mec plus-ultra : Père Guy Gilbert

19 Déc 2020

Envoyer prêtre !

Les mots sont cash, la révolte toujours chevillée au corps, depuis 55 ans, le «prêtre des Loubards» Guy Gilbert, jette blouson noir par-dessus l’épaule et s’en va prêcher la bonne foi, à sa manière ! Sans toque, ni col romain, cheveux en bataille et regard perçant, c’est sans filtre qu’il sort des rangs… Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine et c’est dément !

Et c’est depuis la ferme de Rougon, dans les Gorges du Verdon, que le prêtre de 85 ans, connu pour ses frasques rock n’roll, se confie depuis son combiné, Covid oblige. Impressionnée, mon trouillomètre est à zéro, quand celui qu’on nomme le Curé des Loubards décroche et entame son histoire de dinguo, digne d’une encyclo. Dans un mix de guerre et de paix, d’humour et de foi inconditionnelle, il m’embarque à l’instantané… Impossible de ne pas plonger dans cette vie trash et sans protocole, où l’amour règne par-dessus les saloperies, une vie de pauvre au milieu des pauvres, mais riche de tout.

Activmag : Vous avez grandi dans une famille de 15 enfants. Quel gamin étiez-vous?
Guy Gilbert :
Un des plus chiants ! Je me souviens d’une scène, j’avais 12 ans, mon père nous commandait fortement et je le trouvais tyran. Un jour, il nous ordonne de faire un truc de façon blessante, et j’ai dit non ! Furieux, il s’est avancé, j’ai foncé dehors par la fenêtre du rez-de-chaussée de la ferme de mon grand-père pour me sauver. Il me poursuivait, je suis tombé et il m’a frappé très violemment. Mais j’ai continué à dire non ! Mon esprit était déjà foncièrement indépendant, je n’acceptais pas certains ordres. C’est moi, ça ! Je savais ce que je voulais. Qu’on m’ordonne des choses oui, mais pas de façon blessante. Ce jour-là, j’ai été marbré de coups, mais j’ai continué à dire non.

Comment entre-t-on, à 13 ans, au petit séminaire ? Déjà par vocation ?
Ma mère était très chrétienne, elle vivait l’évangile et je l’ai appris petit, à travers elle. S’il y avait un malade dans mon quartier, personne ne voulait aller le voir, sauf elle. Ça m’a beaucoup impressionné quand j’étais jeune. J’ai incubé ça, je l’ai vécu. Tu sais quand l’église te masturbe l’esprit à dire, voilà comment il faut évangéliser, et bien moi j’ai été évangélisé par ma mère de façon merveilleuse. J’ai fait ma communion avec mon frère et ma sœur aînés et je ne croyais pas en Jésus-Christ exactement… J’étais tellement chiant au catéchisme que le curé m’a fait sauté deux ans ! Mais à 13 ans, j’ai dit à mon père : je veux être prêtre ! “Ça te prend comme une envie de pisser, ça ne va pas durer longtemps !” m’a-t-il rétorqué. Il voulait que je fasse des études, mais moi non. Il m’a emmené au séminaire et il a dit au supérieur, “s’il reste 15 jours, ça sera bien !” J’y suis resté 13 ans ! Mais pour ma vocation, c’est une autre histoire. A 7 ans, j’ai été très malade et le docteur a dit à mes parents : “Ou il aura une énergie pas possible, ou il meurt”. Et alors que j’étais mourant, mes parents ont lâché : “On l’offre au Seigneur”. Ma mère ne me l’a dit qu’au lendemain de mon sacerdoce. Tu te rends compte ? Elle s’est tue pour ne pas m’influencer, c’est un signe de Dieu. Mais pour en revenir au petit séminaire, les messes étaient chiantes pour moi. Le curé, quand il prêchait, disait pendant la quête : “pas de bruits : que des billets, que des billets…”. C’est ce que j’ai retenu, t’imagines ? Et puis, on devait servir la messe aux prêtres, on était derrière eux, ils la faisaient à toute vitesse, 20 minutes même pas. En latin, en plus, je trouvais ça encore trop long ! Et Henri, le supérieur, qui était un saint prêtre, est arrivé. Il prêchait si bien que j’étais sûr que Jésus-Christ était au bout de ses doigts dans l’hospice. Ça, c’est un souvenir impérissable.

