une part de bonheur

16 Mar 2017

la marchande de bonheur

Affairée. Le qualificatif lui va comme une parure. A 56 ans, l’autodidacte Marie Laure Krauze est fière de sa réussite. Cette Lyonnaise est à la tête d’une entreprise familiale de bijoux, créée en Suisse en 2013. Vous prendrez bien une part de bonheur ?

Sourire affiché, lunettes et cheveux platine assumés, Marie-Laure Krauze est d’un abord direct, efficace. Toute à sa présentation du lendemain au salon Bijorhca, habituée à promouvoir sa marque, la cheffe d’entreprise avisée s’empresse de décrire ses « produits » tout en choisissant avec soin les anneaux d’or 18 carats gris, rose et jaune à emporter à Paris. Une gamme précieuse, fabriquée dans des ateliers français, sur mesure, qui vient compléter les ensembles design en argent rhodié (il ne noircit pas) et en laiton doré à l’or fin, rose ou jaune… Un choix stratégique de prix abordable, pour cette femme d’affaire qui ouvre en 2017, après Genève (Globus), un nouveau corner à Zurich et compte diffuser ses bijoux en France et à l’international. Pourtant, rien ne prédisposait cette mère de famille à se réaliser dans l’univers du bijou de fantaisie.

NO FUTUR VERSUS BONNE FORTUNE

Très simple, très humble, c’est ainsi que la Lyonnaise se définit : “Je ne revendique rien, mais je suis assez perfectionniste et quand je fais quelque chose, je me donne tous les moyens pour réussir.” « Un peu punk » dans sa jeunesse, la rebelle dit aimer la vie, les voyages, la décoration et l’architecture, un métier qu’elle aurait choisi de pratiquer si elle n’avait pas arrêté ses études en terminale. Heureusement, son chemin est pavé de belles rencontres !

A Paris : l’homme de sa vie. Il lui inspirera sa collection Saturne devenue un bestseller : “Les anneaux entrelacés sont un symbole.” De retour à Lyon : Marie-Gabrielle. Avec elle, la jeune femme démarre opportunément une boutique atypique de brocante et décoration en 2003. “Un truc incroyable ! Dans la maison de gardien de la propriété de cette amie. Aucune vitrine, aucun passage. Pour y accéder, c’était un bins !!! C’était génial !”, s’amuse-t-elle de sa voie rocailleuse. En 2010, c’est en Suisse que se dessine l’aventure « bijoutée ». Ses 3 enfants prêts à quitter la maison, l’hyperactive anticipe. “J’avais un potager grand comme un court de tennis, mais plus d’enfants pour manger les légumes. Il fallait que je fasse quelque chose…”. Elle décide alors de diffuser la collection exclusive de bijoux de son amie Frédérique en ventes privées. Puis, repérée, elle s’installe dans le corner de Globus, rue du Rhône : “Ma personnalité et les collections leur ont plû.”

QUAND L’ARGENT FAIT DES HEUREUX

Marie-Laure se défend de toute ambition, mais n’aime pas perdre son temps. Au bout de trois ans, l’impatiente propose ses propres gammes : “Ça a commencé à me chatouiller un p’tit peu parce que j’avais des idées qui n’avaient rien à voir avec celles de mon amie…” La créatrice garde tout de même 30% de coups de cœur : “Une gamme très étendue, en petite série, que je peux renouveler très souvent.” Son rythme : 2 ou 3 collections par an, en plus des déclinaisons. Ses influences : multiples. Un enclos de bois, des alliances de grands joaillers ou les lignes 1950’s de l’architecte Franck Lloyd Wright et des designers comme Charles Eames ou Jean Prouvé. Des formes géométriques pour Comète. De la matière, du rayonnant pour Sun Sun. Sa particularité : la mobilité. Les baguettes du sautoir Barrière se déplacent, les anneaux de sa dernière collection Eclipse tournent et s’entrelacent. Une performance ! Des lignes épurées, à la fois classiques et contemporaines. Au design intemporel, élégant : “Je pense au côté chic de ma mère… elle n’est plus là depuis 6 ans et me manque tous les jours.”

Sa famille lui a d’ailleurs inspiré le nom de sa marque : “Une Part de Bonheur s’est imposé à moi. D’une nature heureuse, franchement optimiste, je me suis dit : mon mari s’occupe du back office ; mes filles et moi, aujourd’hui on crée ensemble (leur avis m’importe car j’ai le double de leur âge) ; mon fils en école de commerce va bientôt donner aussi son avis. C’est un gâteau que l’on partage !”

+ d’infos : www.unepartdebonheur.ch

© Matthieu Delbreuve

la rédaction

la rédaction

pis paul : saut dans le temps… X

J’AI BEAU GDANOV, JE N’EN MÈNE PAS BIEN LARGE !

Suivez nous !

et ça, t’as vu ?

MONTREUX JAzz

L'INCONTOURNABLE - S’il y eut réellement, un jour, le feu au lac, c’est bien à Montreux, en 1971 au Casino, et l’événement inspira à Deep Purple son mythique Smoke on the water. Tout à Montreux est donc légende, des affiches aux jam-sessions surprises, en passant par...

pis paul : saut dans le temps… X

J’AI BEAU GDANOV, JE N’EN MÈNE PAS BIEN LARGE !

Quelles clés pour fermer sa société ?

ET 1, ET 2, ET 3… POUR REPARTIR À ZÉRO

PSYCHO : FINIR SUR UN SOURIRE

Un adieu peut-il être joyeux ?

basta cosi !

Basta Cosi, c'est toute la cuisine traditionnelle italienne avec une pointe de modernité, une carte élaborée à partir des meilleurs produits venus directement d'Italie, pâtes fraîches artisanales, charcuterie italienne DOP et IGP, viandes et poissons frais. La pâte à...

DESSERT CRAQUANT

Chic, c’est l’été !

pIS pAUL, bEST OF

STARS AU COMPTOIR

RECETTE D’ÉTÉ

Pour changer des salades…

Pin It on Pinterest

Share This