EN CHANTIER : Annecy

15 Fév 2022

QUOI DE NEUF… DOCTEUR ?

ACTIV PREND LE POULs D’ANNECY ET DE SON AGGLO. TOUR D’HORIZON DES CHANTIERS EN COURS.

HÔTEL DE VILLE : L’ARCHITECTE PIERRE-LOUIS FALOCI AUX MANETTES

Image : Pierre-Louis Faloci

Ravagé par les flammes en novembre 2019, l’hôtel de ville d’Annecy sera réhabilité par le lauréat du Grand prix national d’architecture 2018 (entre autres récompenses). Début des travaux annoncé pour 2023.
Ça y’est ! On sait lequel des 92 candidats a été choisi -à la quasi-unanimité du jury- pour rendre l’hôtel de ville à ses occupants. Selon le premier adjoint au maire, Benjamin Marias, l’architecte Pierre-Louis Faloci et son équipe devraient donc livrer en 2025 (et non 2023 comme un temps annoncé), un lieu «de vie pour les habitants», «agréable, confortable et fonctionnel» pour les 220 agents qui l’investiront (280 avant l’incendie). Sans surprise, la nouvelle municipalité promet une «performance énergétique exemplaire» et l’architecte annonce un «respect absolu» d’un bâtiment ancien et d’un site «totalement exceptionnel».

SUIVEZ LE GUIDE !

Au rez-de-chaussée : le hall épuré permettra la traversée du bâtiment direction le jardin de l’Europe, un café, un «espace d’innovation publique», un autre d’exposition (Denis Duperthuy avoue être heureux de voir certaines de ses idées reprises !)… Au premier étage, toujours accessible par l’escalier «monumental», les murs des espaces de réception seront refaits «à l’identique», la salle du conseil agrandie pourrait être «duplexée» (partie basse pour élus, partie haute pour le public). Dans les deux derniers niveaux, des « espaces très généreux permettront des rencontres» et la verrière sera remontée au niveau du toit. À l’extérieur, le «ton dominant» de la façade sera conservé, la toiture refaite à l’identique sera surélevée de 40 cm, un belvédère avec vue lac sera créé, et le parking réduit et végétalisé sera en connexion directe avec le jardin de l’Europe. Budget total de l’opération : 30 M€ TTC dont 20 «apportés» par les assurances de la Ville.
En parallèle des travaux, et suite à la création de la commune nouvelle, la municipalité réfléchit au redéploiement des services et des agents sur l’ensemble la ville.

©Elodie Mevel/dessin non contractuel

QU’EST-CE QUI SE TRAM ?

On oublie le fiasco du vote du mois de novembre, au cours duquel, aux recomptages successifs des voix, s’est ajouté l’oubli de la procuration du maire de Charvonnex pourtant reçue à temps. Comme celle-ci aurait mis à égalité les deux scenarios à départager (mix BHNS-tram vs réseau tout bus), Jean-François Gimbert a déposé un recours gracieux pour faire annuler le vote. D’où celui de ce mois de janvier : ainsi, les élus de Grand Annecy ont fini par se mettre d’accord sur le lancement du futur réseau de transport en commun.

TRAM OU BUS ? ON AVANCE !

Avec 89 voix «pour», cette fois nos élus communautaires ont trouvé la «solution apaisante». Youpi ! Il faut dire que la délibération mise à l’ordre du jour ce 17 janvier était calibrée pour. Au menu, des points déjà largement acceptés par l’assemblée : du site propre intégral pour tout le réseau, une enveloppe de 300 M€ permettant de lancer la première phase des opérations et la fameuse ligne rive Ouest-Les Glaisins en bus à haut niveau de service (BHNS). Et pour calmer les élus récalcitrants : exit la ligne de tram Pringy-Seynod votée de justesse en novembre 2021 au profit «d’études préliminaires spécifiques sur le mode tramway» pour cet itinéraire ; une «concertation élargie autour du comité des partenaires rassemblant les élus, les associations, les entreprises et les citoyens» (les partisans d’un referendum n’avaient cependant pas l’air convaincus) et une série d’études sur le mode BHNS pour toutes les branches du réseau.

LA SUITE DANS 18 MOIS

Selon l’Agglo, toutes ces «investigations» devraient prendre 18 mois à compter de la notification du marché d’études. “L’objectif de ce vote c’est d’avancer”, a expliqué Didier Sarda, maire de Talloires-Montmin et vice-président Mobilités actives et touristiques et territoire cyclable. “Le copil (comité de pilotage, ndlr) vous propose de lancer sur cette branche Pringy-Seynod, en plus du BHNS, l’étude en tram pour qu’on puisse revenir dans 18 mois et qu’on emporte une majorité plus large sur un mode ou bien sur l’autre.

©Dubuisson Architecture

PISCINE DES MARQUISATS : RANGEZ VOS MAILLOTS !