Mon rôle, aimer ceux que personne n’aime et leur dire : tu as une part de cristal, tu seras bien meilleur, au fond de toi-même, que les saloperies que tu as faites.

Vous partez en 57 faire votre service militaire en Algérie en pleine guerre, une étape qui marquera votre vie au fer rouge…
J’ai fait 13 ans de séminaire, malheureusement je devais partir à la guerre d’Algérie, mais je ne voulais pas. Le commandant médecin chrétien devait me réformer et finalement, j’ai refusé. Un de mes copains sur le départ avait eu un enfant, j’ai choisi de prendre sa place. A ce moment-là, ma vocation était vacillante, mais la guerre l’a bien réveillée. J’ai refusé la torture, j’ai été mis en prison une nuit pour ça, et muté en compagnie disciplinaire, j’en ai chié ! C’était la première fois que je côtoyais le mal, le racisme et tout ça. Ma vocation s’est réveillée, là, au contact du mal. D’un seul coup, j’étais en face de lui et la joie, pour moi, était de montrer que l’amour triompherait de tout. La guerre m’avait tellement marqué que je voulais être prêtre là-bas. En 1965, j’ai donc été nommé vicaire à Blida en Algérie.

Vous avez 30 ans quand vous êtes ordonné prêtre, qu’est-ce que vous retenez de cette époque ?
Ma vocation avait mûri face à la guerre. Je voulais vivre avec les plus pauvres, parce que l’Evangile m’avait appris que le Christ les aimait en priorité. C’est mon leitmotiv depuis 55 ans que je suis prêtre. Aimer ceux que personne n’aime, aimer ceux qui sont déchirés par des tas de choses qu’ils ont faites, pardonner aux gens, leur dire “tu as une part de cristal, tu seras bien meilleur, au fond de toi-même, que les saloperies que tu as faites.

Là-bas, vous avez appris l’arabe, tout comme plus tard, la langue des loubards, on est loin du latin…
J’ai appris l’arabe, le dialectal. En Algérie, il n’y avait quasiment plus de prêtres et j’étais dans une paroisse où on était seulement 3 et 15 religieuses. Le cardinal nous a dit, «faites ce que vous pouvez». Je me suis occupé des jeunes et les deux autres ont été professeurs. J’ai juste essayé de vivre l’évangile avec des musulmans, moi qui ne connaissais que la religion catholique. J’ai baigné pendant 10 ans dans leur milieu et j’ai beaucoup aimé travailler avec eux. C’était un Islam très tolérant, autre que celui de France qui est vertigineux ! Ils respectaient mon célibat. Un jour un mec, un musulman me dit : “Pourquoi t’as pas de femmes ?” C’est un autre qui le connaissait qui a répondu : “tu fermes ta gueule ! Sa vocation, c’est d’être à nous, complètement !” En fait, je trouve que c’était un musulman qui parlait du célibat merveilleusement, avec beaucoup de respect. De même, j’ai fait le ramadan une fois, aussi par respect pour eux : on a le droit, sans rentrer dans l’apologie d’une autre religion. Et j’ai autant apprécié ce jeûne, que eux de me voir le faire.

C’est cette période qui vous a conduit à devenir éducateur spécialisé ?
Tout a commencé en Algérie, oui. Un jour, je vois un jeune dans la nuit : “qu’est-ce que tu fous là à deux heures du matin ?” Et lui de me répondre : “Je ne veux pas rentrer à la maison, parce que je mange après le chien dans sa gamelle”. Le père était marié à une Allemande et à une femme arabe qui détestait les gens, qui je pense a tué la sœur du gamin. Et l’autre sœur, elle, a sauté du 5e étage… Alors je lui ai répondu qu’il y avait une chambre au presbytère. Il y a dormi 5 ans ! C’est le premier loubard que j’ai rencontré. Il ne volait pas de portefeuille, mais vivait dans un monde de haine. Et le libérer de ça, c’était extraordinaire. Et puis, il était bon mécanicien. A douze ans, il conduisait ma voiture. J’ai eu une diphtérie un jour et c’est lui qui m’a emmené chez les bonnes sœurs à 150 km. C’est une très belle histoire…

