hôtel 14 le lana

3 Mai 2018

lana morphose

À bientôt 60 ans, ce Courchevelois en impose toujours autant. D’opérations d’envergure en interventions esthétiques sur mesure, la magistrale silhouette du Lana s’est étoffée et son look subtilement modernisé. Sans rien lui ôter de son esprit familial et de son tempérament convivial.

Sur l’origine de son nom, planent toujours des interrogations.

Est-ce une allusion à l’appellation des caractéristiques statues rétro qui accueillent les visiteurs à l’entrée? Ou une référence au prénom de la toute première maîtresse des lieux? Sur cette question, le mystère demeure.

Mais sur son histoire, le propriétaire Nicolas Claret-Tournier peut en dire plus long : “Originaire de Haute-Savoie, mon père Joseph Claret-Tournier était un des pionniers de Courchevel. Il y a notamment créé le premier bar, la première boîte de nuit, ainsi que divers établissements et a même participé à la construction de la patinoire. Le premier «décollage» de la station remonte au milieu des années 60. Mon père a repris Le Lana en 1961. Il a fait rajouter un étage aux deux existants et mené des travaux d’embellissement. Cet hôtel construit en 1959 était le premier quatre étoiles de Courchevel 1850”.

UNE NOUVELLE DIRECTION…

Sa situation au centre de la station et la proximité des pistes de ski ne limitent pas l’expansion du Lana. En 1974, il fait l’objet d’un conséquent agrandissement sur un côté du bâtiment. L’installation du toit à deux pans et la réalisation de la piscine en 1991, constituent une autre étape importante dans l’histoire de l’hôtel.

Le décès de Joseph Claret-Tournier en 1993 en marque lui un triste chapitre. Impliqué à l’époque dans d’autres affaires familiales, Nicolas prend la tête du Lana en 1995. “A ce moment-là, il fallait un renouvellement de direction et il y avait beaucoup de travail à faire. Après, l’hôtel est vraiment devenu ma maison, j’y vis une grande partie de l’année. Ça s’est fait comme ça, l’histoire s’est écrite toute seule.”

Avec l’aide conséquente de sa maman Catherine Claret-Tournier, le nouveau dirigeant fait évoluer son établissement de jour en jour. “Nous avons refait la décoration, entrepris des travaux de rénovation, procédé à des agrandissements, conçu de nouvelles suites, créé de nouveaux appartements, un spa, un espace fitness, une salle de jeux pour les enfants… Nous étions déjà précurseurs en terme de services (nous avons par exemple été les premiers à mettre en place le ski-room dans la station) et les avons encore développés. Quand je suis arrivé en 1995, il y avait 55 employés, maintenant il y en a 125 ! L’hôtel a fait l’objet d’une transformation intégrale.”

Doté de deux restaurants, il compte aujourd’hui 85 «numéros», dont 25 suites et 3 appartements de 180 m2.

GRAND MÉNAGE !

Occupant à l’origine 2 000 m2 de surface, Le Lana se déploie désormais sur 10 000 m2. Son extension majeure remonte à 2008 avec l’adjonction d’une aile entière et la mise en place de boutiques. Des travaux de taille (à tous les sens du terme!) dans lesquels les propriétaires se sont lancés avec un certain optimisme : “Habituellement, les chantiers importants en station se font en plusieurs étapes. On procède à la maçonnerie pour être hors d’eau hors d’air le premier été, et la deuxième saison, on fait l’intérieur et les finitions. Là nous avons pris le pari de tout faire en une saison ! Mais c’est la magie de la date butoir, on finit toujours par y arriver ! Ceci étant, à fin novembre, il y avait encore 70 ouvriers sur le chantier alors que l’ouverture était prévue pour début décembre. Quand le tout premier client de la saison s’est présenté, on l’a remercié de patienter un peu avant de s’installer en lui disant qu’on finissait la chambre, comme on le dit d’habitude lorsqu’on termine le ménage. Sauf que là, c’était littéralement le cas : on était en train de finir de poser la moquette !!”.

Outre l’agrandissement, ces travaux ont permis une variation esthétique grâce à la décoration contemporaine de certains espaces jusque-là de style traditionnel.

À VENIR

Et tous ces aménagements ont manifestement été remarqués, puisque Le Lana a fait partie dans la foulée des dix premiers hôtels français à obtenir le label cinq étoiles (une classification existante depuis 2009).

Désormais rénové de fond en comble, l’établissement historique de Courchevel 1850 se prépare déjà à fêter fastueusement ses 60 ans en 2019. Une célébration qui marque une évolution, mais pas une révolution : “Nous sommes au bout d’un cycle. Aujourd’hui, il n’y a pas un endroit du Lana qui n’ait pas été rénové. Les dernières chambres et salles de bain ont été refaites l’hiver dernier et il y a une unité dans tout l’hôtel. Le seul truc qui n’a pas changé, c’est le mur en pierre de l’entrée qui est d’origine. Je garde aussi quelques éléments de décoration anciens qui sont un peu hétéroclites. Mais ce sont des clins d’œil qui permettent de se souvenir des débuts. Car même si le style global a changé, l’âme et la convivialité sont conservées et j’y tiens…”.

+ d’infos :
lelana
.com

Béatrice Meynier

Béatrice Meynier

Journaliste SURNOM: du classique Béa au moins conventionnel Chounie. PERSONNAGE DE FICTION: une héroïne qui se baladerait de roman en roman, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre... Sinon l’inventeur de la machine à miniaturisation de voiture pour la mettre dans mon sac à main au lieu de la garer (un vieux fantasme !) OBJET FETICHE: la bague offerte par mes parents pour mes 20 ans. ADAGE: positive attitude. JE GARDE: Raiponce: mes cheveux ! Et 2 ou 3 autres bricoles... JE JETTE: en combien de lignes ? DANS 20 ANS? tout est possible... presse@activmag.fr

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