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j’ai testé le body pump

so barrée !

Si, comme moi, vous appartenez à la catégorie des épicuriens, de ceux qui portent allégeance au ballon de vin et au plateau de fromages et ont prêté serment devant dame jouissance dans les contrées de la bonne chère, il y a peu à parier que vous vous rêviez soulevant des haltères, haletant et dégoulinant…

Alors pour un tour de force, tester un sport de force, cela en a été un. Sans aller jusqu’à l’haltérophilie, dont la pratique nécessite un minimum d’entrée en matière, il existe maintenant d’autres approches, plus light, pour aller soulever des poids, pas light. Perso, j’ai opté pour un cours de «So Barre» (dont le nom peut changer selon les salles). Et foi(e) de Gargantua, it was sooooo hard.

GONFLETTE À SEC

Rien que la prépa du matériel me donne le tournis : un step qui fait ma taille, une barre déjà lourde à nu et des poids, de 1 à 5kg, histoire tout de même d’adapter la charge aux efforts (et aux capacités de l’exerçant, en voilà une bonne nouvelle !). Après 5 allers-retours, je me cale dans le fond à gauche près de la fenêtre, réflexe de mauvaise élève. On ne va pas se voiler la face, je dénote : quand Maud me demande, en prévision de ma venue, de ne pas oublier ma paire de baskets propres, j’ai un moment d’effroi. Croyez-le ou non, la seule que j’ai est une paire encore crottée de mes randos (OK ça va, de mes… pique-niques) de l’été dernier. Je me pointe donc avec mes Stan Smith maculées que je planque sous un pantalon XXL (quand les autres ont le boule qui chamboule moulé dans un collant quadruple XS). Bref, moi et mon style année 80 assumons le décalage.

Maud l’a bien compris, il va falloir y aller mollo. Un petit brief plus tard sur les «pas» de base ; le squat et la fente (so happy, je les connais ceux-là), je me fends d’un échauffement – qui brûle plus qu’il ne chauffe – à base de lever-baisser-soulever… et : c’est quand qu’on respire, parce que pour le moment, je suis en apnée ?

EPAULÉ-JETÉ

En tout cas, je révise l’anatomie. La mienne en particulier, redécouvrant des zones pour le moins peu sollicitées : biceps et triceps au garde à vous, mes trapèzes mènent la marche, tandis que mes deltoïdes tiennent les rangs. Ah ça, pour une virée chevaleresque, on oublie les orgies médiévales. Ma garnison de muscles atrophiés et moi partons à la baston.

Les sessions avec les poids s’entrecoupent de «petites» séries d’abdos et de pompes, opération commando, Lara Croft sort de ce corps !

Le sourire en dilettante du début fait maintenant place à un rictus grimaçant. Plus les exercices avancent et plus j’ai la guibolle qui flageole. Pour peu, je me ferais presque une crise de panique hypocondriaque. Stupeur et tremblements.

J+2, j’ai l’impression d’avoir une montée de lait impossible à tarir, une lance qui me transperce les cuisseaux et un corset qui m’empêche de me mouvoir… Heureusement, Maud m’a assuré que ce type d’exercice ne faisait pas gonfler (œdème mis à part). Me voilà rassurée, je me voyais déjà m’huiler entièrement le corps pour la prochaine séance.

Les résultats sur le renforcement musculaire sont fulgurants, à condition de respecter la dose minimale prescrite : 2 séances par semaine au bas mot. Triple flûte, je ne peux pas les lundi, mercredi et vendredi, j’ai apéro…

+ d’infos :
clubsofitness
.com

© jchizhe

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