location saisonnière rêve ou cauchemar ?
Pour profiter au mieux de vos vacances bien méritées, vous avez réservé un appartement moderne et bien équipé ou une belle maison avec piscine dans un endroit idyllique. A l’époque du roi numérique, vous avez bien sûr fait votre réservation sur internet «de particulier à particulier». Et les valises sont prêtes…
En arrivant sur les lieux, l’appartement avec vue sur la mer n’a de vue que sur une arrière-cour, ou la piscine est un bassin de trois mètres de diamètre, où pire, l’adresse n’existe pas…
D’accord, ce sont des situations un peu extrêmes. Cependant, il n’est pas rare que certains vacanciers aient de mauvaises surprises à leur arrivée.
Quelques précautions sont à prendre avant de s’engager :
- Se méfier d’un prix «canon» pour une location magnifique dans une zone géographique très attractive. N’oubliez pas l’adage qui dit «c’est trop beau pour être vrai»… C’est souvent pas vrai ;
- Avoir un contact direct avec le propriétaire, en privilégiant un outil tel que Skype ;
- Aller sur un moteur de recherches ou des plateformes pour voir les références et avis des autres vacanciers ;
- Examiner très attentivement la description du logement et sa localisation qui doivent être détaillées ;
- Garder une trace des échanges effectués avec le propriétaire (courrier, courriels, SMS), ainsi que les photos et descriptifs issus d’un site internet. Tous ces éléments de preuves seront très utiles en cas de procès ;
- Vous renseigner auprès de la mairie du lieu de la location. En effet, le propriétaire doit préalablement à la mise en location le déclarer à la mairie comme meublé de tourisme ;
Si malgré toutes ces précautions, à votre arrivée, le meublé loué n’est pas conforme à la description qui a été annnoncée, sachez que l’article L 121-1 du code de la consommation sanctionne les pratiques commerciales douteuses.
Au début du séjour, un état des lieux doit être établi. Il faut impérativement signaler dans ce document tous les manquements.
Si vous restez durant une partie ou tout le séjour, vous pourrez demander des dommages et intérêts ou le remboursement complet, mais également si vous renoncez à accepter les lieux.
A défaut d’accord amiable, le tribunal d’instance du lieu de la location pourra être saisi. Dans tous les cas, il vaut mieux recueillir le conseil d’un avocat.
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