ravalement de façade à l’aérographe

26 Avr 2017

à vos colts les filles !

Pour un ravalement de façade en règle, exit pinceaux, éponges et tout le toutim. Avec juste un pistolet à peinture de la taille d’un gros stylo, vous réalisez un «airbrush» make-up, zéro défaut. Il ne vous reste qu’à appuyer sur la gâchette… « and a star is born ! »

On connaît l’expression «se maquiller à la truelle»… Désormais, on se farde à l’aérosol. C’est comme dans le bâtiment, on n’arrête pas le progrès. L’aérographe devient l’outil incontournable pour réussir un maquillage parfait. Très populaire depuis la généralisation de la «Haute Définition», qui a une fâcheuse tendance à révéler les pores dilatés, les rides, les tâches d’acné ou pigmentaires, les cicatrices avec une précision souvent trop cruelle, voire même injuste ! Vaporiser directement la matière sur le visage sublime le teint, et corrige les imperfections en un tour de mains. Les stars sont très friandes de la technique jusque-là maîtrisée par les pros. Mais rassurez-vous, elle ne leur est plus seulement réservée. Voilà qu’elle se démocratise. Même si vous n’avez pas tous les jours à assurer un prime-time, que vous n’avez pas à dispo un maquilleur perso tout dévoué à votre beauté, vous pouvez acquérir votre aérographe miniature conçu pour un usage cosmétique à la maison. C’est de la bombe !

Aux Etats-Unis dans les années 90, la technique de l’airbrush permet de réaliser déjà ce mélange homogène des couleurs déclinables à l’infini ou presque. Son utilisation sur tous supports (ongles, cheveux, peaux…) avec autant d’atouts d’hygiène renforcée, a largement séduit les Américaines «branchées»… Et l’histoire se pérpétue.

TOUT EN NUANCES

On remplit le réservoir de l’aérographe avec le produit qui va être propulsé et brumisé au travers d’une buse (à ouverture variable) sur la peau, en particules infimes quasiment invisibles à l’œil nu. Le principe est le même que la douche auto-bronzante. Une application couvrante et légère à la fois. On peut «pschitter» au choix, du fond de teint, du blush, de l’enlumineur ou du fard foncé pour réaliser un «contouring» précis. On règle la vitesse du pistolet en fonction du degré de couvrance désiré, des zones sur lesquelles on souhaite se concentrer, et des rougeurs à dissimuler. Les couleurs ne se mélangent pas, elles se superposent et se fixent en fines gouttelettes sur l’épiderme.

Ce cérémonial de soins dénommé «layering» nous vient du Japon. Il permet de bien cibler les points de lumière, de jouer de savants clairs-obscurs pour obtenir la nuance parfaite. Un résultat homogène, lisse et naturel impossible à obtenir au doigt et au pinceau. Veillez à bien respecter la distance de pulvérisation et la pression indiquée, sinon le faux-pas n’est pas loin ! Selon les produits utilisés, le maquillage sera longue tenue, water-proof… Et, pour renforcer l‘effet bonne mine, ajoutez un peu de lotion auto-bronzante.

IL EST OÙ, TON FLINGUE ?

Le protocole ne s’improvise pas. Vous pouvez apprendre les principes de base en une journée… La suite est une question de training. Des kits comprenant le pistolet magique et les produits idoines sont en vente en ligne pour des prix allant de 70 à 220 euros. Vous pouvez, en effet, si vous êtes vraiment accro et perfectionniste, choisir le flingue à action double qui permet de contrôler la pression d’air avant de laisser le maquillage passer à travers la buse.

A action simple, il est plus facile à utiliser. En appuyant sur la gâchette, un ratio fixe de maquillage et d’air est libéré. L’aérographe assure tout terrain : il sculpte les pommettes après avoir rempli le pistolet d’un blush liquide rose. Il les illumine. Il unifie le ton entre visage, cou et décolleté. Maintenant, tirez, quand vous voulez !

© paul tarasenko

Christine Mouez Gojon

Christine Mouez Gojon

Journaliste
SURNOM: Chris. PERSONNAGE DE FICTION: la fée Mélusine. OBJET FETICHE : une minuscule médaille de Notre Dame de Laghet (A La Turbie, village qui surplombe Monaco). ADAGE : Dieu nous a donné le vivre. C’est à nous de nous donner le bien vivre (Voltaire). JE GARDE: mes pieds. Ils me font avancer. JE JETTE: rien, par peur de manquer. DANS 20 ANS? savoir plaire, pour ne pas déplaire.

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