Des crises dedans à la crise d’ado, on n’a rien vu venir, et pourtant… Nous y sommes. Tous les voyants clignotent au rouge. Des rappels historiques aux rapports hystériques, il suffit d’observer la Haute-Savoie se débattre avec ses hormones et de se mettre à l’abri ! L’ado en fait parfois trop.
Il faut reconnaître qu’elle a la main lourde ! Cocotant à 100 bornes à la ronde les flagrances helvètes, la belle des champs, à peine pubère, avale les Hommes comme des bombecs. Jusqu’à la crise de Foi. A s’en bourrer les poches faute d’un solide estomac. Les yeux plus gros que le ventre certes, mais pas question d’en laisser une miette aux copines ! L’ado n’est pas prêteuse.
Indigestion orgiaque annoncée, à moins que ce ne soit ses nouvelles règles dont elle s’émanciperait volontiers, elle étouffe. Tout est trop étriqué pour ses ambitions démesurées. Il lui faut pousser les murs, ressortir ses boîtes légotées. Aux jeux de construction, elle a quelques métros de retard. Les grues jaillissent comme des poussées d’acné : elle se bétonne la face. L’ado a quelques points noirs à cacher.
De la haute, Madame rêve de particules, mais se trompe de matricule… Trop fines pour être honnêtes, pas d’échappatoire aux échappements, ces foutus pots auront sa peau ! Mais l’effrontée n’en a cure et s’essaie aux fumettes en tous genres, à poêles et à vapeurs, même une vache, plein gaz, n’y retrouverait pas ses petits dans ce fumoir à ciel ouvert. L’ado prend ses grands airs, mais c’est clair, elle nous enfume !
Perchée sur ses talents, la demoiselle grandit bien trop vite, ne sait que faire de son mètre 74, ça coince quand même aux articulations. Pourtant, elle fantasme encore devant les mégapoles et se déhanche toujours sur les tubes de Céline d’Lyon. Mais côté bringues, elle dessaoule aussi sec ! Les autorités parentales la brident – en ville, permission de 1 heure à tout casser -, elles la biberonneraient volontiers au Champomy… ou directement au pisse mémé. Ah… la fête n’est pas si folle quand on est ado !
Pour autant, elle est belle, en abuse. Allumeuse, elle minaude, aguiche les touristes aux sommets de sa gloire, les chauffe à blanc et se plaint ensuite qu’ils sont trop nombreux à lui roder autour, qu’ils sont lourds, voire franchement collants, elle, aussi blanche qu’une neige piétinée par un troupeau de tongs buveurs de bières, une vraie pétaudière ! L’ado est un brin contradictoire.
Bêcheuse, elle les renverrait d’un revers de la main, dans le zéro un… Tous des frimeurs, des amateurs, qu’ils aillent se frotter au 69 ! Eux qui ne pensent qu’à lui grimper dessus, la prennent sans manière ni lanières, par devant, par derrière, pour se perdre définitivement dans ses entrailles… Des puceaux des monts de minuit, qui se prennent pour Siffredi, Marco s’entend. Et oui, l’ado est dangereuse.
Allez, patience, avec un peu de chance, la haute deviendra bientôt grande… Et ce sera alors à sa petite sœur de nous en faire voir de toutes les couleurs !