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24 Juin 2022

STARS AU COMPTOIR

GRANDS NOMS DU CINEMA, DE LA CHANSON, DU SPORT, DE LA BD OU DES TABLES DE CUISSON… EN 30 ANS, ILS ONT ETE NOMBREUX A DEFILER DANS LES PAGES D’ACTIVMAG. NOUS AVONS EU ENVIE DE LES RASSEMBLER UNE DERNIERE FOIS, AUTOUR D’UN PETIT VERRE DE GENEPI, POUR UNE DISCUSSION A BATONS ROMPUS SUR LEURS ENVIES, L’AMOUR… LA VIE !

N.B : INTERVIEW FICTIVE, MÊME SI LES RÉPONSES DE NOS INVITÉS SONT TOUTES AUTHENTIQUES ET PARUES DANS ACTIVMAG…

Activmag : Quand vous étiez petits, quel métier rêviez-vous de faire ?

André Manoukian : Je voulais être pompier ou chef d’orchestre.
Franck Piccard : Pilote d’hélicoptère !
Nathalie Jomard : Menuisier-vétérinaire-dessinatrice-dompteuse de crotte de nez.
Michèle Laroque : Être ethnologue m’aurait plu, car j’aime observer, essayer de comprendre, parler de l’être humain. Ou bien sociologue…
Louise Bourgoin : Ah ! J’aurais voulu faire tous les métiers, mais une seule journée ! Tout essayer. Finalement, actrice, c’est parfait. Par rapport à une autre profession, c’est enrichissant, ça rend plus attentif et sans doute plus empathique. On a pourtant plutôt tendance à penser que les acteurs sont un peu auto-centrés, avec un égo démesuré…
Jacques Weber : Certains peut-être, mais pas moi. Je dirais même qu’être acteur est le contraire de la vanité. Un grand comédien est un philosophe, qui s’imprègne des rôles qu’on lui donne, bien loin des paillettes du paraître. J’aimerais être atteint de porosité, absorber complètement mes personnages. Je vois plutôt l’acteur comme le gardien d’un rêve éveillé.
Juan Arbelaez : [Moi] j’aurais pu être comédien… J’aurais adoré changer de masques, vivre un éventail d’émotions, jouer une multitude de rôles.
Antoine de Caunes, s’emportant : [Mais] on passe notre vie à jouer des rôles ! Vous-même quand vous êtes en train de poser ces questions, vous avez préparé votre truc, ce n’est pas le vrai vous qui parle, c’est une journaliste qui pose des questions à quelqu’un qu’elle interviewe, et peut-être que si on était tous les deux en tête-à-tête, vous l’aborderiez tout à fait autrement. Donc, on est toujours soit derrière une posture, soit un masque, soit un rôle… La difficulté de l’exercice, c’est de réussir à relier tous ces rôles, à trouver une logique et une intégrité là-dedans.

© L. Beylot / © Photo12-Jacky Godard / © Jemal Countess – Getty Images / © JB Autissier – Panoramic / © Stephane Cardinale – Corbis/Corbis via Getty I mages / © Yves Bottalico – Contour by Getty Images / © Philippe Pierangeli / © Hannah Assouline – Editions de l’Observatoire / © Philippe Le Rouxl – France Télévisions / © Michel C. Maier

Assumer notre côté Dr Jekyll et M. Hyde, notre complexité, c’est ça ?

Jean Dujardin : Parfois on a une image qui nous colle ou qui nous précède, alors que ce n’est pas véritablement nous. On nous imagine tout le temps en train de faire le con, de rire… Mais non. J’ai des moments où je suis inquiet, où je suis sombre, où j’ai pas envie de parler, où je suis souriant par politesse, mais pas plus…
Jeanne Added : On n’est pas unidimensionnel, dans une même journée, on peut avoir une énergie de folle, s’effondrer, puis revenir. Pourquoi je ne choisirais qu’une facette de ce que je vis au jour le jour ?
Dee-dee Bridgewater : En ce qui me concerne, je ne laisse rien au hasard, car je suis ma productrice et je gère toutes les facettes de mon image.

En parlant de facettes… Mesdames, on vous propose de tester la peau d’un homme, en qui aimeriez-vous vous réincarner pour quelques heures ?

