres : boire un verre d’eau entre chaque verre d’alcool. Vous diviserez par deux votre consommation d’alcool. Sinon, demandez de l’eau gazeuse, une citronnade… sans alcool, la fête est plus folle !
Attention aux vins blancs ou au champagne très acidifiants et fuyez les alcools forts à l’apéritif au profit d’un verre de vin ou une bière.

ET EN POST-CRAQUAGE ?

Ok, vous vous êtes laissé emporter par la joie de retrouver vos amis et vous avez abusé. Adoptez une petite diète le lendemain sans protéines animales ni produits laitiers, juste des légumes et des fruits, des céréales (riz, quinoa) avec beaucoup d’eau et des tisanes de fenouil, romarin, menthe poivrée ou thym. Vous retrouverez votre belle énergie de la veille.
Un apport en enzymes digestives comme la bromélaïne pourra vous aider à faire passer un repas copieux. La règle, c’est de mettre au repos son système digestif au moins 24 heures après.

RECETTE DE POIVRONS GRILLÉS MARINÉS AU BASILIC
8 poivrons rouges – 1/2 citron – 6 c. à soupe d’huile d’olive
quelques feuilles de basilic – 2 gousses d’ail (facultatif) – sel, poivre.
Préchauffer le four à 180°. Mettre les poivrons coupés en 2 après avoir retiré les graines et leur pédoncule, côté peau vers le haut, sur une plaque de cuisson. Placer vers le haut du four (côté grill). Cuire 35 à 40 minutes.
Les mettre dans un sac plastique le temps qu’ils refroidissent pour enlever la peau plus facilement. Couper les poivrons en lanières. Emulsionner l’huile d’olive avec le citron, puis rajouter l’ail écrasé, les feuilles de basilic coupé et les poivrons. Saler, poivrer.

beauté : couperose out !

beauté : couperose out !

Eteindre le feu

Ces petits vaisseaux apparents sur ton visage relèvent d’une affection bénigne, mais très inesthétique et gênante, qui touche de préférence les filles. « Protéger, apaiser, camoufler », 3 règles à suivre pour réduire les flushs intempestifs.

La couperose est la résultante d’une dilatation excessive des capillaires sanguins. Les protocoles médicaux diffèrent selon que tu aies des vaisseaux très visibles accompagnés de poussées inflammatoires, ou bien quelques rougeurs diffuses… Traitements au laser, par lumière pulsée, électro-coagulation… En attendant, adopte juste des gestes simples et astucieux.

SOINS VASOCONSTRICTEURS

Souvent la couperose résulte d’agressions externes répétées, ce qui impose de limiter au maximum les risques d’irritations. Soigne ton hygiène de vie. Evite tous les facteurs aggravants. Protège-toi du soleil, du vent, du froid. Ils augmentent la vasodilatation. Utilise des démaquillants sans rinçage. Exit l’eau calcaire du robinet. Choisis des soins aux actifs apaisants et vasoconstricteurs. Intéresse-toi aux plantes aux vertus anti-inflammatoires : extraits d’immortelle, chanvre, beurre de karité, huile de coco, extrait de réglisse, masques au miel, au concombre, huile de lavande… Chaque marque cosmétique a son cocktail gorgé de bisabolol, ruscus et polyphénols. Oublie les produits contenant de l’alcool. Et puis, prends ton joker anti-rougeur : un médicament topique, très fort vasoconstricteur permet en une demie-heure de réduire les rougeurs. Bon, il ne soigne pas. Il fait effet une dizaine d’heures, mais il peut être intéressant dans certaines circonstances ! Surveille ton alimentation. Exit alcool, tabac, épices, piments… Ne mange pas trop chaud. Privilégie fruits rouges, légumes, amandes, poissons gras…

