En visite à Lyon, aux monts d’or

15 Avr 2022

COMME DANS UN AVION

Attention : belle baraque ! Dedans, 250m2. Devant, piscine et panorama à perte de vue sur Lyon. Derrière, de la verdure et quelques rares voisins. Tout autour, un max de tranquillité et de douceur de vivre.

Extérieur jour. Lyon. 2006. Un jeune couple sans enfant cherche un appartement en centre-ville lyonnais. Avec terrasse, svp. Cherche encore et encore. Et ne trouve pas. Pas de bol ? Au contraire. Ce qu’il trouve est beaucoup mieux. L’histoire de l’acquisition de cette incroyable maison donnerait presque raison au dicton «C’est quand on ne cherche pas qu’on trouve». En l’occurrence, sur la piste d’un appartement urbain, notre couple fraîchement formé tombe finalement, devant l’insistance de leur agent immobilier, sur une maison mal en point, mais pleine de potentiel : 250m2 posés sur un terrain de 1000 m2 , avec horizon illimité. Une lumière de dingue, le soleil faisant tout le tour de la maison dans sa course quotidienne. Couchers de soleil somptueux inclus.


Les autres candidats ont vite déguerpi, refroidis par le décati des lieux. Eux ne retiennent que le site incroyablement vert, en surplomb de Lyon, et la vue grand angle sur l’agglomération qui fait dire aux copains de passage “On se croirait dans un avion !”. “Je dois rendre hommage à mon mari sur ce coup-là. Lui qui ne connaissait ni Lyon ni ses environs, il a su se projeter”. L’homme a hésité plus jeune à devenir architecte, mais devant la pépite, il fonce. Voilà un palpitant terrain de jeux pour lui.

PARI GAGNANT

Pourtant, ce n’était vraiment pas gagné. “Rappelez-vous, il y a ne serait-ce encore que 5 ou 6 ans, la commune des Monts d’Or n’était pas convoitée comme à l’heure actuelle”, recontextualise la pétillante propriétaire. La moyenne d’âge de la population locale, plutôt grisonnante que tapageuse, inspire ce commentaire à la maire quand les tourtereaux convolent en justes noces : “ça fait du bien d’avoir des jeunes qui se marient chez nous, parce que ce n’est pas souvent”. À l’époque, Lyon capte toute la lumière. Aujourd’hui, les maisons du quartier de cette banlieue chic s’arrachent à prix d’or, bien au-delà du million d’euros.

ON COMMENCE PAR OÙ ?

Un simple coup d’œil laisse planer peu de doutes sur l’ampleur du chantier de rénovation à mener. La maison en granit du 16e siècle, modifiée au 19e (ajout de balcons et bow-window), n’est pas habitable en l‘état. Le toit est à refaire, comme les façades. Idem pour le pigeonnier et la cage d’escaliers. Quant aux commodités, il n’y en a pas ! Quasi inexistante, la cuisine se révèle si sommaire et exiguë qu’aujourd’hui, ce même espace héberge la salle de bain d’un des enfants de la famille.
Enfin, détail pas tout à fait anodin, le dernier étage est loué et l’est toujours d’ailleurs. D’abord par un autre jeune couple avec lequel les arrivants sympathisent. Et désormais par une dame des plus agréables. Sinon c’était trop : trop cher, trop de travaux et même trop grand.

RIEN NE SERT DE COURIR…

Deux ans de labeur, d’artisans et de poussière plus tard, place à quatre chambres et autant de salles de bain et à une cuisine bien équipée donnant sur un grand balcon. Le fil conducteur adopté par les époux : tirer parti du faste du passé, la belle ayant longtemps appartenu à une grande famille lyonnaise, et tout restaurer -boiseries, stylobates, parquets, radiateurs en fonte, cheminées…
Les ouvertures au niveau de l’herbe présentent un joli galbe. Il s’agit des voûtes des anciennes caves transformées en suite parentale, au plus près du jardin et du bassin de nage. Dans leur salle de bain de plain-pied, une trouvaille : la paroi extérieure a été revêtue d’un effet miroir pour ne pas être vu pendant ses ablutions, tout en restant baignée de lumière naturelle.
À la phase de travaux initiale qui a permis l’emménagement, une seconde phase a succédé il y a 4 ans, et qui a notamment semé une piscine et une terrasse paysagée. Sachez que la demeure panoramique peut se louer durant les vacances scolaires et pour des shooting photo. On dit ça…

Images : AURÉLIEN VIVIER POUR www.the-only-place.com

Estelle Coppens

Estelle Coppens

Journaliste
SURNOM : Calamity Jane PERSONNAGE DE FICTION : La même OBJET FETICHE : n'importe quelle fleur qui sent bon et qui me fait interrompre ma route, si j'en croise. Je ne comprends pas à quoi servent les fleurs sans parfum. Le grand créateur devait avoir le nez bouché ces jours-là. Vous trouvez que ce n'est pas très compatible avec les deux questions qui précèdent ? Vous avez raison. ADAGE : Quand la mer est calme, les bateaux avancent lentement... JE GARDE : Ma bonne humeur. Un truc, chez moi qui semble avoir le pouvoir de se reconstituer. Merci maman, merci papa. JE JETTE : Mon étourderie. Les Américains ont un plus joli terme, et je les en remercie : le daydreaming. Beaucoup plus poétique. DANS 20 ANS : J'aurai toujours aussi peu de notion du temps, celui auquel on devrait arriver et fatalement, partir. Celui qui passe aussi, c'est l'avantage.

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