Christine Arron : Waouh… Un homme ? Pas en homme politique, ça c’est sûr. Ils aiment trop le pouvoir, trop d’ego. Non, plutôt dans la peau d’un sage.
Nathalie Jomard : Bruce Springsteen en plein concert !
Clotilde Coureau : Je serais un homme en colère. En colère contre ce monde qui ne tourne pas rond. On va droit dans le mur et il y a tant à faire. On s’arrête aux différences, alors qu’avec un peu de dialogue, d’intelligence, on se simplifierait tellement la vie.
Louise Bourgoin : J’en profiterais pour avoir une aventure physique avec une femme… comme tout le monde dans ce cas-là, je suppose !

© R. Dumas / © Christophe Brachet-Mon Voisin Productions / © Daniel Angeli

Et vous Messieurs, si vous étiez une femme ?

Jean Bertolino : J’ai souvent été femme… Dans mes romans. J’ai déjà été maquerelle, indienne, guérillera…
Edgar Grospiron : Probablement une fille des îles, une Vahiné, proche de l’océan, des vagues… Pour moi, le surf, c’est un sport très féminin… Une chose est sûre, je ne serais pas catcheuse !!!
Yann Barthès : [Moi], j’adorerais courir avec des talons hauts !
Louis Bertignac : J’aimerais être plutôt petite, souriante, jolie, avec de jolis seins… et avoir 17 ans ! Je serais une vraie garce avec les hommes (rires) ! C’est délicat d’être une jolie fille avec les hommes. Je pense que si je l’étais, j’aurais envie qu’ils tombent tous amoureux de moi, mais je serais dans la merde une fois qu’ils le seraient tous ! Parce que je serais considérée comme une allumeuse et comme une marchandise. (…) Moi, les gens me voient à peu près comme je suis, ils ne cherchent pas à me mettre le grappin dessus. Alors qu’une jolie fille, si elle plaît, on veut la posséder…
Frédéric Beigbeder : Pour tout vous dire, je me suis déjà habillé en fille et physiquement, je ressemble à un mélange de Valérie Lemercier et Inès de la Fressange, deux copines. En fait, en femme, je ne suis pas terrible ! Sans être désobligeant à l’égard de Valérie et d’Inès. Un peu trop dégingandé. Mais du coup, je pense que je serais obligé de développer beaucoup d’humour et d’esprit pour devenir « intéressante ». C’est d’ailleurs toute l’histoire de ma jeunesse !
Arno : Moi, je suis lesbienne ! En tous cas, sans les femmes, on n’en serait pas là. Les mecs, ils pensent qu’ils savent tout, mais en fait, ce sont les femmes qui comprennent tout !
Patrick Juvet, répondant à Arno en aparté : [Moi], je n’ai jamais caché ma bisexualité. Je dis toujours la vérité, je suis naïf et pas menteur. (…) Mes parents l’ont appris par la presse, j’avais été franc avec un journaliste – qui, soit dit en passant, n’était pas mal du tout ! – Et vraiment, j’aime les hommes et les femmes ! En fait, j’aime tout ce qui est beau !
Victoria Abril, saisissant l’occasion : Attends, le sexe nous est donné à tous, pauvres ou riches, et en plus gratos ! On ne va pas s’en passer, non ? C’est la chose la plus démocratique !
Philippe Conticini acquiesce : Laisser libre court à ses envies et ses émotions est peut-être le meilleur moyen de rester libre…

© Tortade /© DR / © M6 – Pascalito

Pâtisserie et philosophie, vous tenez peut-être là un concept, Mr Conticini ! Mais revenons à nos moutons : hommes-femmes, quelqu’un a le mode d’emploi ?

Au bout du bar, Claude Lelouch lève la main : Oui, je pense que la liberté est la seule chose qui puisse permettre à un couple de durer. Pour moi, vivre à deux, c’est vivre dans la liberté et pas dans la contrainte, c’est comme vivre en célibataire, mais à deux ! Il ne faut rien interdire, ne jamais demander à quelqu’un d’être fidèle, même si, quand on aime, on a envie de l’être. Tromper n’est pas tricher. L’adultère renforce un couple, je crois beaucoup à l’infidélité pour qu’un couple vive. Aimer l’autre, c’est le laisser libre. Il faut avoir envie du bonheur de l’autre, même si parfois le prix à payer est élevé. C’est le meilleur moyen pour que les gens s’aiment longtemps.