Entre ceux qui ne croient plus à une livraison avant la fin de ce mandat, et ceux qui pensent qu’“à ce rythme-là, le projet d’Épagny va finir par sortir avant”, la rénovation de la piscine des Marquisats provoque de belles céphalées !
Oui, le projet a pris du retard : «six mois» dit-on par-ci ; «presque deux ans» calcule-t-on par-là. “C’est dommage pour les Annéciens”, déplore Jean-Luc Rigaut. “On a pris beaucoup de retard pour quelques ajustements cosmétiques. Là encore, entre les discours et slogans de campagne, et puis la réalité qui s’impose aujourd’hui, on voit que l’écart est énorme”, s’agace Denis Duperthuy. Et pourquoi donc ? La faute au Covid ! Non seulement il a décalé la prise de fonction des nouveaux élus, mais il fait grimper les coûts de construction : +15 % (+3,5 M€) selon Nora Segaud Labidi, adjointe en charge de l’Aménagement durable et de l’habitat (+20 % selon Catherine Allard, en charge des Sports et des associations sportives). Pour compenser, la Ville a cherché «des pistes d’économies», explique l’ancienne maire déléguée de Cran-Gevrier. Elle a récupéré 500 000 € (1 M€ selon sa collègue).

VŒUX PIEUX

Entre-temps, de nouvelles réglementations et des contraintes techniques sont apparues, et la Ville a modifié le cahier des charges. En plus des changements annoncés durant l’été 2020, elle a voulu adapter le site à l’accueil de compétitions. Compétitions qui, au final, ne seront pas toutes possibles car le site ne satisfait pas l’ensemble des contraintes imposées par la Fédération française de natation.
Avec ou sans compétition, la piscine devrait être remise en service en septembre 2024 (avant pour les scolaires et les clubs si possible, dit-on). Les travaux devraient démarrer en novembre 2022.
Pour mémoire, le nouvel équipement compte trois bassins (une halle d’apprentissage couverte de 20 mètres, un bassin extérieur de 50 mètres doté d’un mur amovible pour le diviser en deux), un espace forme et un espace aqualudique pour les enfants.

©Samuel B.

PLAGE DE L’IMPERIAL : GRATUITE CET ÉTÉ

L’idée avait été évoquée par certains des élus de l’ancienne majorité, elle est mise en œuvre cet été : la plage de l’Impérial devient gratuite.
C’est une grande décision prise avec les élus de tous bords fin 2021”, résume Frédérique Lardet, adjointe en charge de l’Économie locale et du commerce de proximité. La plage de l’Impérial sera donc gratuite dès l’été 2022. Pas sûr que tout le monde soit ravi. “C’était déjà difficile de trouver une place avant…”, soupire une Annécienne. “On rend la plage gratuite et on fait payer les parkings ! ”, remarque Jean-Luc Rigaut, glissant au passage que ce sont les horodateurs qui «font» le contrôle, alors qu’il faut du personnel si on fait payer les entrées de la plage. Pour lui, l’Impérial offre un service qu’on ne trouve pas à Albigny, ni aux Marquisats. “Ce n’est pas parce que c’est payant que c’est cher, ni que c’est un truc de riche ! Il y a plein de gens qui vont là-bas pour s’offrir une tranquillité”. Faudra repasser !

LE PROJET REVU ET CORRIGÉ POUR 2023

Quoi qu’il en soit, “pour cet été, on va enlever les barrières, remettre de la pelouse et agrandir la plage”, détaille Frédérique Lardet. “On a absolument besoin de place. Les autres plages sont beaucoup trop petites au regard du nombre d’habitants. En 2023, on fera les grands aménagements (la pataugeoire…), mais on mettra peut-être deux ou trois foodtrucks et des jeux pour les enfants.” Une partie de la plage restera cependant privée : devant le restaurant et la discothèque. “On conservera la bande du littoral et la zone de marchepied”, précise Frédérique Lardet. Et pour l’ensemble de ce volet : “Courant février, on lance un Appel à manifestation d’intérêt. On sélectionnera quatre opérateurs et d’ici fin mai/début juin, on choisira celui qui exploitera dès 2022 (NDLR : dans l’urgence !) le restaurant, la discothèque et la plage privée en l’état. Les travaux commenceront à la fin de la saison 2022 et c’est en 2023 qu’on aura le projet revu et corrigé avec les nouveaux investissements côtés privé comme public”. Ceux qui se demandaient comment la Ville allait faire pour mettre en œuvre sa décision tout en respectant le calendrier ont désormais la réponse !

FFS : DES BUREAUX TOUT NEUF À MEYTHET

En juin dernier, les élus annéciens s’écharpaient sur la subvention demandée par la Fédération Française de Ski pour la construction de son futur siège. Sept mois plus tard, la fédé a bouclé son budget sans la Ville, seul acteur public à ne pas accompagner le projet : l’Agglo, le Département (ex-propriétaire du terrain), la Région et l’État ont apporté leur contribution. Les quelque 35 permanents et le double d’intervenants indépendants emménageront près de l’aérodrome, «au plus tard en juillet 2023» selon David Loison, directeur général de la FFS.
Au programme des travaux : un bâtiment de 2 100 m2 de surface de plancher pour des bureaux, des aires de stockage de matériel et autres «pièces textiles» et des espaces de réunion.
Exit donc les problèmes de fonctionnalité, de circulation et d’accès liés à l’actuel QG, rue des Marquisats, qui aura rendu 38 ans de bons et loyaux services. Une fois la fédé partie, si l’équipe municipale actuelle reprend l’idée de la précédente, les espaces libérés serviraient à l’extension de l’école d’art et à la création de logements d’étudiants.

