sacs hommes made

17 Mar 2019

adopte un sac !

UNE POCHE POUR METTRE VOTRE SMARTPHONE, UNE AUTRE DÉDIÉE AUX CLÉS, DU CUIR PLEINE FLEUR DE HAUTE QUALITÉ, UNE ANSE ASSORTIE À VOTRE ROUGE À LÈVRES ET DES AMIES QUI BAVENT DEVANT. LE CRÉATEUR DE CE SAC UNIQUE ? VOUS (OU PRESQUE).

La recherche du cabas idéal ? Une quête sans fin. On trouve rarement le bon du premier coup. On trouve rarement le bon tout court, d’ailleurs. Les élus sont rares. Ce n’est pas faute d’y croire, pourtant. Ce n’est pas faute d’en avoir testé, et tant… Des grands, des petits, des beaux peu pratiques, des moins beaux mais ultra-pratiques, des oversize dans lesquels se perdre, des riquiqui dans lesquels on se retrouve mais qui lassent, des qui se font la malle à la moindre égratignure… Une quête sans fin, donc. Et puis, on s’est invité chez LS Artisan Maroquinier, un atelier-boutique haut en couleur (et haut de gamme) niché au cœur de la Croix Rousse, à Lyon. On a vidé notre sac et la quête du cabas idéal a enfin pris fin. Histoire vraie.

L’AFFAIRE EST DANS LE SAC

Sur place, deux artisans maroquiniers à l’œil affûté et au verbe facile (et sacrément drôle) : Sylvain Lachaud, le créateur de la marque, et Simon Pasut, qui s’est formé sur place. Tous deux diplômés d’un CAP maroquinerie, ils proposent de chic besaces, de jolis porte-monnaie, des coquettes ceintures et de multiples sacs à acheter tels quels, à personnaliser ou à créer de toutes pièces à partir de cuirs (et de conseils) de qualité. Le fer de lance du duo ? Le savoir-faire artisanal de la maroquinerie traditionnelle. Le plus ? Chaque pièce est garantie à vie.
C’est en 2008 que Sylvain décide de se lancer dans la maroquinerie, après s’être essayé à une multitude de jobs tous plus différents les uns que les autres (technicien agricole, barman, jongleur…). “Une nuit, j’ai rêvé d’un sac. J’ai décidé de le faire en me réveillant”  explique-t-il, tout naturellement. C’est aussi simple que cela. Ou presque. Il se forme au sein du dernier atelier de maroquinerie de Lyon, passe son CAP, travaille en alternance… “Il m’a fallu dix ans pour apprendre le métier de maroquinier et de chef d’entreprise”. Son acolyte est venu lui prêter main forte il y a quatre ans, après une expérience dans la communication. “Simon pousse l’entreprise vers le haut, il a le sens du détail.” Et celui de l’humour, aussi.

BICHONNER, PIQUER, SURCOUPER ET RECOMMENCER

Derrière la petite boutique se cache l’atelier, ouvert. Il y en a absolument partout, du sol au plafond. Du fil, des œillets, des pots Bonne Maman suspendus contenant des fermoirs, accroches et autres ustensiles improbables, des machines dont on n’aurait jamais soupçonné l’existence auparavant (presse hydraulique, pareuse, machine à rivets, fer à filter…) et de la bonne humeur sur fond de musique parfois douteuse (beaucoup trop de chants de Noël quand on est passé). Le principe est simple. Après avoir choisi son type de cuir (français ou italien, rigide ou souple, mais toujours en « pleine fleur », c’est-à-dire qu’il a conservé sa surface d’origine laissant apercevoir le grain naturel de la peau) et sa couleur, on se laisse guider par les conseils (diplomates) des pros de la maroquinerie (du jaune, du vert, du bleu et des paillettes roses sur le même produit est une mauvaise idée par exemple, vous dira Simon, de façon affable). A partir d’un croquis, d’une simple idée ou d’une photo dénichée dans un magazine ou sur Pinterest, le duo modélise notre projet pour créer une pièce unique. Pour la nôtre, qui fait aujourd’hui baver d’envie nos amies, on leur a prêté main forte. Ou ralenti, c’est une question de point de vue (merci de ne pas poser la question à Sylvain et Simon). Quoi qu’il en soit, il a suffi d’une matinée pour que la quête sans fin du sac idéal prenne fin (sans notre aide, le temps de création aurait sûrement été divisé par deux, mais ils auraient passé une moins bonne matinée). Bref. On a décidé de créer notre « basique» à partir du leur (le modèle Cécile). En somme, et peut-être pas dans cet ordre-là, on a découpé, on a assemblé, on a collé, on a surpiqué, on a encollé, on a affiché, on a utilisé des emporte-pièces, on a tenté (et réussi !) de ne pas se faire écraser par la presse hydraulique, on a bichonné (traduction : on a enlevé les traces de colle et on a brûlé les fils sans mettre le feu à l’atelier, de rien), on a rembordé, on a piqué, on a surcoupé, on a cranté les angles… Bref, on fait des tas de trucs dans la bonne humeur pour aboutir à un cabas tout mignon que nos amies nous envient (vous l’aviez probablement saisi, mais il est bon de le rappeler). Histoire vraie.

+ d’infos : http://ls-artisan-maroquinier.com/fr

 

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