C’est un point de vue… Donc, on peut faire rimer amour avec toujours ?

Michèle Laroque : Oui, bien sûr ! Un vrai amour inconditionnel, oui. Je crois qu’il y a un gros malentendu sur l’amour. Les gens confondent l’amour avec amoureux, miroir de ce qu’ils sont ou égo. Quand on a compris que l’amour se trouve dans le détachement, le vrai respect, l’admiration… alors, il peut rimer avec toujours.

Et qu’est-ce qui tue l’amour, alors ?

Mathilda May : Je dirais le manque de confiance, le non-respect de l’autre,l’idée de ne faire qu’un, la non-écoute, la rivalité et peut-être aussi la peur…
Arthur H : L’habitude, c’est agréable, mais en même temps, c’est la mort… J’aimerais ne pas m’habituer déjà au fait d’être vivant, d’être là, plongé dans le feu de la vie et puis surtout à ma compagne (…) Je voudrais prendre l’habitude et lui tordre le cou jusqu’à tant qu’elle expire, après, la jeter dehors !
Michèle Laroque approuve : Si on s’habitue, dans le sens où on trouve tout normal alors l’habitude est un tue-l’amour. Personnellement, je pense que respirer n’est pas normal, avoir ses quatre membres n’est pas normal. Quand j’ai eu mon grave accident de voiture, je rêvais de marcher (…). A partir du moment où on se rend compte que l’on est avec quelqu’un que l’on aime, qui nous aime et qu’on ne s’habitue pas, alors le quotidien est merveilleux.

Ne pas s’habituer… Ce serait ça, la plus belle preuve d’amour à vos yeux ?

Amélie Nothomb : [Et] accepter l’autre tel qu’il est. Avoir de la délicatesse envers lui et cette façon d’être que j’appelle « le sens de l’autre ». Il faut savoir l’écouter et le laisser s’exprimer même si les idées, les opinions divergent.
Florian Zeller : Je dirais que c’est d’avoir le courage de se projeter dans le temps avec l’autre. Savoir se battre, lutter, s’obstiner, savoir doser les choses qui ne sont pas graves pour pouvoir croire que le moment X est pour toujours.
Mathilda May : [Et faire] des enfants ! Quand on voit la responsabilité que ça engage, si on n’avait pas une part d’inconscience magique lorsque l’on décide de les avoir, je crois que l’on n’en aurait jamais. Faire face et assumer est tellement important que je crois que c’est vraiment un acte fou.

© Les film 13 / © Nathaniel Goldberg / © Cerasoli

Quasiment héroïque, n’ayons pas peur des mots ! Tiens d’ailleurs, si vous étiez un héros, qui seriez-vous ?

Tina Kieffer, les joues rosies par la liqueur : Mimi Cracra !
Margaux Motin : Neytiri, dans Avatar. Volant à dos de dragon, communiquant avec la nature, courageuse, sage, aventurière, amoureuse, drôle…
Olivier Giroud : Mon héros, c’est Jésus Christ.
Alain Souchon, inspectant le fond de son verre : Jésus… Je ne comprends rien à Jésus. C’est une intrigue, tout est extraordinaire. Est-ce que tout est faux, c’est possible… Est-ce que c’est une allégorie ? En même temps, c’est magnifique.
André Manoukian : [Moi], je serais Ulysse. C’est un mec qui met 10 ans avant de rentrer chez sa femme, mais qui finit par rentrer quand même.
Antoine de Caunes : J’aime pas les super-héros, ils me fatiguent un peu avec leurs moule-burnes et leurs super-pouvoirs.
Thomas Fersen, l’oeil facétieux et le sourire en coin : L’anti-héros est plus amusant. Nous sommes tous des anti-héros en France en ce moment, je trouve… (…) Et puis, je ne crois pas aux héros, les vrais héros sont simples, un peu benêts, un peu stupides, alors que l’Homme est raffiné, complexe… C’est la complexité qui est une preuve d’intelligence, alors pour moi l’anti-héros est supérieur.
Claude Lelouch : J’aime bien les cons aussi, ils sont plus marrants que les mecs intelligents ! Quand je tourne un film comme « L’aventure, c’est l’aventure ! », je rends hommage à la connerie. Les mecs intelligents, c’est fatigant !
Stéphane de Groodt, le sourcil relevé de nuance : On ne peut pas être foncièrement drôle sans être intelligent et inversement…

Ça c’est envoyé !

