millesia remet le couvert

18 Fév 2017

des hauts et des bas

Des hauts… Des bas, Millesia en a connu depuis 1994. Pour autant, la marque lyonnaise était présente le mois dernier au salon international de la lingerie. Le pari n’était pas gagné, car la marque a une nouvelle fois changée de mains. Les propriétaires se succèdent, mais l’ADN demeure…

Arès avoir connu les trente-sixièmes dessous, la marque reprend le dessus : des salons et des rachats, l’envie d’aller de l’avant sans oublier les fondements qui l’ont positionnée dans le petit monde de la lingerie de luxe made in France, et depuis toutes ces années, en filigrane, un homme, Daniel Perret et une femme, sa fille.

L’HOMME FAIT DANS LA DENTELLE

Avant d’embrasser la carrière dont plus d’un homme rêverait, Daniel Perret a fait tous les métiers. On lui prête celui de coiffeur visagiste et même de vendeur de voitures. Comment en arrive-t-on aux petites culottes? Tout simplement par le jeu des rencontres. La première lui fait intégrer la marque Scandale en 1968. Il grimpe tous les échelons, jusqu’à reprendre les rênes de la société en 1975 avec un associé. En 10 ans, son CA passera de 7 à 50 millions de francs, jusqu’à en atteindre 70 avec la licence Chantal Thomass acquise en 1992.

Mais l’aventure tourne court, Daniel Perret vend ses parts au groupe Top Form et quitte la société un an plus tard, divergence de stratégie avec les nouveaux acquéreurs. Une décision qui ne le laissera pas pour autant au tapis bien longtemps.

Boosté par sa fille Véronique, il fonde la CCLC (Compagnie de Conception de Lingerie et de Corseterie) en 1994. La première collection dessinée à la hâte est un succès. L’entreprise enchaîne les Salons professionnels et se fait un nom dans le sous-vêtement de luxe : Millesia. Les coupes sont précises, les collections inspirées, les finitions impeccables. Elles revendiquent la broderie et osent même les guipures… Fort de l’accueil du public et de la presse en général, Daniel Perret sera de toutes les audaces jusqu’à proposer, pour l’automne-hiver 2003, une collection en cuir et lycra et même un soutien-gorge en aluminium. Show devant !

SANS DESSUS DESSOUS !

En 2007, premier revers. Malgré son haut niveau de technicité, Millesia a du mal à faire face à la concurrence chinoise implacable. La société enregistre de grosses pertes. Le Portugais Luis Aranha, un ancien de chez Nina Ricci, s’en porte acquéreur en 2008. Mais la griffe prend une déculottée. Deux ans plus tard, nouveau rachat par Charles de Tournay, en partenariat avec Daniel et Véronique Perret, ils vont de nouveau faire face à de grosses difficultés fin 2015. Des divergences sur les choix stratégiques conduisent notamment au départ des « propriétaires historiques » et à l’abandon des investisseurs. Après une liquidation prononcée à la fin de l’été dernier, la griffe de dessous lyonnaise passe aux mains d’un nouveau propriétaire, un entrepreneur belge, Pascal de Freyne.

Bien que bénéficiant d’une belle notoriété en France et en Europe, la marque Millesia a quasi disparu du « paysage lingerie » depuis plus d’un an. Grâce à d’importants investissements, Pascal de Freyne espère réactiver le réseau de distribution. Le sphinx tente de renaître de ses cendres. Le nouveau propriétaire souhaite capitaliser sur le positionnement et la renommée de Millesia : le sexy chic. Si la logistique est réalisée depuis la Belgique, le siège implanté au Luxembourg, la création et la conception des collections restent localisées à Lyon et sont pilotés par… Véronique Perret, la fille du créateur originel. Le résultat a été présenté au Salon International de Paris en janvier dernier. Tous les espoirs sont à nouveau permis. Quant aux dessous de la nouvelle collection, ils savent déjà à quels seins se vouer…

+ d’infos : www. millesia.com

 

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