nathalie jomard

8 Jan 2020

complètement jomard !

QUELQUES ENCABLURES DE LA CAPITALE DES GAULES, UN ÉTRANGE VILLAGE PEUPLÉ D’INCORRIGIBLES GRUMEAUX RÉSISTE ENCORE ET TOUJOURS À SUPER NANNY. C’EST LÀ QUE VIT NATHALIE JOMARD, BLOGUEUSE, ILLUSTRATRICE, MAMAN DÉBORDÉE CHRONIQUE ET «BOUFFON OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE BANANIÈRE ET AUTOPROCLAMÉE DU GRUMEAULAND». C’EST LÀ, QU’AU MÉPRIS DE TOUS LES DANGERS, JE L’AI RENCONTRÉE.

Impossible de localiser l’endroit précisément. Pour garder sa base secrète, la Lyonnaise a pris ses précautions : droguée au concentré de lait daubé, les yeux bandés d’une peau de saucisson, j’ai été conduite sous bonne garde : 2 terribles gnomes, la malice en cartouchière, et un énoooorme et redoutable chat dressé pour… se laisser martyriser par les précités, c’est dire la dangerosité potentielle de la bête.
Sauvage -Nathalie, pas le chat- ou pathologiquement timide -elle donne rarement d’interview, fuit les séances dédicaces et refuse de donner sa photo-, quoi qu’il en soit, je savoure la chance qui m’est donnée de l’approcher et d’en sortir indemne ou presque.
Ce que j’apprendrai de sa bouche ? Et bien que Nathalie Jomard naquit, fort opportunément, pile poil le jour de sa naissance, autour de 5 heures moins le quart avant Kinder Bueno. Depuis, elle n’a eu de cesse de grandir jusqu’à l’âge d’avoir l’âge qu’elle a aujourd’hui. A vue de nez dégagé, je dirais qu’elle a la quarantaine bien consommée, pas encore périmée, mon héroïne à moi. Petite, elle rêvait de devenir président de la République. Mais dans le doute ou pour meubler le temps qu’elle trouvait fort long, elle traina ses guêtres pure laine dans les salles chauffées des Beaux-arts, puis de Science Po Lyon avant de tourner mal et de finir illustratrice.
Du coup, au lieu d’exercer un «vrai» métier, elle illustre et écrit des albums, travaille pour la presse, l’édition et la pub et poursuit ses recherches en grumeautique dont elle fait figure d’experte depuis l’an 2008 du blogo-pléistocène post Minitel.
Référence mondiale dans le domaine du dessin de croupions de chats -tout le monde ne peut pas en dire autant-, elle peut aussi se vanter d’avoir lu les œuvres complètes de T’Choupi (en version originale, non sous-titrée), ça calme, hein ? Rencontre avec mon idole, mon maître en maternitude (avec Foresti, en jumelle maléfique !).

Activmag : Enfant, quel était ton surnom ?

Nathalie Jomard : Punaise ou Moustique. Je le vivais parfaitement bien dans la mesure où je m’appliquais avec grande rigueur à mériter ces surnoms.

Quel métier rêvais-tu de faire petite ?
Menuisier-vétérinaire-dessinatrice-dompteuse de crottes de nez.

Comment on commence (ou finit) illustratrice ?
En peignant de grandes fresques murales dans le salon familial avec un joyeux mélange de doigts de mains, de gouaches et de pâte à modeler.

Quand as-tu su que tu étais faite pour ça ?
Ma première prise de conscience ? A 5 ans, le jour où j’ai dessiné la plus jolie princesse à 8 doigts que l’humanité ait produit (selon moi). La seconde prise de conscience : quand je suis sortie de Sciences Po diplômée… la perspective de finir Présidente du Monde étant hautement improbable, je me suis dit que toutes ces années passées à dessiner des Mickeys dans les marges de mes cahiers durant de mornes et improbables cours de flux maritimes ou de psychosociologie de l’information devaient être valorisées. Et accessoirement, j’ai réalisé que si j’avais fait les Beaux-arts avant, c’était peut-être pas un hasard tout compte fait.

Qui t’a inspirée à tes débuts ?
Candy, parce qu’elle est dotée d’un volume capillaire absolument prodigieux.

Et maintenant ?
Michel-Ange, pourquoi ? Ce n’est pas évident quand on regarde mon travail ?

Quel est le sujet sur lequel tu pourrais dessiner à l’infini (et au-delà) ?
Les engagements militants jusqu’auboutistes d’Onésime et Bethany Duboulet. Ça va de la protection des talons de savates ventriloques en voie d’extinction, à la promotion d’un mode de vie sain à base de jus de pépins de camembert équitable, ils sont mes sources d’inspiration inépuisables.

