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grand déballage de printemps

grand déballage de printemps

Je ne sais pas si je commence par vous raconter l’anecdote ou la cause de mon énervement…

Ok, je vous raconte l’anecdote.

J’étais partie pour un ménage de printemps en été, décalage horaire oblige, il faisait chaud, lourd… et je n’aime pas maculer mes vêtements d’éclaboussures javellisées (le tye and dye, c’est so 2016 !). Donc, j’astique léger. Alors que j’aérais en grand l’appartement, un courant d’air vint claquer avec force la porte de la chambre de mon fils dans laquelle je me trouvais. Impossible de l’ouvrir. Une poignée presque neuve, cassée, foutue, inutilisable. Ça, ça m’énerve ! Bientôt, ils vont nous en faire des jetables !! Avant, les choses étaient fabriquées pour durer… La preuve, même après des décennies, on les achète encore en brocante parce qu’au-delà de leur charme, on peut «encore» les utiliser !

Bref. Je récapitule, je suis dans une chambre d’enfant, mes vêtements et mon téléphone portable sont de l’autre côté d’une porte obstinément fermée. Seule issue : la fenêtre.

C’est dans des moments comme celui-ci que vous vous rendez compte que votre vie peut basculer, quand, nus pieds (et pas que pieds !), drapée dans un drap, vous escaladez une fenêtre pour atterrir presque deux mètres plus bas. Est-ce qu’il se rend compte ce fabriquant de m… ? Par sa faute, je risque de m’abattre de façon rectiligne sur le bitume telle une déesse grecque frappée par la foudre. Tuée sur le coup. Par une poignée de porte !

Avec toute la dignité possible dans de telles circonstances, je fais le tour du quartier (je vous laisse imaginer la scène) “bonjour monsieur le concierge, oui c’est ça, une soirée costumée…”, pour regagner la fenêtre de la chambre opposée qui, elle, est ouverte, n’ayant pas le sésame pour ouvrir le sas de l’immeuble… Pendant que j’escalade la fenêtre (côté rue) pour pouvoir rentrer chez moi et circuler librement, je me dis qu’il ne manquerait plus qu’un abruti appelle la police “allo la police ? Il y a une dame déguisée en nem qui essaie de rentrer chez des gens par la fenêtre. Oui c’est ça. Non, elle n’a pas l’air armée… Déséquilibrée ? De là, je ne me rends pas bien compte…”

C’est pendant ce petit moment de solitude que je me suis rappelé ma première turbine à glace, laquelle avait livré des litres de glace sans broncher… pendant plus de 20 ans ! Je m’étais résolue à la céder pour racheter le dernier modèle plus compact et plus design. Malheureuse !!!! Quelle erreur ! Elle est «décédée» seulement quelques jours après avoir soufflé ses trois bougies, pile APRES la fin de la garantie.

J’imagine d’ici les conversations dans l’atelier de fabrication…

Roger : « Dis donc Serge, on la programme à quelle date l’obsolescence ?”
Serge : « ben je sais pas… elle est de combien la garantie ?”
Roger : « 3 ans !”
Serge : « t’as qu’à mettre 3 ans et un jour : on va se marrer !”
Roger : « t’es con Serge ! »

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