Envie de full boules déjantées, de cochonnets tourmentés,
Envie de déhanchés effroyables sur des rythmes improbables,
De terrasses bondées, de soirées dévergondées,
De siffler la fin du bal masqué, de voir des sourires édentés…
Vivement hier qu’on se touche !
Envie de nos cafés à s’esclaffer, de nos bouclages, de nos craquages,
Envie de retrouver ma team recavée, les mots dentelles de Mel,
Les contes en flag de Mag, quitter le purgatoire, crier Victoire !
Les bureaux sans So ni Po, j’y divague, tout ça n’est qu’une sale blague.
Vivement demain qu’on remette une cartouche !
Envie encore d’entendre mon père râler qui trop vite s’en est allé,
Envie de voir mes poussins pousser sans barrière ni horaires,
De pouvoir rêver de lendemains lessivés au teint ravivé,
De toi, mon tuteur, mon hacœur, mon lover enjoliveur d’humeur…
Vivement ce soir ta bouche !