la maladie par le petit bout de la lorgnette
Il n’y a pas si longtemps en chine, lorsque le médecin recevait un de ses patients pour une maladie déclarée, c’était pour lui une honte, un aveu d’échec ! Si ses patients étaient trop malades, sa réputation était faite ! C’est un mauvais médecin ! Cela vous paraît extravagant ?
La médecine chinoise est avant tout une médecine holistique préventive. Donc, le rôle du médecin est avant tout d’éviter la maladie, et non de la soigner !
En occident, c’est tout le contraire : inutile de consulter tant que nous ne sommes pas malades. Et dès les premiers symptômes, pas de problème, les médicaments sont là pour faire taire les douleurs, inflammations, etc. C’est aussi simple que cela et correspond si bien à nos esprits cartésiens. Aujourd’hui, le médecin est un peu vu, à tort, comme un réparateur, un dépanneur… que l’on n’hésite pas à condamner lorsqu’il ne réussit pas à nous soigner !
LE COUVERCLE SUR LA POUBELLE
Pourtant, celui que l’on considère comme le père de notre médecine, Hippocrate, n’avait-il pas justement dit « si tu es malade, recherche d’abord ce que tu as fait pour le devenir ». Comprenez ici, qu’il ne faut pas chercher à se soigner avant de comprendre les phénomènes qui ont provoqué le mal qui s’anime dans notre corps. Réduire ou inhiber un symptôme sans en chercher les causes, c’est comme vouloir supprimer l’odeur nauséabonde d’une poubelle en y mettant un couvercle. Vous aurez beau essayer, cela ne marchera pas longtemps.
MAIS ALORS QU’EST-CE QUE LA MALADIE ?
Tout d’abord, il n’y a pas des maladies, mais une maladie, c’est-à- dire un état de déséquilibre du corps qui provoque, selon le terrain de la personne, l’hérédité ou l’hygiène de vie, des symptômes qui se présenteront ici ou là, et d’intensités variables. Ce que nous appelons grippe, pharyngite, bronchite, otite, diarrhées et autres complaisances (…) ne sont que les expressions symptomatiques d’un corps encrassé qui cherche à se nettoyer.
Avant de se précipiter sur des médicaments, il suffit parfois d’aider tout simplement son corps à éliminer les déchets pour recouvrer une belle forme physique avec des méthodes simples et naturelles comme le repos, une alimentation saine, des tisanes, des cataplasmes ou autres béquilles naturelles.
Bien qu’elle soit bien évidemment nécessaire dans la plupart des cas, la médication, quand elle est systématique peut s’avérer dangereuse. En effet, la prise de médicaments a pour effet d’entraîner une inhibition des symptômes provoquant par la suite un épuisement de l’organisme par une surcharge de plus en plus grande des déchets qui n’ont pas été éliminés. C’est la porte ouverte aux maladies dites chroniques, migraines, amygdalites, constipation et/ou diarrhée, problèmes de dos, dérèglements hormonaux, inflammations, diabète et cholestérol, arthrose, calculs rénaux, infections urinaires à répétitions, etc… qui expriment tous des dysfonctions d’organes trop surchargés pour assurer correctement leurs fonctions. Au départ, la maladie n’est pas une entité monstrueuse qui cherche à nous faire du mal, c’est un système d’alarme du corps qui cherche à se nettoyer au profit de notre santé. Il est temps de reprendre en main sa santé et de comprendre qu’elle ne dépend pas de la chance ou de la malchance d’attraper telle ou telle « maladie », ou encore, que notre mal est héréditaire. Notre hygiène de vie est déterminante sur notre santé.
BON SANG DE BON SENS !
Hippocrate disait à ces disciples « que ton aliment soit ta seule médecine ». Pour soigner vos plantes, vous n’auriez pas l’idée de les arroser avec des sodas ? Et bien pour notre corps, c’est exactement la même chose ! Nous avons perdu de vue l’idée que ce que nous ingérons aurait une influence directe sur notre santé ! Il ne s’agit pourtant que de bon sens, vous ne trouvez pas ?
© Ingo Bartussek