Une Vitamine D’méntielle !
Allez, avouez-le, autant vous êtes incollable sur les vitamines A, B, C, mais la D ? Vous savez vaguement qu’elle joue un rôle dans la sphère articulaire et qu’on en donne aux nourrissons et aux personnes âgées, et c’est déjà ça, mais la D, à quoi ça sert au juste ?
Cette vitamine, synthétisée par l’action des rayons du soleil sous la peau, est cruciale à plusieurs niveaux : système immunitaire, sphère cutanée, cardio-vasculaire, allergies (asthme), dérèglement de la thyroïde, sphère osseuse et système nerveux… Seulement voilà, à moins de vivre au niveau de l’Equateur pour bénéficier des rayons du soleil toute l’année, nous en sommes sérieusement carencés et surtout l’hiver.
Quand ça D-rape…
Ainsi, la vitamine D joue un rôle primordial dans le système immunitaire en réduisant le risque d’infections. Cofacteur des minéraux comme le calcium, le magnésium ou le sélénium, elle permet une meilleure assimilation et joue son rôle dans le processus de division cellulaire. Privés de soleil et de vitamine D, les enfants sont plus exposés au risque de rachitisme – leur sphère osseuse se développant moins bien – ou plus couramment, à développer de l’eczéma ou du psoriasis. Les personnes âgées, elles, auront tendance à l’ostéoporose.
Beaucoup de femmes ménopausées ont des problèmes de thyroïde et bien souvent la carence en vitamine D en est une des causes !
Par ailleurs, les régimes anti-gras qui empêchent la vitamine D de se fixer dans l’organisme, ou les personnes qui ne s’exposent jamais au soleil que ce soit pour des raisons religieuses ou de santé, sont particulièrement carencés.
Où la D-goter ?
Contrairement à ses congénères, elle est bien la seule à se trouver difficilement dans l’alimentation : la première place revenant au foie de morue (euh… qui en mange quotidiennement ?), ensuite viennent les poissons gras : saumon, sardines, maquereaux, harengs également riches en oméga 3… Mais la première source de vitamine D, c’est le soleil ! A condition de s’exposer sans risques inutiles, bien entendu.
La supplémentation en vitamine D ne devrait pas être réservée qu’aux nourrissons et aux personnes âgées. Selon la Revue médicale suisse, 40 % des personnes âgées de plus 50 ans sont en déficit dans les pays occidentaux, et on arrive à 80 % des personnes âgées de plus de 70 ans ! Vous pouvez faire doser votre vitamine D en demandant à votre médecin traitant, mais malheureusement, ce n’est plus remboursé par la sécurité sociale. Il vous en coûtera environ 20 €.
Comment la D-glutir ?
La forme la plus assimilable est une forme orale naturelle, la vitamine D3 issue de la lanoline de mouton, ou pour les végétariens et tout aussi efficace à base de lichen. La dose minimale recommandée est de 400 UI / jour, mais on peut facilement monter à 1 000 UI / jour pour toutes les personnes présentant des pathologies liées à une carence en Vitamine D. Demandez conseil auprès de votre thérapeute !