OPÉRATION CAMOUFLAGE

La couperose étant une problématique vasculaire, elle augmente localement la température de la peau. La texture des fonds de teint tradi se modifie au dessus de 36,8°C. Tenue non assurée. Fais confiance aux maquillages correcteurs spécifiques riches en pigments. En prolongement de la BB crème, la CC crème (color control corrective) est un perfecteur de teint qui unifie et hydrate. Il existe de nouvelles formules de sticks correcteurs qui s’utilisent seuls pour un éclat et fini naturel, grâce à une haute concentration en pigments jaunes proches de la mélanine naturelle. Reste d’actualité, le stick vert par ce que rouge et vert se trouvent à l’opposé du cercle chromatique. Donc, ils s’annulent et se neutralisent. Couperose légère : make-up à la formule fluide en lissage au pinceau. Plus intense : utilise une éponge au fini plus couvrant. A bannir, le make-up « bonne mine », « effet soleil », roses ou orangés. Intéressant : la poudre anti-rougeur minérale et correctrice. Elle camoufle, apaise, protège… A avoir dans ton sac pour procéder aux retouches, si nécessaire…

bon sang de bon sens : le top des élixirs

bon sang de bon sens : le top des élixirs

5 huiles essentielles vraiment essentielles…

En ce début d’année, je reviens à mes premières amours : les huiles essentielles. Tombée il y a quelques années dans leur univers comme Alice au pays des merveilles, ces précieux élixirs font désormais partie de ma vie au quotidien. Le top des 5 huiles essentielles à glisser dans sa trousse à pharmacie, c’est par ici ! 

Les propriétés antiseptiques, antibactériennes, antivirales des huiles essentielles ne sont plus à démontrer ! A vos marques… 

Top n°1  : la lavande vraie. L’huile essentielle de lavande vraie possède toutes ces qualités en plus d’être antifongique et calmante pour le système nerveux. Les utilisations de cette huile sont innombrables. Je la conseille notamment en application sur l’intérieur des poignets ou quelques gouttes sur l’oreiller pour son action apaisante ou encore sur un gant dans le sèche-linge pour désinfecter le linge. 

Top n°2  : l’arbre à thé ou tea tree. L’arbre à thé fait partie de la famille des eucalyptus. C’est simple, cette huile est ultra puissante et sans danger. Elle a été découverte par les colons anglais en Australie qui avaient entendu parler du lac magique dans lequel les aborigènes se baignaient pour soigner tous leurs maux. En réalité le lac était entouré de cette sorte d’eucalyptus et leurs feuilles diffusaient leurs propriétés en tombant dans l’eau. D’où son nom  ! Vous pourrez l’utiliser largement pour soigner toutes sortes de boutons : acné, piqures d’insectes, démangeaisons… Elle lutte contre les champignons, les virus, les bactéries…

Top n°3 : le ravintsara. A tort ou à raison, cette huile essentielle a été rapidement en rupture de stock dès l’apparition de la Covid 19 ! Ses propriétés antivirales sont connues. Elle est particulièrement efficace en diffusion ou en massage – mélangée avec une huile végétale -, pour lutter contre les infections ORL et soutenir le système immunitaire. 

Top  n°4  : l’hélichryse italienne. L’hélichryse ou immortelle est une fleur à l’odeur incomparable qui embaume le maquis corse. Elle est malheureusement un peu chère, mais son action sur les coups, bosses, les bleus est extraordinaire. Vous pourrez également la glisser dans votre crème de jour pour son action unifiante et antirides ou sur les jambes présentant des varices, des vascularités. 

Top n°5 : l’eucalyptus citronné. Difficile de sélectionner la 5e, car tant d’autres méritent d’être mentionnées ! J’ai choisi cette dernière pour ses propriétés anti-inflammatoires puissantes. Son odeur est assez forte (on aime ou pas), mais elle sera souveraine pour calmer toutes sortes de douleurs inflammatoires. Douleurs de nuques, dos, épaules, etc… Vous pourrez l’associer avec l’hélichryse en cas de choc. 

Lorsque l’on connaît bien leur usage, le champ des possibles est infini, tant elles possèdent des propriétés bienfaitrices. Attention toutefois de ne jamais les utiliser pures (sauf la lavande ou l’arbre à thé), donc avec un corps gras, et ne jamais les proposer aux femmes enceintes ou aux enfants de moins de 6 ans.

santé : le syndrome d’Alice

santé : le syndrome d’Alice

T’aurais pas la berlue ?

Lewis Caroll souffrait probablement de ce trouble neurologique qui modifie la perception de l’espace, du temps et de sa propre image. On l’appelle le syndrome d’Alice au pays des Merveilles en référence au conte onirique écrit par l’écrivain en 1865. Non, mais je rêve !

