Site icon ActivMag

coiffure au carré

Le carré te fait tourner en rond

Cet hiver, place aux carrés courts, allure rétro BCBG, ou carrément glamrock. Très tendances, les coiffures androgynes avec ce côté rebelle assumé,
on affiche une féminité audacieuse, c’est tout nous !

Cette saison, le carré fait tourner les têtes. En mode classique, il se décline absolument coupé bien au-dessus des épaules, de préférence ultra court, lisse, avec une raie au milieu et une incontournable frange. Pour les inconditionnelles des cheveux longs, pas de panique ! L’effet dégradé s’adapte autant sur le court que sur le long. Il se fait léger pour mettre en valeur des cheveux bouclés en mouvement, éviter le «casque» au profit d’un effet «wavy» et ainsi provoquer un savant coiffé-décoiffé. Retour des coiffures vintage : la queue de cheval, à condition qu’elle soit très haute ou très basse. Revival du chignon, évidemment chic et élégant, à porter flou ou doublement tressé.

CARRÉMENT DANS LE COUP !

La coupe à la garçonne, Coco Chanel l’avait adoptée dans les années 1920, et Madonna dans les années 80, on remet le couvert ! Dans le style «carré court», coupé au-dessus des oreilles, l’actrice américaine Louise Brooks en avait fait sa marque de fabrique. Plus que jamais dans le coup, la coupe au bol, aussi appelée coupe en écuelle, ou coupe en sébile : même longueur tout autour de la tête avec frange droite sur le front. Il faut juste oser !
Présent à l’appel de l’hiver, le décontracté «shag hair», il s’agit ni plus ni moins d’un carré volumineux, très effilé sur les longueurs, dégradés à l’avant, mais longs derrière (proche de la coupe mulet).
Provoc : le carré «boyish» court : nuque dévoilée, à peine dégradée. Audacieux : le carré «pixie», déstructuré, large mèche ramenée derrière l’oreille, cheveux plus longs sur le dessus, beau volume flou, sexy et sophistiqué. Le carré déstructuré : méché ou plaqué, porté avec assurance et aplomb témoigne d’un retour fulgurant des eighties. Trop cool : mèches mêlées, coupées à différentes longueurs, celles du dessus et celles du dessous pour un décoiffé show off. Exit le brushing parfait ! Place aux coupes «à défauts» qui se laissent vivre… Sans oublier le carré court sur la nuque, plongeant long à l’avant.

SUR TOUS LES FRONTS

La frange, on ne va pas y couper… graphique et décomplexée. Elle est incontournable. «Micro» comme Audrey Hepburn la portait, ou «rideau» popularisée par Brigitte Bardot. Délibérément très longue, elle descend sous les sourcils, ni trop nette, ni trop raide, encore moins figée, plutôt brute et dense, pas vraiment coiffée, presque emmêlée. Pour assurer rock, on l’épaissit davantage à l’aide d’une pâte qui per- met de travailler les plis et d’éviter les épis. Pour les couleurs, on y va franchement : roux flamboyants, auburn intense, blond vénitien, gris polaire, blond glacier, poudré et retour du blond platine. Ça va péter !

© edwardderule/ khosrork/ spaskov

Quitter la version mobile