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jetez-vous à l’eau !

Comme un poisson dans l’eau…

On dit de lui que c’est un sport complet. Peu contre-indiqué, il se pratique à tout âge et quasiment partout. Quant au matériel nécessaire, il est très abordable et tient dans une poche. Allez, si on se jetait à l’eau…

La natation est «l’activité-santé» par excellence. C’est le sport «chouchou» de 13 millions de Français dont 8 millions de femmes. Parce que le corps se trouve en état de quasi apesanteur, les impacts sur les articulations sont réduits de 90% par rapport à des exercices sur la terre ferme. Nager s’avère très positif pour émousser les douleurs des hanches, des genoux et du dos et limiter les risques d’arthrose. Le tonus musculaire est renforcé, la circulation sanguine stimulée. C’est un excellent exercice cardio qui fait baisser, au repos, la fréquence cardiaque et la tension artérielle. Au fur et à mesure des entraînements, le cœur se renforce. Il est conseillé d’alterner les différents types de nage pour sculpter, et raffermir notre corps dans sa globalité. Mais, nager agit aussi sur le mental, procure du plaisir, améliore la gestion du stress, réduit l’anxiété. Bon bain, mais… pas en eaux troubles.

UNE GRENOUILLE, PEUT-ÊTRE ?

La brasse (simple ou coulée) est généralement la première nage que l’on apprend, mais elle se révèle moins simple qu’on ne l’imagine. Le mouvement ressemble à celui de la grenouille et si la phase de poussée des bras est peu importante, celle des jambes assure la propulsion. Préférez la brasse coulée et oubliez le brushing… La tête plongée dans l’eau pallie les tensions musculaires au niveau du cou et des cervicales… Les jambes, les fessiers, les pectoraux, puis les biceps et la ceinture abdominale sont les plus sollicités. Evitez la brasse si vos genoux sont fragiles car ils ne vont guère apprécier le rythme des flexions-extensions. Gardez bien le corps à plat, à l’horizontale, car moins on oppose de résistance à l’eau, moins on se fatigue et plus en avance.

SYNCHRONISER ABSOLUMENT

Le crawl (en anglais, le mot signifie «ramper»), et le dos crawlé reposent sur des techniques assez proches. Les bras effectuant alternativement un mouvement de propulsion. Si votre challenge, c’est performer sur l’endurance, lâchez-vous sur le crawl. Très physique, c’est la nage la plus rapide. Apprendre à synchroniser la respiration avec le mouvement de ses bras, sans s’étouffer à cause des éclaboussures s’avère un réel enjeu, alors que les jambes tendues battent l’eau régulièrement pour maintenir constante la propulsion. Ce sont les muscles du dos qui travaillent davantage que les bras et les épaules. En revanche, jambes et fessiers sont renforcés.

ELLE A BON DOS !

Le dos crawlé est une bonne alternative d’autant que c’est la seule nage sans aucune contre-indication. Parmi les 4 nages «officielles», c’est pourtant elle qui compte le moins d’adeptes. Recommandée par de nombreux kinés, elle fait, comme son nom l’indique, principalement du bien au dos. Elle aide à retrouver une meilleure posture si on a tendance à être trop cambrée ou voûtée, mais les épaules et les triceps prennent aussi leur part de bienfaits. Sa principale difficulté repose sur le maintien de la trajectoire compte tenu du manque de visibilité.

COMME UN DAUPHIN

La nage «papillon» pourtant très spectaculaire ne se révèle pas la plus compliquée. Elle demande essentiellement une parfaite coordination des mouvements et une force musculaire aguerrie. Epaules, poitrine, bras, trapèze et abdominaux sont ses cibles privilégiées, et elle aide à acquérir un souffle performant. Retenez qu’il faut se mettre dans la peau d’un dauphin, et, comme lui, onduler le tronc et les jambes. Fixez-vous des objectifs raisonnables. Deux séances d’une heure par semaine, c’est idéal pour progresser et constater les effets bénéfiques. Evitez des séquences de nage trop prolongées parce qu’on est fatiguée, et ne vous accordez pas de pauses trop longues qui cassent le rythme.

© Sergey Nivens

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