Imagine-toi : victime d’hallucinations visuelles multiples et d’une distorsion de la réalité. Comme si tu te regardais dans un miroir déformant. Ou bien comme si tu étais à la fête foraine, en repérage d’une attraction juste programmée à te faire peur. Tes membres s’allongent, se tordent… Tu as l’impression d’être trop grande ou trop petite par rapport à un environnement que tu ne maîtrises plus. Des troubles auditifs, une perception altérée de la vitesse, des visions impressionnantes et spectaculaires… Il y a de quoi être déstabilisé !

Allégorie étrange 

Comme la jeune héroïne de L. Caroll, tu es soudain plongée dans un monde psychédélique… Et tu n’as même pas fumé ! Tu présentes des symptômes allégoriques, sous l’appellation de «syndromes de Todd», du nom du psychiatre britannique qui en fit la première description dans les années 1950. Il fait partie de la famille des troubles du schéma corporel dans laquelle on retrouve le syndrome du membre inférieur (douleurs après amputation). Cette pathologie n’est pas dangereuse, mais très impressionnante pour celui qui la vit. Elle peut provoquer de graves crises de panique et leurs fréquences sont compliquées à évaluer. Sous une forme atténuée, elle pourrait affecter 30% de la population à un moment ou à un autre de la vie, mais ce sont les enfants (entre 4 et 16 ans) qui sont plus particulièrement touchés. Une crise dure quelques minutes, mais elle peut se répéter plusieurs fois par jour et l’attente de sa venue, susciter une angoisse abyssale. 

A l’aune du cauchemar 

Ce n’est pas une maladie psychiatrique. Elle est généralement liée à l’existence de migraines fortes et récurrentes. Ce sont elles qui altèrent la perception de la réalité. La vascularisation veineuse au niveau cérébral se fait mal et provoque la vision de halos lumineux, de scintillements, l’apparition d’auras… Lewis Caroll se plaignait de très violents maux de tête. Leurs effets furent sans doute à l’origine de sa source d’inspiration ! Le syndrome d’Alice peut se développer après une crise d’épilepsie, la prise de certaines drogues hallucinogènes… D’origine virale ou infectieuse (mononucléose, maladie de Lyme, herpès…). Mais on peut en souffrir sans avoir de migraines. Elle peut être liée à un stress, un syndrome post traumatique, à un état dépressif. Les symptômes sont susceptibles de disparaître avec le temps quand la cause est traitée. Il n’existe pas de traitement spécifique. Les conseils sont assez vagues : repos et vie saine recommandés… et se dire que le Pays des Merveilles serait décidément seulement qu’une vaste blague littéraire… Ou juste un fantasme. 

Mousse qui peut !

Mousse qui peut !

La lotion qui pulse !

Elle n’a pas les pouvoirs d’un démaquillant, mais ceux d’émousser les résidus rebelles pour une « peau zéro défaut ». Elle n’est pas non plus vraiment un soin, pourtant elle en distille certains de ses bienfaits… La lotion tonique fait partie intégrante du rituel pour un nettoyage parfait
du visage.

Elle a été longtemps, et à tort, considérée comme un geste optionnel dans le protocole du démaquillage, utilisée en complément du lait nettoyant. Aujourd’hui, les nouveaux produits nettoyants (huiles, mousses, eaux micellaires, gels…) laissent une place d’autant plus intéressante à la lotion tonique, devenue un « pré-soin » à part entière. Elle apaise, hydrate, purifie, rafraîchit, resserre les pores, booste le teint, lutte contre l’excès de sébum, émousse les rougeurs, les petites imperfections et les peaux mortes. Rien que ça.

Formules à la carte


Une lotion tonique est un liquide à base d’eau déminéralisée, d’eau de source, de régulateurs de PH pour neutraliser le calcaire de l’eau, de tensioactifs… Elle répond aux besoins de différentes peaux, leur donne un véritable coup de peps, les rendant perméables, ainsi plus réceptives aux produits qui leur sont ensuite appliqués. Pour bien comprendre, prends une éponge sèche, mets un produit dessus, il ne pénètre pas ou mal. Pour qu’il soit absorbé, il faut mouiller l’éponge.

Pour la peau, c’est pareil.