Alain Souchon, rebondissant : Vous savez, moi, ce que j’aurais aimé, c’est faire rire beaucoup. (…) Quand Thierry Lhermitte apparaît, les hommes sourient, les femmes sourient, tout le monde est content de le voir. Edouard Baer, c’est pareil, il me fait rire à gorge déployée, c’est extraordinaire ! Et Jean-Jacques Goldman… Il a pas l’air, mais il ne place pas une phrase sans qu’il y ait une connerie dedans, pour faire rigoler tout le monde. Il est très fin. Adjani aussi, elle est brillantissime de drôlerie, elle est vive, du tac-au-tac. J’admire ces gens-là, beaucoup beaucoup. Eux et les gens d’église…

©Thomas Bianchin – Icon Sport via Getty Images / © Christophe Chevalin – TF1 /© Studio 404 / © Julien Mignot / © Mathieu Khalaf

Les gens d’église ?… Et les sportifs ? Non ?

Alain Souchon : Il y a les sports d’équipe, qui sont vachement bien, que tout le monde aime, le foot, le hand, mais je m’en fous un peu…
Aimé Jacquet : Le sport aplatit tout, les crises, les tensions, il annihile tout, pas forcément dans la durée, mais au moins un moment. Je crois que tout le monde sait où il se trouvait le 12 juillet 98. Ce fut un incroyable moment de partage.

C’est vrai ! D’ailleurs, en parlant de 1998, Youssou’N Dour, nous vous avions rencontré juste avant la Coupe du Monde, au mois de juin, vous vous rappelez ce que vous nous aviez dit ?

Youssou’N Dour : « La finale se jouera, je pense, autour du Brésil et de la France. Ce sont deux équipes qui ont beaucoup d’individualités et qui seront bien soutenues ».

Vous auriez dû monnayer vos talents de pronostiqueur ! Et « soutenus », pour les Bleus, c’était peu de le dire…

Didier Deschamps : Ça a été fou aussi parce que c’était en France, parce que c’était une première. Ce sport étant le plus populaire, on a connu un déferlement partout dans le pays, une communion de toute la population sans précédent.
Bixente Lizarazu : [Nous] on était tellement coupés des médias, du monde extérieur, à Clairefontaine, que je n’ai réalisé l’ampleur du phénomène qu’en regardant mon père : quand on est monté pour soulever la coupe, je suis passé devant lui et je l’ai vu en larmes… C’était la première fois que je le voyais pleurer donc je me suis dit : là, il se passe un truc ! J’étais encore dans ma bulle de concentration extrême pour réaliser. Il a fallu 2 ou 3 jours pour que j’atterrisse et surtout que je savoure !

Et ça représente quoi une étoile sur un maillot, ou un trophée mondial, une médaille autour du cou… ?

Aimé Jacquet : Une vie bien remplie, des rencontres incroyables, des personnes de qualité qui m’ont beaucoup appris et autour desquelles j’ai construit ma vie. C’est tout ça, une étoile sur un maillot…
Edgar Grospiron : Quand du jour au lendemain, vous faites la une des journaux, le regard des autres change, même si moi, je pense être toujours resté assez humble et cool face à cette soudaine médiatisation. Elle a néanmoins introduit des relations assez superficielles et parfois même tendues (…). Chacun se mesure à l’autre, histoire de vérifier qui est le plus populaire, le plus adulé du public.
Jean Dujardin, empathique : La notoriété peut faire péter les plombs à des gens… Moi, au contraire, je trouve que ça m’améliore, parce que ça me donne de la confiance, et la confiance me fait faire des choses que je n’aurais peut-être pas pu faire sinon.
Stéphane Diagana, champion du monde du 400m haies et de la prise de recul : [Surtout que] vu de Mars et dans 10 ans, ce truc sur lequel tu te focalises, il ne ressemblera à rien…

© Place des clichés / © Marianne Rosenstiehl /© Radio France – Christophe Abramowitz

Forcément, avec le temps et la distance, on relativise, les victoires comme les crises…

Arthur H, en sursaut : J’aime la crise aussi ! Dans la crise, il y a quelque chose de vrai. Quand on est calme, c’est parfois trompeur, on peut simplement être fainéant avec soi-même.
Jane Birkin, réveillée elle aussi : Oui ! Sinon, comme disait Serge, ça serait « banal bleu ». Parfois c’est plus intéressant le ciel quand il y a des nuages… Et aussi, je crois beaucoup dans les accidents, mais ça, c’est parce que je suis très optimiste !