Quand avez-vous adopté ce look si particulier, cheveux longs, blouson de cuir et pins ?
J’étais en train de chercher des jeunes dans la rue sur ma moto. Tous les soirs, les policiers français les traitaient de sales ratons, sales bicots, de sale racaille. J’étais furieux ! Et à un jeune musulman qui était à côté de moi à Paris, je dis : “Ce n’est pas possible qu’on vous traite comme ça !” Et du tac au tac, il me répond : “je te passe mon blouson tu verras demain…” Il me passe son blouson noir, je le mets et le lendemain un flic m’interpelle : “Eh toi espèce de vieux con, qu’est-ce que tu fais avec cette racaille ?” Je n’ai pas trainé : “va te faire foutre avec tes réflexions de merde !” Il m’a dit que je l’avais insulté et m’a conduit au commissariat. Là-bas, le commissaire dit au policier : “tu m’emmènes des curés toi maintenant ?” “ça, un curé ?”, et oui, je suis prêtre. Il a eu beau s’excuser et dire qu’il me respectait, j’étais hors de moi : “J’en ai rien à foutre de ton respect, tu peux te le foutre où je pense ! Je suis une personne humaine et tous les soirs, tu insultes les jeunes de races différentes !” J’ai acheté un blouson et voilà.

Et comment ça a été perçu par vos pères ?
Il y en a qui étaient furieux, parce que je n’avais pas de col romain. Alors j’ai expliqué que le Seigneur ne portait pas d’habit de clergyman, de toque d’évêque non plus. Il vivait pauvre avec les pauvres et je voulais faire la même chose. Et puis après l’habit est venu le langage. Souvent, je discutais avec les jeunes, mais ils ne me comprenaient pas. Parce qu’ils n’avaient pas les mots. Un jeune de la rue n’en possède que 200 dans son vocabulaire. Donc j’ai appris le langage des jeunes !

Très vite, vous avez été surnommé le curé des loubards, c’est un titre que vous revendiquez ?
Non je suis curé pour tous, mais, particulièrement pour les loubards. C’est ma priorité absolue.

Je pisse sur l’admiration que vous avez pour moi, et j’ai beaucoup d’urine !
J’ai des dons, je les donne aux autres, c’est tout. Je n’ai pas à être remercié, j’ai juste à transmettre.

Et qui étaient-ils ces loubards quand vous aviez 30 ans par rapport à aujourd’hui ?
Les mêmes ! Ils sont virés de la maison, ils sont battus par les parents ou les parents sont partis, le père a baisé avec une autre et s’est fait la malle… Ce sont les mêmes déchirures. Sauf que maintenant, les jeunes sont plus violents qu’avant.

C’est plus difficile ?
Si tu les aimes, c’est aussi facile il y a 46 ans que maintenant.

Plus que prêtre, vous endossez le rôle d’éducateur, notamment dans les Gorges du Verdon. C’est le rôle d’un prêtre ou c’est un boulot en plus ?
Je suis d’abord prêtre. Je dis la messe. Mais je donne tout l’amour que le seigneur me donne, aux plus pauvres des loubards. Voilà, c’est tout. Dans les Gorges du Verdon, j’ai acheté une ruine et monté une ferme. Les jeunes l’ont reconstruite et ça a été une belle aventure. Ils n’ont pas les mêmes yeux que nous, ils n’aiment pas les humains. Alors, j’ai mis des bêtes, des sangliers, des lamas, des paons, des chevaux, des chameaux. La zoothérapie est une chose très importante pour eux et c’est à travers leur amour pour les animaux, qu’ils apprennent l’amour humain.

C’est votre plus grand combat d’aider la jeunesse en profonde souffrance, il y en a d’autres ?
Actuellement, téléphoner aux vieilles taupes qui sont confinées toutes seules, c’est mon combat. C’est aussi être là pour des personnes qui vivent au 10e étage d’un immeuble, enfermées avec leurs enfants. Je veux être un homme du présent, aider les gens qui sont dans la merde, maintenant.