Selon les lotions, le « Tonique » est gorgé d’agents hydratants (glycérine, acide hyaluronique, vitamine E…). Il y a quelques années, il contenait de l’alcool (qui perturbe le film hydrolipidique), aujourd’hui remplacé par des ingrédients d’origine végétale. Pour que perdure la sensation de fraîcheur qu’elle créait, on utilise de la menthe. Du coup, pas de contre-indications pour les peaux sensibles qui privilégieront les textures lactées ou gélifiées (à masser en douceur). Pour les peaux mixtes ou grasses : lotion astringente à base d’hamamélis. Pour un effet purifiant, de l’acide salicylique. Les gammes se sont élargies : extrait de camomille, huile de camélia, de réglisse, allantoïne pour apaiser les peaux très sèches. Juste pour le plaisir olfactif, lotions aux eaux florales d’extraits d’oranges, de citrons et de roses… ou aux huiles essentielles.
La lotion tonique s’applique soit, à la main, de l’intérieur vers l’extérieur du visage et puis tu tapotes du bout des doigts pour oxygéner l’épiderme, soit avec un coton imbibé en le faisant doucement glisser. Tu peux aussi l’appliquer avec un brumisateur et puis c’est bien de la conserver au réfrigérateur. A utiliser le matin pour nettoyer les toxines secrétées pendant la nuit, et le soir pour faire le plein d’hydratation.

Ton énergie, tu retrouveras !

Ton énergie, tu retrouveras !

Ma recup’ on s’en occupe ?

Ce n’est pas un scoop, la période n’est pas folichonne pour notre énergie… On se traîne souvent une grosse fatigue, les fêtes et leur lot de repas chargés sont passés par là, et pour peu qu’un virus se soit incrusté en invité surprise, l’année commence sur les rotules…

Mais comme vous n’êtes pas du genre à vous laisser abattre, vous allez reprendre les choses en mains, et vite fait bien fait en respectant ces 3 règles d’or…

Règle n°1 : ton alimentation, tu corrigeras !

Parce que c’est aussi l’occasion d’éliminer le foie gras et la bûche que votre balance n’a pas manqué de vous rappeler, vous allez du même coup reposer votre foie et votre système digestif pour retrouver de l’énergie.
On allège la charge en :

  • protéines animales au profit des légumineuses (lentilles, pois chiches, pois cassés…)
  • produits laitiers, en se limitant aux fromages de brebis ou de chèvre 2 ou 3 X/ semaine.
  • gluten en réduisant les pâtes et le pain à remplacer par du riz semi-complet, du sarrasin, du millet, du quinoa, des galettes de sarrasin….
    Et on met l’accent sur les légumes & fruits de saison et les oméga 3 (huiles végétales de colza, lin, cameline). Pour les plus motivés, pourquoi pas une monodiète de bouillons clairs de légumes, ou de banane sur 2 ou 3 jours.

Règle n°2 : des superaliments, tu mangeras !

Des aliments riches en tyrosine, comme les amandes, avocats, bananes, betteraves, choux, thé vert, haricots de lima, origan, arachides, romarin, graines de sésames et de citrouilles, curcuma, pour la dopamine, cette hormone qui donne la pêche.
Côté plantes, une petite cure de rodhiola aura un effet dopaminergique.
Les algues bleues comme la Spiruline, riche en fer, et la Klamath, une algue que j’affectionne tout particulièrement pour son incroyable richesse en micro-nutriments, anti-oxydants et anti-inflammatoires.
Mais encore et dans le désordre : les graines germées, la poudre d’herbe de blé, les bourgeons de cassis (gemmothérapie), la gelée royale, les graines de chia et les baies de goji (à condition de les faire tremper !), les baies d’açai, la grenade…

Règle n°3 : faire de l’activité physique régulièrement, tu t’engageras !

La recette miracle : une activité quotidienne, de préférence en plein air d’au moins 30 minutes, permettra de renforcer votre énergie, votre cerveau, ainsi que les systèmes digestifs, circulatoires, articulaires et cardio-vasculaires ! Choisissez ce qui vous convient le mieux, que ce soit une simple marche pour aller travailler, du vélo, de la randonnée en montagne, des sports de combat, de l’entraînement en salle de sport, du Pilates, du yoga…
Dernier point en bonus, prenez soin de vous : mieux s’organiser, dégager du temps pour soi, se débarrasser des choses inutiles, fuir les personnes toxiques, les amours à sens unique… Une nouvelle année, c’est le bon moment de faire le ménage pour soi !

Pin It on Pinterest