histoires de janvier : sous les fun lights

8 Déc 2017

chacun s’fait son cinoch !

Quand Tiffany laisse libre cours à son imagination, elle met scénarios et sagas en lumière ! Après un parcours quelque peu atypique, c’est bon pied bon œil que la créatrice de l’Ain brille aujourd’hui sous les feux de la lampe.

Tiffany Di Gennaro

Prendre un virage à 360 degrés ? Chez les Di Gennaro, c’est un peu une habitude et pour cette jeune femme de 34 ans, chassez le naturel, il revient au galop !

Enfant, des rêves d’archéologue plein la tête, elle crapahute entre un papa photographe et un grand-père roi de la bricole. Elle traîne ses guêtres entre salles de danse et travaux manuels, puis se consacre entièrement à des études plus stables, plus administratives. Une dizaine d’années passées et bien qu’épanouie au poste de clerc d’avocat, en 2011 l’arrivée de son deuxième enfant va tout chambouler. Si sa tête est bien remplie, ses mains la démangent. 2012, installée depuis peu dans l’Ain à Sumandre-sur-Suran, elle profite de son congé parental pour se mettre enfin à l’essai : couture, bijouterie ou dessin, tout y passe, en quête du bon filon.

ET LA LUMIÈRE FUT…

C’est lors d’une visite dans le Gard, chez ses grands-parents, qu’elle récupère par hasard un carton de vieilles photos et de négatifs de famille. Les vieux objets ? Elle adore. Les histoires qu’ils racontent, encore plus. Sitôt rentrée, elle découvre à la lueur de l’ampoule les vieux souvenirs empoussiérés. Lire une histoire à la lumière, tout s’éclaire. Elle le tient son concept !

Gonflée à bloc, elle réalise son premier prototype, une lampe sur pied à partir de vieilles pellicules usées. Mais son bilan est mitigé. La couleur marron des négatifs, qui plus est jaunie par le temps, manque de gaieté, même éclairée. Elle remonte ses manches, ne lâche rien, l’idée elle l’a. Un brainstorming avec son papa plus tard, la pellicule de cinéma fait débat, y’a plus qu’à.

Tiffany part alors à la recherche des précieuses bobines. Entre petits cinémas de quartiers, collectionneurs, brocanteurs, web ou salons spécialisés, elle ouvre la malle aux trésors et fait ses emplettes. Hiver 2015, tout schuss, «les histoires de janvier» sont nées, elle prend son fameux virage!

DE JANVIER ET D’AILLEURS…

«Di Gennaro» signifie «de janvier» en italien. Utiliser son nom comme marque, une évidence. “C’était une façon de parler de ma vie sans me mettre en avant, de parler du cheminement de cette épopée familiale au travers de la photo, parce que c’est ainsi que tout a commencé”.

Mais si la créatrice met les siens à l’honneur dans ses créations, Di Gennaro a encore un sens bien particulier. Comme John ou Jane Doe, l’histoire raconte que son nom était donné aux orphelins nés sous X, recueillis par l’église de Naples. En quête d’identité, chaque «Di Gennaro» pouvait écrire son scénario, inventer son histoire. Et même si Tiffany sait bien d’où elle vient, elle ne pouvait pas passer à côté…

LUMIN’ÈRE

Pour toute lampe qu’elle fabrique, elle visionne chaque pellicule à l’œil nu et surtout elle réécrit le scénar’. Chacune d’entre elles symbolise une envie : un vieux dessin animé, une saga délirante, un film pour adulte ou une super production américaine, du Magicien d’Oz à Pulp Fiction, d’une nuit à Paris aux tontons flingueurs, elle décortique méticuleusement bandes-annonces et scènes mythiques. T

oujours prête à exaucer les vœux, elle oscille entre épisodes de la vie, madeleine de Proust et vieux souvenirs. Elle se souvient de ces jeunes amoureux qui avaient immortalisé leur mariage grâce à des appareils jetables et en avaient conservé les négatifs. Ils voulaient une lampe, histoire sur pieds. A poser, en applique ou juste suspendu, tout est possible. Si la créatrice utilise exclusivement de la bobine de ciné sur ses modèles d’expo, elle travaille aussi sur négatifs «noir et blanc» et sépia, à la demande. Harmoniser le choix des images, des couleurs, couper, coller et assembler, elle fouille scrute et cherche le montage parfait. A chaque lampe un souhait, à chaque objet son identité.

A l’époque où le numérique a volé la vedette à l’argentique, inutile de dire qu’elle ne manque pas de culot !

+ d’infos :
www.histoires-de-janvier.fr

Photos : Alexandre Josserand

Magali Buy

Magali Buy

SURNOM : Mag... (d'ailleurs activ'mag c'est pour moi, non ?) PERSONNAGE DE FICTION : Xéna la guerrière OBJET FETICHE : mon piano, il m’écoute, me répond et me comprend mieux que personne. ADAGE : « si tout le monde sait où tu vas, tu n’arriveras jamais à ta destination. Laisse-les croire que tu dors.» JE GARDE : mon mauvais caractère, ma langue bien pendue, mon cœur ouvert et mes yeux verts JE JETTE : mon insécurité, ma cellulite et ma paranoïa... DANS 20 ANS : la même en pire, si c'est possible !

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