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le o’400

le o’400 la seconde vie du z

Il y avait la brasserie le z, il y a maintenant le o’400, o’ en référence à Lamartine, 400 comme 4 sans q, la célèbre fontaine chambérienne. L’histoire continue…

Alain Zorelle était une figure de Chambéry, et sa fameuse brasserie connue de tous. Aussi, après sa disparition tragique, il fallait un certain courage pour reprendre derrière lui, un homme qui donne une nouvelle chance à ces lieux sans en renier l’histoire. Cet homme s’appelle Jean-François Courvaisier, et il a réussi ce pari. Ce Nantais, né dans la restauration, a perdu l’affaire familiale dans un incendie et a décidé de se relancer dans l’aventure avec Le Z. “Avec Laurence, mon épouse, j’ai repris la brasserie en gardant le même nom, la même déco, par respect. Mais cet été, quand Mr Zorelle père a disparu, j’ai pensé qu’il était temps que Le Z entame une nouvelle vie”. Nouvelle identité, mais pas seulement, nouvelle ambiance, nouvelle couleur et un nouveau four à braises en cuisine, le célèbre Josper, qui donne la meilleure cuisson aux viandes et aux poissons, dixit les amateurs. Rassurez-vous, la cave, taillée dans la roche et sa table mythique est conservée, et l’immense rôtissoire emblématique du Z, sera réinstallée à la fin du printemps. Cet esprit bois clair, décontracté donne une allure brasserie chic au O’400. On s’y sent bien, l’ambiance est bonne, le reste est dans l’assiette.

UNE RENAISSANCE

Pour les habitués, le banc d’écailler est toujours là. Mais Jean-François, origines obligent, a encore enrichi la proposition. Le saumon fumé maison est servi avec une chantilly salée aux baies de genièvre. Le croustillant de cabillaud pané aux Corn Flakes est une découverte. Les plus classiques choisissent la souri d’agneau en cocotte, la tête de veau sauce gribiche, ou l’andouillette 5A de chez Bobosse (la meilleure du marché). Car Jean-François aime les bons produits. Pour les amateurs, le risotto de homard est resté à la carte, mais il a été revu et corrigé par le chef. Le Nantais a apporté une touche bretonne, qui renforce encore les goûts. Le vacherin aux mandarines, le tiramisu, la brioche façon pain perdu au lait d’amandes sont faits maison. La carte des vins permet de belles découvertes à partir de 20 €. Les prix restent très raisonnables. Le plat du jour est à 12,50 €, les menus à 16,50€, entrée- plat-dessert et 24,50 € pour le menu servi midi et soir. Oui, vraiment, le O’400 entame une seconde vie sous les meilleurs auspices. Et ferait assurément la fierté de son prédécesseur.

+ d’infos : Restaurant O’400 – 12 Avenue des Ducs de Savoie – Chambéry – 04 79 85 96 87 (ouvert 7j/7)

© Alain Terrier

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