©Lara Ketterer

COMMISSARIAT DE POLICE : DÉMÉNAGEMENT EN 2025 ?

C’est au début de cette année 2022 que devrait être choisie l’équipe qui construira le nouvel hôtel de police d’Annecy. Si l’actuel calendrier prévisionnel est respecté, 320 agents emménageront rue des Usines début 2025, dans un bâtiment de deux étages d’environ 6 900 m2 de surface de plancher et doté d’un parking silo. Le tout sur un terrain racheté 1,7 M€ TTC par la Ville à la SNCF. Le site doit réunir la PJ et la Direction départementale de la sécurité publique entre autres services. Outre la mise à disposition du terrain -via un bail à construction dont le montant de la redevance n’est pas encore connu-, la Ville déconstruira les actuels bâtiments et dépolluera le site.
Quid du devenir du terrain rue des Marquisats ? Le Petit Pâquier dont «rêve» Jean-Luc Rigaut a-t-il encore ses chances ? La Ville regarde ailleurs et préfère évoquer l’étude lancée sur le secteur qui accueillera le commissariat et le projet Cogedim/SNR. Un périmètre qui comprend aussi l’avenue de Cran, la route de Chevennes et même la gare à qui on voudrait ajouter une deuxième entrée.

©Incaa Paris

UN CINÉ À SEYNOD POUR NOËL ?

On vous en avait parlé en avril 2019, le nouveau cinéma annécien, deuxième multiplexe de la ville, est en train de sortir de terre au centre commercial Val Semnoz. Il pourrait projeter ses premiers films pour Noël 2022. C’est en tous cas ce que souhaite le propriétaire, le groupe Megarama.
Si le projet a pris près de deux ans de retard à cause des recours successifs déposés par les propriétaires des cinémas annéciens, puis de la crise sanitaire, il ne devrait pas s’éloigner de la version initiale : neuf salles, 1 380 fauteuils et une vingtaine d’emplois créés.

©Geronimo Architectes

LES CAPUCINS : UN HÔTEL DANS LE COUVENT ET UN RESTAURANT TOUJOURS DANS LA CHAPELLE

Bien que le permis de construire ait été délivré par l’ancienne municipalité annécienne, le projet d’hôtel-restaurant-galerie imaginé par le groupe Tribeca dans la chapelle et le couvent des Capucins est en pause. Une pause qui est liée, selon la Ville, à la volonté des propriétaires du célèbre Sapaudia, entre autres adresses bien connues, d’accueillir leurs premiers clients quand l’ensemble du site sera livré. C’est-à-dire la centaine de logements terminée et le parc public aménagé (par les services de la Ville moyennent 1 M€). Côté calendrier, promoteurs et élus pencheraient pour la fin 2024…

COUP DE JEUNE POUR LA RUE LOUIS ARMAND

Dans la continuité des travaux mené quartier des Teppes (Activmag novembre 2019), c’est au tour de la rue Louis Armand et du parking souterrain de bénéficier d’un coup de jeune. Au cœur des travaux de «requalification» prévus pour démarrer en janvier 2023 : le revêtement de la rue, des espaces verts, l’éclairage public et une aire de jeux. Pour la partie parking : étanchéité, remise aux normes incendie et PMR, création d’un ascenseur, et installation de bornes de recharge électrique.

Cécile Boujet De Francesco

Cécile Boujet De Francesco

pis paul : saut dans le temps… X

J’AI BEAU GDANOV, JE N’EN MÈNE PAS BIEN LARGE !

Suivez nous !

et ça, t’as vu ?

MONTREUX JAzz

L'INCONTOURNABLE - S’il y eut réellement, un jour, le feu au lac, c’est bien à Montreux, en 1971 au Casino, et l’événement inspira à Deep Purple son mythique Smoke on the water. Tout à Montreux est donc légende, des affiches aux jam-sessions surprises, en passant par...

pis paul : saut dans le temps… X

J’AI BEAU GDANOV, JE N’EN MÈNE PAS BIEN LARGE !

Quelles clés pour fermer sa société ?

ET 1, ET 2, ET 3… POUR REPARTIR À ZÉRO

PSYCHO : FINIR SUR UN SOURIRE

Un adieu peut-il être joyeux ?

basta cosi !

Basta Cosi, c'est toute la cuisine traditionnelle italienne avec une pointe de modernité, une carte élaborée à partir des meilleurs produits venus directement d'Italie, pâtes fraîches artisanales, charcuterie italienne DOP et IGP, viandes et poissons frais. La pâte à...

DESSERT CRAQUANT

Chic, c’est l’été !

pIS pAUL, bEST OF

STARS AU COMPTOIR

RECETTE D’ÉTÉ

Pour changer des salades…

Pin It on Pinterest

Share This