Les accidents, c’est-à-dire ?

Jane Birkin : Par exemple, quand on rate l’avion ou le train, ça a l’air épouvantable et je suis la première à pleurer, mais après, je me dis : Ah ! Peut-être qu’on va vivre une aventure…
Alexander Astier, dans un sourire de vieux sage : Marco Polo a dit : « On ne va jamais aussi loin que quand on ne sait pas où on va. »
Stéphane de Groodt : [Moi] j’aime provoquer le hasard, mais je n’aime pas qu’il me provoque. Je n’aime pas être soumis à lui, comme dans un casino. Ne plus être maître de mon destin, c’est perdre ma liberté…
Margaux Motin, tout à fait d’accord : J’ai aussi un côté Monica Geller très prononcé, dans l’organisation, le contrôle, le rangement. Les choses sont pensées, prévues, gérées, « statégifiées » de façon à ce qu’il n’y ait pas de galère. Le cadre et après on s’éclate !

« De la contrainte nait la liberté », ou « porté par le vent », voilà deux approches de la vie bien différentes… Comme quoi, finalement, il n’y a pas qu’un seul chemin, tout est possible…

Michel Cymes, qui dirait même plus : Il  y a un adage qui dit : “rien n’est impossible, même l’invraisemblable”. Je ne me dis jamais : “arrête de rêver”!
Patrice Leconte : A partir du moment où on se dit qu’aucun rêve n’est impossible, il ne suffit peut-être pas d’y croire, mais y croire, c’est déjà pas mal. Parce que – et je vais enfoncer une porte ouverte, pardon – si on part perdant, on n’a aucune chance d’arriver gagnant, donc il faut toujours y croire. Même dans les situations les plus désespérées ou les plus incertaines.
Franck Piccard, prudent : [Mais] les rêves, plus on en parle, et moins ils se réalisent. C’est comme un ballon de baudruche, en parler, c’est mettre des petits coups d’aiguilles dedans.
Nathalie Jomard, fort à propos : [Moi, je rêve] souvent à la mémé de mon hamster en slip de bain, à une convention d’adorateurs de pots de chambre en céramique… Les pots de chambres, pas les adorateurs…

En voilà un, de rêve, qui ne devrait donc pas se réaliser si on suit votre logique, Franck… Et c’est peut-être aussi bien ! Parfois, la vie réelle n’est pas si mal…

Jean-Louis Borloo : Vous connaissez cette vieille phrase : “on commence à aimer la vie quand on prend conscience qu’on n’en a qu’une.” Profondément, c’est ce que je ressens. Quand je me lève le matin, je veux que mes journées soient belles. Et elles le sont. En s’intéressant à des sujets généraux, en donnant des coups de main individuels, en donnant un peu de soi. Voilà, c’est pas glorieux, c’est être heureux.

On pourrait terminer là-dessus, M. Borloo, et sur une tournée générale !… A moins que quelqu’un ait une idée pour le mot de la fin ?

Jean Bertolino : Mektub, ce qui signifie en arabe « c’est la vie ». Je pense que notre destinée est écrite sur le grand livre de la vie. L’existence que nous menons correspond à ce que nous sommes vraiment. Et lorsque certains se désolent d’avoir une vie grise, c’est qu’au fond d’eux, ils sont gris, alors que ceux qui ont une vie exaltante le sont à l’intérieur.

Mélanie Marullaz

Mélanie Marullaz

Journaliste SURNOM: Poulette. PERSONNAGE DE FICTION: Elastigirl. OBJET FETICHE: mon oreiller. ADAGE: à chaque Barba-problème, il y a une Barba-solution. (philosophie Barbapapienne) JE GARDE: mes épaules. JE JETTE: mes grosses cuisses de skieuse. DANS 20 ANS? la tête de mon père sur le corps de ma mère. presse@activmag.fr

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Antoine de caunes

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