Vous avez écrit 46 livres, animé des émissions de radio, d’où vous vient cette énergie même encore à 85 ans ?
Rappelez-vous, le docteur l’a dit, quand j’étais mourant à 7 ans : “il aura une énergie pas possible”. Je donne les dons que le Seigneur m’a donnés. J’en ai marre que les gens m’admirent, je leur dis souvent : “je pisse sur l’admiration que vous avez pour moi, et j’ai beaucoup d’urine ! J’ai des dons, je les donne aux autres, c’est tout.” Je n’ai pas à être remercié, j’ai juste à transmettre. Je m’en fous du retour ! Il y en a des centaines de milliers de personnes qui ont acheté mes bouquins. Ça c’est vrai, ils aiment bien mes livres. J’ai un style direct, simple, marrant et ça plaît.

Et ce côté rock’n roll associé à votre foi en l’humanité ne vous ouvre pas que les portes des cités…. Vous avez marié le Prince de Belgique, Jamel Debbouze, Stromae, vous avez officié aux obsèques de Johnny, c’est un peu le grand écart avec vos jeunes défavorisés… Ce sont des moments qui ont compté dans votre vie ou c’est anecdotique ?
C’est anecdotique. Quand la mère du prince de Belgique ne savait plus quoi faire de lui, elle est venue à Paris et m’a confié son fils. Il est tombé amoureux, je l’ai marié. J’ai baptisé ses enfants. Un jour, Jamel Debbouze m’appelle : “je veux que tu me maries. J’ai deux civilisations, française avec ma femme et arabe parce que je suis marocain. Je veux le mariage dans les deux rites” J’ai fait le mariage, c’est tout. Stromae m’a appelé pour que je le marie. Et c’est le plus beau mariage que j’ai fait. Pour la petite histoire, il a invité 200 personnes avant Noël, en leur disant qu’il voulait le fêter avec ses amis. Tous sont venus, curieux. Quand ils sont arrivés à l’hôtel, dans leur chambre, un mot sur l’oreiller disait : « aucun téléphone pendant la cérémonie. Demain, je me marie. » C’était une ancienne église avec presbytère, qui avait été vendue et transformée en hôtel. Pas une photo, pas de flashs de merde de partout. C’était une magnifique cérémonie dans le silence. C’est un des mariages qui m’ont le plus impressionné. J’ai passé la rampe avec des gens très célèbres. J’aimais bien Johnny, je suis allé à son enterrement. C’est tout ! Ce sont des moments dans ma vie que les gens retiennent, mais mon amour pour le peuple de loubards est absolument prioritaire.

Avec ce confinement, vous êtes un prêtre connecté, Dieu passe aussi par les réseaux?
A la Toussaint, je suis allé célébrer à la paroisse à côté de Faucon. Il y avait une quinzaine de personnes âgées. Je leur ai dit : “j’ai pas envie que vous me foutiez ce putain de Covid à la gueule quand je vous confesse. Alors demandez pardon au Seigneur et je vous pardonne tous sans vous entendre.” Et les personnes étaient ravies.

Quel est votre regard sur l’Islam et les tragiques évènements qu’on connaît aujourd’hui ?
Dans les images qui défiguraient l’Islam, montrées par Samuel, il y en a une qu’il n’aurait jamais dû présenter. C’est Mahomet, tout nu. C’est une image répugnante et c’est peut-être celle qui a provoqué son assassinat. La liberté d’expression n’est pas sans limite !!! On peut attaquer les religions sans fin, on accuse l’église aussi parfois terriblement, mais on n’a pas le droit d’attaquer les personnes dans leur religion. C’est la loi, mais il y a des choses qui sont d’une sensibilité extraordinaire pour les gens d’une autre religion. Il faut faire attention de ne pas les heurter, parce si tel est le cas, ils tuent ! Charlie Hebdo, ça a été des tueries !! Est-ce qu’ils avaient le droit d’aller si loin dans l’expression, puisque ça a provoqué des meurtres, des décapitations ? A Nice, ça a été 3 personnes dont une femme de 60 ans égorgée, c’est pas possible ça ! Alors si vous voulez ma position? C’est allé trop loin. On peut faire des dessins un peu de partout, c’est chouette et c’est très bon, mais il faut faire attention, il y a des images qui sont tellement crues qu’elles peuvent provoquer des chocs terribles. Encore une fois, la liberté d’expression n’est pas sans limite. C’est ma thèse. Je n’accuse personne, mais je dis ça comme ça, en général.