Quelles substances ingéres-tu pour avoir autant d’inspiration ?
Du jus de pépins de camembert équitable issu de pisciculture biologique, essentiellement.

Peut-on rire de tout (ou de rien) ?
Je ris de presque tout, Onésime et Bethany Duboulet ne rient de presque rien, ça crée un bel équilibre. On fait une belle équipe au final. Chacun fait comme il lui plaît. Vive la démocratie, la liberté et les slips en fourrure de mérou péruvien !

A quoi ressemble la vie de Nathalie Jomard ?
A un champ d’enclumes.

Où vis-tu ?
Entre deux collines, avec vue sur les arbres au Sud et vue sur le croupion des vaches au Nord.

A quoi ressemble Grumeauland ?
Au pire cauchemar de Madame et Monsieur Parfait.

Avant de te connaître, pour moi, les grumeaux, c’était dans la pâte à crêpe… D’où sors-tu, les tiens ? (hum…)
Alors… Reprenons depuis le début… Tout d’abord, il y a les abeilles… Puis, les choux… Les roses… On y ajoutera accessoirement une pincée de cigogne bossant pour Colissimo à temps partiel… En mélangeant de façon homogène, on obtient un ou plusieurs grumeaux gesticulants et plus ou moins agités.

As-tu pensé à commissionner tes enfants en tant qu’apporteurs d’affaires?
Ils disposent d’un Plan Tagada Epargne avec capitalisation fractionnée déductible chez Haribocébolavi.

A quoi rêves-tu ?
Souvent à la mémé de mon hamster en slip de bain à une Convention d’adorateurs de pots de chambre en céramique (les pots de chambre, pas les adorateurs).

Qui adorerais-tu rencontrer ?
Moi plus jeune pour me donner des tuyaux pour plus tard.

Le don que tu voudrais avoir ?
Être invisible.

Pour toi, la femme parfaite est… ?
Surtout comme elle veut.

Et la mère parfaite ?
Comme elle peut…

On te propose de tester la peau d’un homme, en qui aimerais-tu te réincarner pour quelques heures ?
Bruce Springsteen en plein concert !

Ton dernier kiff ?
Une balade en famille.

Les vacances avec toi, c’est comment ?
En hiver, c’est au chaud, au chaud, au chaud, en mode survie jusqu’au printemps.

Quel est le cadeau de Noël qui te comblerait cette année ?
Un génie qui exauce des vœux.

FAN DE…

Quelle est ton actrice préférée ?
Je n’ai pas d’actrice préférée, mais j’aime bien les tartes aux poireaux sans poireaux.

Quelle est l’artiste dont tu adorerais avoir une création chez toi ?
Aucune. Je déteste faire des trous dans les murs pour y accrocher des tableaux.

Quelle est ta chanteuse préférée, que tu doubles sous la douche ?
Je ne chante pas sous la douche. Ça m’est interdit par la Convention de Genève.

Ta styliste ou couturière préférée ?
Je m’intéresse à peu près autant à la haute couture qu’un orang-outang à la théorie des cordes.

Quelle est la femme humoriste qui te fait mourir de rire ?
Si c’est pour rire, n’importe quelle femme politique fera l’affaire.

Quelle est l’auteure que tu dévores ?
Les sms de ma fille, ça compte ?

La championne que tu admires ?
Je ne regarde jamais le sport, j’ai peur de faire un œdème de Quincke.

Quelle est ta femme de média préférée ?
Celle qui rédige la rubrique des promos rayon fromage page 14 du prospectus Carrefour.

Quelle est la femme politique qui te fascine le plus ?
Elle n’est pas encore née.

Quelle femme de l’Histoire admires-tu ?
Ma mère.

Quelle est ton héroïne ?
La mémé de mon hamster parce qu’elle est vachement résiliente (elle meurt souvent).

Lara Ketterer

Lara Ketterer

Lara Ketterer meneuse de revue SURNOM: enfant, c’était Tatouille, en rapport avec mon prénom... PERSONNAGE DE FICTION: depuis toujours : la femme piège, d’Enki Bilal, une reporter mystérieuse et un peu paumée en 2025... OBJET FETICHE: mon téléphone portable, un vrai doudou que je traîne partout ! ADAGE: vivre sans folie, ce n’est pas raisonnable du tout ! JE GARDE: mes yeux et mon esprit rock, toujours provoc ! JE JETTE: mes coups de blues, ça abime les yeux ! DANS 20 ANS ? Adulte ? presse@activmag.fr

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