DROLES DE DAMES
LES FEMMES CHEFFES, EN CUISINE COMME À LA TÊTE D’ÉTABLISSEMENTS PRESTIGIEUX, SONT DE SACRÉES NANAS ÉVOLUANT DANS UN UNIVERS MACHISTE. ALORS QUAND ON A LA CHANCE D’EN ACCUEILLIR EN SAVOIE, ON APPLAUDIT.


Après Flora Mikula qui s’installe au Soleil d’Or à Megève, Fanny Rey, élue «femme chef de l’année» 2017 et finaliste de la sai-son 2 de «Top chef», s’installe à la Sivolière à Courchevel. C’est la première femme cheffe étoilée de la station.
A Val d’Isère, deux autres drôles de dames font la joie de la station. Séverine Petitlaire, actionnaire et dirigeante, est une transfuge de Courchevel, dont elle fit les beaux jours à la tête du palace les Airelles. Connue de la jet set sous le nom de Mademoiselle, elle compte bien utiliser son carnet d’adresses. Elle a d’ailleurs su convaincre Hélène Darroze de la rejoindre. La très médiatique cheffe (Top Chef) a repris le concept et le nom de son restaurant parisien le Joia. La différence : une terrasse de 860 m2, où l’on peut servir 340 convives, au pied des pistes, sur fond de musique lounge.
Au bord du lac, à Tresserve, on attend avec impatience l’ouverture de l’hôtel L’incomparable, un 5 étoiles grand luxe. Là aussi, ce sera une dame aux commandes. Adeline Roux, une ancienne de grands groupes hôteliers et de l’Office de Courchevel pendant 9 ans, compte bien, elle aussi faire briller la Riviera des Alpes.
©Stéphane de Bourgies / ©Nicolas Buisson