Comment réconcilier les fois ?
Déjà, aimer les musulmans. J’aurais voulu qu’à la suite de ces horreurs, des milliers, voire des dizaines de milliers d’entre eux aillent dans la rue en disant Non ! Non ! Non ! Le père Jacques a été égorgé pendant la messe ! Que des musulmans disent non ! Certains ont protégé des églises durant quelques jours et c’était très beau. Mais il faudrait tellement qu’ils manifestent en disant nous sommes contre ces actes ! La majorité d’entre eux est bouleversée par ces affaires-là, ce serait à eux de défendre tout ça, en disant non !

Et les femmes, quelle est leur place dans l’église ?
Il faudrait que les hommes mariés puissent devenir prêtres et que des femmes soient diacres ! C’est ce que voulait François et on l’aura ! J’ai aimé qu’une femme veuille être archevêque de Lyon ! Bon, elle le ne sera pas, elle n’est pas prête. Mais l’entendre dire : “il faut que les femmes participent comme les hommes, au gouvernement de l’église et à son enseignement.” Que des femmes puissent prêcher, merde ! Qu’elles soient diacres, qu’elles puissent baptiser, marier ! J’ai aimé que le pape ait dit dernièrement qu’il était d’accord pour le mariage civil, c’est ce que j’ai voulu avec le mariage pour tous. L’Eglise a fait la connerie depuis 20 ans de dire : “ne bénissez pas les divorcés !” Mais quelle connerie elle a dite ! Je bénie les tas de ferraille, je bénis les voitures et les HLM, et je ne bénirais pas les divorcés ?! Je bénie les homosexuels aussi ! Un jour, une femme m’a écrit : “Mon fils est homosexuel, jamais je n’irai le voir !”. Je lui ai demandé qui était-elle pour le juger ? Et puis son autre fils est mort, la femme a refusé qu’il reste à l’appartement et qu’il assiste à l’enterrement, c’est dégueulasse ! Je lui ai juste dit : “ta religion tu peux te la foutre au cul ! Tu te rends compte : tu bannis ton fils, tu l’empêches d’aller à l’enterrement de celui qu’il aimait et tu refuses qu’il soit homosexuel !” J’étais dans une fureur dingue et je crois qu’elle ne m’a jamais répondu. On ne peut pas les marier, mais on n’a pas le droit de les juger, ni de les écarter de leur propre famille, c’est un péché mortel !

Vous avez des petits moments de décompression face à tout ça ? Vous avez écrit un billet sur le foot au moment de la coupe du monde 98, vous aimez ?
Je déteste le foot ! Bon, je regarde bien quand même des matchs et Mbappé de temps en temps ! Mais pour décompresser, comme j’ai un travail très difficile, je m’en vais 2 jours tous les 10 jours dans un couvent depuis 40 ans.

Est-ce qu’un prêtre prend sa retraite, sans mauvais jeu de mots ?
J’ai 85 ans, il n’est pas question de ma retraite ! Tous les jours des mecs dans la merde m’appellent ! Quand je mourrai, je mettrai mon portable dans ma tombe, comme ça, on pourra m’appeler après ! De l’au-delà !

Photos : Guygilbert.net

Magali Buy

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SURNOM : Mag... (d'ailleurs activ'mag c'est pour moi, non ?) PERSONNAGE DE FICTION : Xéna la guerrière OBJET FETICHE : mon piano, il m’écoute, me répond et me comprend mieux que personne. ADAGE : « si tout le monde sait où tu vas, tu n’arriveras jamais à ta destination. Laisse-les croire que tu dors.» JE GARDE : mon mauvais caractère, ma langue bien pendue, mon cœur ouvert et mes yeux verts JE JETTE : mon insécurité, ma cellulite et ma paranoïa... DANS 20 ANS : la même en pire, si c'est possible !

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